continu, bâties en ciment auprès du mur; toutes ces rigoles ensemble donnent 13 mètres de longueur sur 15 centimètres de largeur et 8 centimètres de profondeur. La lettre D désigne trois bassins contigus présentant ensemble une surface de 3,80 et 25 centimètres de profondeur.

Cet appareil, dont l'exposition est au sud, se trouve placé à proximité des bassins n° 7, ou les mâles et femelles des Carpes jaunes sont mis vers la fin du mois de mars, à proximité aussi du bassin n° 6 qui renferme des Carpes à miroir et des Tanches adultes; et encore à proximité du bassin n° 5 peuplé de Carpes communes, de Goujons et de Vérons pour servir à la reproduction. Grâce à cette disposition, il nous est possible, dès le mois d'avril jusqu'à la fin d'août, de placer sans encombrement un million d'œufs de Cyprinides à la fois. L'incubation dure de trois à dix jours au plus, selon les variations de l'atmosphère; si l'éclosion n'a pas eu lieu dans cet intervalle, c'est que l'embryon est mort à cause du refroidissement de l'air: alors les œufs peuvent être remplacés par d'autres œufs, et ainsi de suite pendant quatre mois.

N22. Rece d'eau cyprinsdores pour la reprodud - Garons riges del Joanne et de 2mée p25 My Piece d'un de la premiere année Duites of 950 typrinsdems de on020a460 Gate bandes et corbeilles de fleurs de plantes aquatiques cuprins carpes jaunesnoso Re delaline Combrasche as-13 Beroad de freyère que cyprins servant id cuprins carpes com "anne aro snumins.com" 0,70 id cuprins pourla reproduction of laboratoire destine aue éclosions de salmonides.

FIG. 2.

En terminant ce long mémoire, pour lequel nous réclamons l'indulgence de nos confrères, nous croyons devoir indiquer une des meilleures preuves qui démontrent le succès réel de la pisciculture en Auvergne.

Au mois d'août 1874, à l'occasion du concours départemental agricole, industriel et des beaux-arts, tenu à Riom, M. le maire de cette ville et M. le Président de la Commission d'organisation nous invitèrent à établir un aquarium où seraient exposés, d'une part les Salmonides élevés à SaintGenest-l'Enfant, et de l'autre, les divers Cyprinides âgés d'un an élevés à l'École de pisciculture. Nous avions insisté pour rester en dehors du concours, et cependant la Société d'agriculture et la ville de Riom ont bien voulu nous honorer, en séance publique, d'une médaille d'or de 1r classe avec la mention suivante :

re

Pour l'impulsion donnée à la pisciculture

et l'amélioration constatée.

Par l'exposé des faits qui précèdent, ainsi que par la lecture de ceux que nous avions soumis, en 1860, à feu M. H. Lecoq et dont il fit part à la Société zoologique dans une savante communication (1), on reconnaîtra sans aucun doute, malgré l'opinion contraire émise par des esprits prévenus, que ce qui manque en France pour obtenir les abondantes ressources alimentaires dont ses eaux sont susceptibles, ce ne sont plus aujourd'hui ni les appareils perfectionnés, ni les méthodes rationnelles.

(1) Bulletin, 1860, p. 580.

NOTICE

SUR

LES MÉLIPONES ET TRIGONES BRÉSILIENNES

Invoyées à la Société d'acclimatation par M. Brunet, de Bahia

Par M. MAURICE GIRARD

SUIVIE D'UNE NOTE SUR LA MÉLIPONE SCUTELLAIRE

Par M. E. DBORY

A l'occasion du rapport si important et plein d'intérêt de notre collègue M. Raveret-Wattel relatif aux Mélipones, inséré dans le numéro du Bulletin de décembre 1875, et du questionnaire adressé à leur sujet par la Société, je dois donner quelques indications sommaires sur une petite collection de ces insectes appartenant à la Société.

En 1874, M. Brunet, de Bahia, qui s'occupe avec le plus grand zèle des Mélipones de son pays, de leur domestication en ruches et de leurs produits, nous adressa une série d'échantillons de miel et de cire de ces animaux et des spécimens des diverses espèces dont il avait trouvé les nids, ainsi que des insectes adultes ou en larves qu'il y avait capturés, à l'état de parasites ou de visiteurs intéressés.

Ces différents sujets étaient conservés dans l'alcool, et mon premier soin a été de les retirer, de les sécher et de les faire étaler. Leur destruction eut été certaine sans cette précaution, ou du moins il n'y aurait plus eu de détermination spécifique possible.

Les insectes envoyés par M. Brunet appartiennent principalement aux deux genres Melipona, Illiger, et Trigona, Jurine, qui diffèrent par quelques caractères; on ne peut plus donner avec Latreille comme différence de genre que les mandibules sont à bords lisses ou n'ayant que quelques fortes dents dans le premier genre, tandis que leur tranchant interne est très-fine

ment denticulé dans le second. Toutefois, cette distinction de structure de l'organe d'assemblage de cire reste intéressante à signaler, car elle amène quelques modifications secondaires dans la construction des nids; les Trigones sont, en général, notablement plus petites que les Mélipones.

La détermination des espèces envoyées par M. Brunet offre des difficultés, en raison du défaut de collections suffisantes d'flyménoptères. Je suis loin d'avoir retrouvé toutes nos espèces au Muséum d'histoire naturelle. J'ai eu aussi recours à la collection qui a figuré en 1874 à l'Exposition des insectes par notre collègue M. Drory, de Bordeaux. Elle provenait des Mélipones et Trigones, à l'état vivant et dans leurs ruches, qui lui avaient été adressées par M. Brunet, afin d'essayer leur acclimatation, en même temps qu'il nous faisait l'envoi précédemment indiqué.

M. Brunet ayant eu la bonne pensée d'étiqueter ses insectes de leurs noms de pays, je puis joindre ces dénominations brésiliennes aux noms scientifiques, avec quelques lacunes que j'espère combler plus tard :

Abella urussu, Melipona scutellaris, Latr..

Urussu mirim, M. marginata.

Urussu mambuca, M. bilineata, Say.

Timba preta, M. atratula, Illiger.

Timba amarella, M. postica, Latr.

Inhati mosquito, M. geniculata, Mus. Ber ou Trigona mosquito? Smith.

Inhati mirim, Melipona? très-petite espèce.

Arapua, Trigona ruficrus, Latr.

Arapua? var., T. mexicana, G. Mén.?

Inhati?

Urussu verdadeiro ?

Caga-fogo, T. flaveola, Mus. Ber.

La plus importante de ces espèces est la M. scutellaris, Latr. Les mâles, très-rares, ont la face blanche. Les femelles sont plus petites et moins élégamment ornées que les ouvrières. La femelle féconde prend un ventre énorme et traînant.

C'est principalement sur cette espèce que M. Drory a reconnu,

3 SÉRIE, T. III. Mars 1876.

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