Le vin, la France et ses hauts faits. (bis.) Pauvres pécheurs, priez pour moi! (bis.) Grace à moi, qu'il rendit moins folle, Lui qui des muses de l'école N'avait jamais sucé le lait. Il grelottait dans sa coquille, Quand d'un luth je lui fis l'octroi. (bis.) Je l'ai rendu cher au courage En amour il fut mon ouvrage, A lui plus d'un cœur vint se rendre, (bis.) Sans liberté je ne peux vivre. Pauvres pécheurs, priez pour moi! Malgré l'éloquence sublime De Dupin, qui pour nous parla, (bis.) (bis.) Or, je trépasse, et, mieux instruite, Je vois l'enfer avec effroi : Hier Satan s'est fait jésuite. (bis.) (bis.) Pauvres pécheurs, priez pour moi! LA SYLPHIDE. AIR: Je ne sais plus ce que je veux. La raison a son ignorance; Son flambeau n'est pas toujours clair. Qui, vous naissez au sein des roses, D'un souffle vous séchez nos larmes, Vous épurez l'azur des cieux; J'en crois ma Sylphide et ses charmes. Lorsqu'au bal, ou dans un banquet, Vos caprices toujours si doux! Son vol m'élevait jusqu'aux cieux; Trop vite elle a fui loin de nous. Vers son trône un de vous m'entraîne. LE PIGEON MESSAGER *. (1822.) A: de Taconnet, L'Aï brillait, et ma jeune maîtresse Tout le monde connaît maintenant l'usage que quelques peuples font des pigeons pour porter des lettres pressées. Emportés loin de leur séjour ha |