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au hasard, sur l'herbe de l'enclos réservé à ces oiseaux. L'un de ces œufs a été mis sous une poule parmi d'autres œufs de canard, l'autre a été couvé par une cane du Labrador. Tous les deux étaient fécondés, mais les petits ont dù mourir la veille ou l'avant-veille de leur éclosion. Ils étaient parfaitement conformés et étaient couverts de duvet et de plumes. Malheureusement on doit considérer la campagne comme terminée, la mue étant venue interrompre la ponte. Le mâle qui, pendant la saison des amours, était devenu très-méchant, est aujourd'hui aussi doux et aussi familier que par le passé. Le couple est en très-bon état.

CANARDS LABRADOR. - M. E. Garnot, au Pavillon de Bellevue, près Avranches (Manche).

Les Canes du Labrador, après avoir couvé toutes ensemble, ont rebâti, une huitaine de jours après l'éclosion, de nouveaux nids, et aujourd'hui elles couvent de nouveau. Elles suivent exactement les mêmes phases que celle du couple que j'ai reçu en cheptel, et viennent corroborer de nouveau ce que j'ai déjà dit sur cette espèce. Il est probable que même les jeunes de l'année dernière feront leurs trois couvées. Seulement, j'ai soin de ne pas leur laisser leurs petits; elles ont pondu, l'une ou l'autre, environ une cinquantaine d'œufs. Il faut absolument propager cette race qui est d'une prolixité vraiment remarquable.

CANARDS MANDARINS.

M. Derré, à Sablé (Sarthe).

Cette année, comme l'année dernière, ces oiseaux n'ont donné aucun produit. Le mâle s'est occupé beaucoup de sa femelle; de nombreux accouplements ont eu lieu, mais il n'y a pas eu de ponte. Cependant ils sont dans des conditions hygiéniques parfaites; ils jouissent, du reste, d'une excellente santé. L'on ne sait à quoi attribuer ces résultats négatifs. Le mâle commence à muer et à ne plus s'occuper de sa femelle. - M. le comte de Perrigny, à Versailles.

Les oiseaux ont été soignés et nourris aussi bien que possible et ils sont dans un parfait état de santé, mais ils n'ont donné aucun produit; dans une période d'une année, non

seulement la femelle n'a pas pondu, mais elle ne paraît pas avoir été recherchée par le mâle. On a cependant, près d'eux, des Canards carolins qui ne sont pas autrement soignés et qui, chaque année, donnent des jeunes.

CANARDS DE ROUEN. (Ille-et-Vilaine).

M. Riban, à Louvigné-du-Désert

Le Canard et la Cane sont en très-bon état. Une douzaine d'œufs se sont trouvés clairs. La femelle continue sa ponte.

COQ ET POULES CRÈVECŒUR.-M. le marquis L. de Villeneuve, au château de Hauterive, près Castres (Tarn).

Dès leur arrivée, le coq et une poule ont été très-malades d'une maladie à la gorge. On n'a pu les conserver qu'en leur enduisant le gosier de miel rosa et en les tenant trèschaudement dans une orangerie. Cette maladie a retardé la ponte qui n'a guère commencé que depuis un mois. Les petits poulets sont beaucoup plus délicats que ceux de la race de Houdan, et les Crèvecœurs paraissent moins faciles à acclimater dans le département du Tarn.

— M. Riban, à Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine).

Les oiseaux sont en parfait état; la ponte a été assez abondante.

COQ ET POULES DE HOUDAN.-M. le marquis L. de Villeneuve, au château d'Hauterive, près Castres (Tarn).

Ces volatiles ont parfaitement réussi. Les poules ont énormément pondu, et les couvées viennent à merveille. On espère pouvoir, en automne, mettre à la disposition de la Société plusieurs couples de ces oiseaux. Les poules sont trèsbonnes pondeuses et bonnes couveuses; cette race paraît trèsrobuste et très-facile à propager dans nos contrées.

DIAMANTS A MOUSTACHES OU MOINEAUX MANDARINS (Amadina Castanotis). M. Michel, à Balagnier, près Toulon (Var).

Les Moineaux mandarins ne peuvent pas s'accoupler; le plus fort des mâles a tué les deux autres, et si l'on n'avait eu le soin d'isoler les trois femelles, il était capable de tout détruire. Ces résultats font craindre qu'on ne puisse obtenir aucune multiplication.

DINDONS SAUVAGES.-M. Amédée Berthoule, à Besse (Puyde-Dôme).

Le cheptel est en bon état.

FAISANS DE Mongolie.

Comte (Vendée).

M. Pacquetau, à Fontenay-le

Ces oiseaux sont en parfaite santé ; le brillant de leur plumage indique une prospérité parfaite. Ils sont absolument habitués aux gens de la maison et ils se plaisent dans leur habitation. L'exposition de leur volière est au levant. On les nourrit de froment, sarrasin, graines de chanvre, sans compter la mie de pain, les escargots et les vers de terre dont ils sont assez friands. Cependant, pas plus que l'année dernière, on ne trouve d'œufs. La femelle est-elle stérile ou le mâle mange-t-il les œufs? C'est ce que notre confrère n'a pu constater.

FAISANS DE SWINHOE. M. Bouchez, à Seurre (Côte-d'Or). Les Faisans se portent très-bien; ils sont superbes. La poule a commencé sa ponte le 26 mars; elle a donné treize œufs; elle en a pondu un, la nuit, étant perchée, et, bien entendu, il a été cassé; un autre a été écrasé pendant l'incubation; les onze qui sont restés se sont trouvés bons et ont donné onze petits qui paraissent bien portants.

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Ces oiseaux sont en très-bonne santé. La Faisane a pondu cinq œufs qui se sont trouvés clairs; elle paraît, depuis quelques jours, atteinte de la goutte. Le mâle n'a pas encore pris toutes ses riches couleurs; on le croit encore trop jeune pour la reproduction.

M. E. Leroy, à Fismes (Marne).

Malgré la grande quantité d'œufs donnés par la ponte, je n'ai, jusqu'à ce jour, que deux petits valides et assez corrects. Beaucoup d'œufs clairs, que je mets de côté pour les représenter, quelques morts en coquille et quatre petits infirmes aux doigts horriblement crochus morts en bas âge, tel est, avec les deux sujets en bon état que je viens de mentionner, le bilan de ma situation jusqu'à ce jour.

J'ai encore huit œufs en incubation, et la ponte continue. Espérons une réussite meilleure pour ces derniers.

J'attribue aux froids printaniers excessifs et persistants la mauvaise réussite des premières séries d'élèves.

- M. G. Ribaud, à Porrentruy (Suisse).

La femelle est aujourd'hui bien portante; elle mange et boit comme à l'ordinaire. L'indisposition dont je vous ai parlé était sans doute la suite d'une incubation de vingt-huit jours et d'un jeune de vingt-quatre jours.

Je ne puis vous dire quel était le genre de maladie qui a fait périr le mâle; seulement j'ai remarqué sous le ventre une plaie recouverte d'une espèce de plaque d'un blanc sale; autour de cette plaque, la peau était d'un rouge-chair. Pendant sa maladie, ce Faisan ne mangeait plus qu'un peu de pain arrosé de lait tiède et des œufs de fourmis frais qu'on allait lui chercher au loin. Il refusait toute autre nourriture.

-M. Zeiller, à Baccarat (Meurthe).

Le 23 mars, le Coq-Faisan a commencé à tourner autour de la poule, bien qu'il soit né seulement en 1875.

La Faisane s'est creusé, sous un rocher artificiel, un nid qu'elle a garni de brindilles, de petites plumes, et elle y a pondu son premier œuf le 29 mars; elle a continué à pondre jusqu'au 24 mai, de deux en deux jours, sauf quelques interruptions; puis elle a pondu encore deux fois, les 11 et 15 juin. Elle a donné en tout vingt-trois œufs, dont trois, sans coquille, ont été mangés par le mâle. Les autres œufs lui ont été enlevés à mesure. Les quatre premiers ont été mis sous une poule, les sept suivants sous une autre. Aucun n'est éclos, bien que les couveuses aient été excellentes; un seul contenait un poussin mort à moitié de son développement; tous les autres œufs étaient clairs. En présence de ce résultat, les neuf derniers œufs n'ont pas été mis en incubation, le mâle ayant cessé de s'occuper de sa femelle dès le milieu d'avril.

Aujourd'hui, 29 juin, le mâle commence seulement à montrer les plumes bleues des couvertures de la queue, et quelques plumes amaranthe des épaules. La queue ne pousse pas encore.

Ces oiseaux sont toujours bien portants et viennent prendre dans la main les escargots, cloportes, vers de terre qu'on leur fournit chaque matin.

FAISANS VÉNÉRÉS. M. Guy, aîné, à Toulouse.

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Ces volatiles se portent bien, mais ils sont toujours trèssauvages; je n'espère aucun produit cette année, parce que je crois qu'ils sont trop jeunes; ils commencent à muer. -M. H. Lefort des Ylouses, à Cancale (Ille-et-Vilaine). Ce matin mème, 5 juillet, j'ai perdu la Faisane vénérée que j'avais reçue en cheptel en décembre 1874. Cet oiseau, qui n'avait pas pondu jusqu'à ce jour, est mort pour n'avoir pu expulser un œuf énorme. Depuis quelques jours, mon faisandier s'était aperçu que cette Faisane, antérieurement très-bien portante, mangeait peu et avait le plumage hérissé; en la surveillant de plus près, on a été témoin des efforts constants et sans résultat qu'elle faisait pour pondre; nous l'avons prise à la main et il a été facile de constater qu'elle n'arriverait pas à rendre un œuf monstrueusement fort; tout a été tenté pour lui venir en aide, mais sans aucun résultat. - M. le docteur Lafon, à Sainte-Soulle, par La Jarrie (Charente-Inférieure).

La Faisane vénérée qui m'a été confiée en décembre dernier a fait absolument comme celle qu'elle venait remplacer : elle n'a pondu aucun œuf. Le mâle et elle ont reçu par jour, depuis le 12 février jusqu'à la fin de mai, soixante-dix grammes d'une pâtée composée d'œufs, de mie de pain et de chènevis; le reste de la nourriture a consisté en glands coupés, froment, orge, avoine, sarrasin et maïs ; le parquet qui leur sert d'habitation, complétement abrité du nord, est exposé au levant et au midi, et a toujours été pourvu d'une abondante verdure; du reste la santé paraît bonne; seulement une légère infirmité du måle (inflexion en dedans du médius de l'une et l'autre patte) paraît prendre de l'accroissement.

Dans les mois de février et mars, j'avais conçu certaines espérances: le mâle paraissait rechercher la femelle, et l'un et l'autre me semblaient bien disposés; mais les jours se sont succédé et le premier œuf si ardemment attendu est encore à venir. Tout en me tenant à la disposition de la Société, je crois qu'il est inutile de recommencer de nouvelles expériences avec de pareils sujets : trois années d'une stérilité complète!

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