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voisine. Tandis que la noire est grosse et grasse, l'autre semble avoir été amaigrie par un long jeûne, bien qu'elle ait augmenté en taille.

» Je vois facilement les deux animaux tous les jours et je chercherai à surveiller le rapprochement sexuel qui ne peut manquer de se produire bientôt. »

Depuis cette communication, notre confrère a fait reprendre les deux grenouilles et il les a replacées dans l'enclos qui avait été spécialement construit pour elles et d'où elles n'ont plus cherché à ressortir. Il n'a pas encore remarqué d'accouple

ment.

OISEAUX.

PERRUCHES ONDULÉES. M. Rousse, à Fontenay-le-Comte (Vendée), écrit à la date du 5 mars :

« Le couple de Perruches ondulées que j'ai reçu en cheptel de la Société d'Acclimatation élève actuellement des jeunes qui sortiront du nid d'ici huit à dix jours.

>> Je l'ai placé dans la volière de mes autres Perruches ondulées (il y en a dix paires ensemble) et toutes en ce moment, sans exception, élèvent leur première couvée. Je compte cette année sur un beau résultat. Divers auteurs ayant traité de l'élevage des Perruches ondulées recommandent expressément de ne pas les déranger, lorsqu'elles sont occupées de la reproduction. Je ne sais jusqu'à quel point cela est absolument exact; en effet, l'une de mes Perruches s'est entêtée à pondre successivement quatre œufs dans un paillasson que je relevais tous les matins pour le rabattre le soir, afin d'empêcher la fraîcheur de la nuit de pénétrer dans la volière. Mais il en est résulté que les œufs ont été cassés, et ce n'est qu'après avoir vu enlever le paillasson, qu'elle s'est décidée à aller pondre ailleurs. >>

TOURTERELLES LONGHUPS (Ocyphaps lophotes). - M. Poëy d'Avant, à Maillezais (Vendée).

Le mâle des longhups a paru malade le 20 au matin, et le soir il était mort, sans que la cause de cette maladie ait pu être

appréciée, l'oiseau étant gras et en bon point. Il y a vraiment de quoi décourager un débutant, ajoute notre confrère.

FAISANS DE MONGOLIE.

M. Martel-Houzet, à Tatinghem

(Pas-de-Calais).

Les Faisans sont en très-bon état et ils n'ont pas bougé de la volière; le mâle même commence à être en feu depuis plusiers jours et il chante. Espérons que cette année les œufs ne seront pas clairs, comme ceux de la campagne dernière.

FAISANS DE SWINHOE.

Etiau (Maine-et-Loire).

M. l'abbé Daviau, curé de Joué

Ces oiseaux sont en très-bon état; la femelle a commencé sa ponte le 10 mars, un jour plus tard que l'année dernière; elle a donné six œufs qui ont été mis sous une poule.

- M. E. Leroy, à Fismes (Marne).

Le couple de Faisans est en parfaite santé et l'on en attend de bons résultats.

- M. Georges Ribeaud, à Porentruy (Suisse).

Ces oiseaux sont toujours en parfait état. Ils ne paraissent nullement avoir souffert de la grande humidité de l'automne, ni des froids précoces, longs et rigoureux que nous venons de traverser. Dans les rares beaux jours que nous avons eus, ils étaient d'une gaieté extraordinaire. Leur régime alimentaire est à peu près le même; on a cependant augmenté leur ration, comme fruits, d'une noix et de deux glands; ils la dévorent avec avidité.

- M. Zeiller, à Baccarat (Meurthe-et-Moselle), nous écrit : Mes oiseaux, sont en parfait état, très-familiers et vivent en bonne intelligence avec un couple de Colins de Californie et une paire de Tourterelles blanches, qui habitent la même volière.

» Faisans et Colins ont passé tout l'hiver en plein air; je n'ai pu les faire coucher dans leur abri, et ils ont supporté, sans paraître s'en apercevoir, cinquante-sept jours de gelée et plusieurs semaines de neige; le thermomètre est descendu jusqu'à 18°,5; les Faisans étaient couverts de givre le matin; par les grandes neiges, ils venaient se percher pendant le jour

3 SERIE, T. III. Avril 1876.

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sous leur abri, où est déposée leur nourriture, mais en ressortaient à la chute du jour pour percher à l'air libre.

>> La nourriture consiste en un mélange d'orge, de petit blé et de sarrasin; j'y ajoute tous les jours des feuilles de chou ou de salade, un peu de mie de pain et, depuis qu'il dégèle, des vers de terre ou des escargots. Ils n'ont jamais voulu manger de souris, ni entières, ni coupées en morceaux. › FAISANS VÉNÉRÉS. M. Frédéric Julien, à Chantenay (Loire

Inférieure).

La femelle a été malade, mais elle est aujourd'hui rétablie; le mâle a été atteint de la dyssenterie et il a succombé. CoQ ET POULES CRÈVECŒUR.

Désert.

M. Riban, à Louvigné du

Ces volatiles sont en parfait état: une des Poules a commencé à pondre depuis une huitaine de jours. COQ ET POULES DE DORKING.-M. Moreau, à Couhé (Vienne).

Ces animaux sont en parfaite santé, ainsi que la famille de petits qu'ils ont donnée l'été dernier. Jeunes et vieilles poules pondent depuis quelque temps et M. Moreau a l'espérance d'en avoir, cette année, un nombre suffisant pour lui permettre de peupler largement et exclusivement ses basses-cours de cette excellente espèce.

CoQ ET POULES de HOUDAN.-M. Salanson, à Florac (Lozère).

Les poules se sont très-bien comportées, malgré l'hiver rigoureux que nous venons de subir. Elles sont très-fraîches et toutes les deux ont commencé à pondre. Les œufs sont mis à part, après avoir été cotés.

Le coq est très-beau, mais il doit être plus jeune que les poules; celles-ci sont plus robustement constituées que lui, dont les ergots commencent seulement à pousser. Indépendamment des poules de Houdan, il lui a été donné six poules du pays, et tous les œufs obtenus se sont trouvés fécondés. CYGNES NOIRS. M. le baron de Trubessé, à Saint-Bertrand de Comminge (Haute-Garonne).

La première couvée, obtenue l'année dernière, n'avait pas

été heureuse; les deux petits qui arrivèrent à éclore moururent l'un au bout de cinq jours, l'autre dix jours après leur naissance, sans signe apparent de maladie.

Une nouvelle ponte de deux œufs ayant eu lieu les 10 et 12 avril 1875, la femelle les couva encore quarante et un jours, au bout desquels on obtint un petit cygne, l'autre œuf n'ayant point été fécondé. Ce petit prospéra très-bien pendant un mois et demi; mais il mourut subitement de la même manière que les deux autres. L'on ne sait à quoi attribuer sa mort, car il venait de manger quelques instants avant et il se promenait dans le grand bassin.

Une troisième ponte, ayant eu lieu dans les premiers jours de juillet, donna quatre œufs. Couvés comme les précédents, on eut la satisfaction de voir naître, le 14 août, quatre petits, mais le lendemain on les trouva tous morts dans le nid.

Notre confrère a fait mettre, depuis un mois, une gerbe de paille dans l'enclos, espérant que la femelle pondrait; mais elle n'a point encore manifesté cette envie. Le mâle est resté toujours très-farouche et il faut avoir le soin, en allant leur donner la nourriture, de se munir d'une fourche, autrement il sauterait sur la personne chargée de ce soin.

DINDONS SAUVAGES. M. Guillemet, à Fontenay (Vendée).

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Ces oiseaux ont été très-sensibles au froid, qui les jetait dans une immobilité presque complète. Ils se portent à merveille et vivent en liberté dans la propriété. Ils sont peu difficiles pour la nourriture; ils glanent un peu partout, préférant cela au grain qu'on leur donne.

CANARDS DE BAHAMA.-M. Guillemet, à Fontenay (Vendée).

Ces volatiles sont dans une situation parfaite; ils sont trèsfamiliers. Lorsqu'ils aperçoivent le jardinier bêcher dans le jardin, ils accourent avec rapidité vers lui, en réclamant, par de petits cris, les vers qu'il trouve sous sa pelle. Tout fait espérer des canetons pour le printemps prochain.

CANARDS LABRADOR. M. Adrien Cambon, à Nimes.

Ces deux oiseaux sont très-beaux en ce moment.

CANARDS MANDARINS.

M. E. Leroy, à Fismes (Marne).

Ces oiseaux sont dans un excellent état de santé, mais deux années d'expérience négative ne permettent guère d'attendre des produits..

M. Martel-Houzet, à Tatinghem (Pas-de-Calais).

Les Canards sont toujours très-bien portants et n'ont point eu l'air de trop souffrir de la gelée et de la neige; ils n'ont pas cependant été rentrés et ils ont supporté, sans mal, une température -de 13 degrés centigrades.

CANARDS DE ROUEN.-M. le docteur F. de Bonnefoy, à Marseillan (Hérault).

Le cheptel est en très-bon état; les femelles ont pondu une douzaine d'œufs qui ont été placés dans une couveuse artificielle.

BAMBOUS.

(Hérault).

PLANTES.

M. le docteur F. de Bonnefoy, à Marseillan

Ces plantes semblent reprendre une certaine vigueur. Certaines d'entre elles ont donné des pousses de 50 centimètres.

M. le docteur Delvaille, à Bayonne.

Ces arbustes prospèrent très-bien.

CHAMÆROPS EXCELSA (1). — M. L. Brémant, à Paris.

Les graines de Chamærops ont été semées dans deux terrines et celles-ci enterrées dans une couche morte et sous châssis. La terre de semis était un mélange de bonne terre, de terreau et de sablon, à peu près par tiers. Après six semaines, les graines ont commencé à lever; et, à deux mois, tout était

(1) Ce palmier, qui nous vient du nord de la Chine, est fort rustique et néanmoins très-élégant. Il a sa place marquée dans tous les grands jardins, où il sera vite introduit; il est appelé surtout à être planté en massifs. Toutefois, pour que cet arbuste prospère et devienne très-beau, il lui faut une humidité constante, excessive même. Si on le cultive en pot ou en caisse, il convient, dès lors, de l'arroser très-abondamment, hiver comme été. Mais c'est une plante de pleine terre, qui résiste parfaitement sous le climat de Paris et qui a très-bien traversé le rude hiver de 1870-71. Il nous semble que le Chamærops excelsa réussirait principalement sur les côtes de la Bretagne et qu'il y atteindrait une dimension des plus remarquables.

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