Vient une seconde fois Périr dans les champs gaulois. Renonçant à ses marais, Qui bivouaque, Croit, sur la foi des Anglais, Le Russe, toujours tremblant, Qui l'assiége, Las de pain noir et de gland, Gai! gai! etc. Ces vins que nous amassons A la victoire, Seraient bus par des Saxons! Plus de vin, plus de chansons! Pour des Kalmouks durs et laids Nos filles Sont trop gentilles, Nos femmes ont trop d'attraits. Ah! que leurs fils soient Français! Gai! gai! etc. Quoi! ces monumens chéris, Histoire De notre gloire, S'écrouleraient en débris! Quoi! les Prussiens à Paris! Gai! gai! etc. Nobles Francs et bons Gaulois, La paix si chère A la terre, Dans pcu viendra sous vos toits Vous payer de tant d'exploits. Gai! gai! etc. FRÉTILLON. AIR: Ma commère, quand je danse. Cette fille Qui frétille, N'a pourtant qu'un cotillon. Et, deux fois, mit tout en gage Cette fille Qui frétille, Reste avec un cotillon. Point de dame qui la vaille : Qui frétille, Mit sur moi son cotillon. Mais que vient-on de m'apprendre? Cette fille Qui frétille, A vendu son cotillon. Qui frétille, Est si bien sans cotillon! Seigneurs, banquiers et notaires, La feront encor briller; Cette fille Qui frétille, Mourra sans un cotillon. UN TOUR DE MAROTTE. CHANSON CHANTÉE AUX SOUPERS DE MOMUS. Am: La marmotte a mal au pied. Que Momus, dieu des bons couplets, Soit l'ami d'Epicure. Je veux porter ses chapelets |