que nous fait la pourpre même ? Nous n'attendons plus que Lisette ; Pan ! pan! etc. Pan! pan ! etc. Pan! pan! etc. Pan! pan ! etc. · par Sans même essayer la nacelle, Nous voyons s'enfler ses ballons. Pan! pan ! etc. Pan! pan! etc. elle : LOUIS XI*. Sautez , fillettes Et garçons ! Musettes Et chansons ! Louis, dont nous parlons tout bas, S'il peut sourire à nos ébats. Heureux villageois, etc. Quand sur nos bords ou rit, on chante, on aime, Louis se retient prisonnier. Il craint les grands, et le peuple et Dieu même; Surtout il craint son héritier. Heureux villageois, etc. Voyez d'ici briller cent liallebardes , Aux feux d'un soleil pur et doux. N'entend-on pas le Qui vive des gardes , Qui se mêle aux bruits des verroux ? Heureux villageois, etc. Ce roi peut envier la paix : A travers ces barreaux épais? Heureux villageois, etc. On sait que ce roi , retiré au Plessis-lez-Tours, avec Tristan, confident et exécuteur de ses cruautés, voulait voir quelquefois les paysans danser devant les fenêtres de son château. Dans nos hameaux , quelle image brillante Nous nous faisions d'un souverain ! Quoi! pour le sceptre une main défaillante ! Pour la couronne un front chagrin! Heureux villageois, etc. L'horloge a causé son effroi : Pour un signal de son beffroi. Heureux villageois, etc. Il fuit avec son favori. A ses enfans il a souri. Heureux villageois, etc. LES ADIEUX A LA GLOIRE. (DÉCEMBRE 1820.) ' Qu'il en est d' la musique.(D'ALEXIS.) Tout le reste est folie. Voyez comme on oublie '. Un peuple brave Retombe esclave : La France, qui souffre en repos, Ne veut plus que mal-d-propos J'ose en trompette ériger mes pipeaux. Adieu donc, pauvre gloire ! Déshéritons l'luistoire. que pour moi Quoi! d'indignes enfans de Mars Briguaient une livrée, Quand ma muse éplorée pour leurs étendards! Beauté naïve, Ou flattons si bien, On exhume aussi quelque emploi ; Oui, noir ou blanc, soyons le fou du roi. Adieu donc, etc. Chaque juge est complice , Et la main de justice Plus de satire! N'osant médire, J'orne de fleurs et ma coupe et ma lyre. J'ai trop bravé nos tribunaux; Dans leurs dédales infernaux, J'entends Cerbère et ne vois point Minos, Adieu donc, etc. La faiblesse est connue : Gulliver éternue, Mais, quelle image! Non, plus d'orage; Opprimés, gémissez plus bas. Que nous fait, dans un gai repas, Adieu donc , etc. Les rêves sont pénibles : Devenons insensibles Quand tout succombe, Faible colombe, Lasse d'imiter l'aigle altier, Elle reprend son doux métier : Bacchus m'appelle , et je rentre au quartier. Adieu donc, ete. LES DEUX COUSINS, OU LETTRE D'UN PETIT ROI A UN PETIT DUC. AIR : Daignez m'épargner le reste. Salut! petit cousin-germain; D'un lieu d'exil j'ose t'écrire. La Fortune te tend la main : Ta naissance l'a fait sourire. Mon premier jour aussi fut beau : Point de Français qui n'en convienne. Les rois m'adoraient au berceau, Et cependant je suis à Vienne ! Je fus bercé par des faiseurs De vers, de chansons, de poèmes : Ils sont, comme les confiseurs , Partisans de tous les baptêmes. Les eaux d'un fleuve bien mondain Vont laver ton ame chrétienne : On m'offrit de l'eau du Jourdain , Et cependant je suis à Vienne! |