LA PETITE FÉE. AIR: C'est le meilleur homme du monde, ou J'étais bon chasseur autrefois. Enfans, il était une fois Et la terre était consolée. A Les raisins mûrissaient plus doux, C'était la marraine d'un roi Dont elle créait les ministres : Braves gens, soumis à la loi, Qui laissaient voir dans leurs registres. Du bercail ils chassaient les loups, Sans abuser de la houlette. Ah! bonne fée, etc. Les juges, sous ce roi puissant, Et par eux jamais l'innocent Ne voyait sa plainte étouffée. Jamais pour l'erreur à genoux La clémence n'était muette. Pour que son filleul fût béni, Elle avait touché sa couronne. Il voyait tout son peuple uni, Dans un beau palais de cristal, Nous éprouvons un sort plus doux : MA NACELLE. CHANSON CHANTÉE A MES AMIS RÉUNIS AIR: Eh! vogue la galère. (O doux zéphyr, sois-moi fidèle !) Eh! vogue ma nacelle, J'ai pris pour passagère La muse des chansons, Chante sur chaque bord. Lorsqu'au sein de l'orage Le Plaisir, qui m'appelle, Loin de là, le ciel change: Un soleil éclatant Vient mûrir la vendange Que le buveur attend. D'une liqueur nouvelle Des rives bien connues Eh! vogue, etc. Mais, loin du roc perfide Quel astre heureux me guide Ma fête sur ce bord. El! vogue, etc. |