Nous servions d' maîtress's et d' modèles A nos peintres gorgés d'écus. J' crois qu'à leux femm's sont fidèles D' puis qu' les modèles n' servent plus. Quand n'y a pas l' moindr' profit-z-à faire Enfin, je n' trouvons plus not' compte Vu leux misère, y aurait d' la honte crie Heureusement qu' monsieur La... CE N'EST PLUS LISETTE. AIR: Eh! non, non, non, vous n'êtes Vos pieds, dans le satin, Où faites-vous emplette? Dans un lieu décoré Votre bouche sourit D'une façon discrète : Comme ils sont loin ces jours Quand d'un cœur amoureux etc. Maîtresse d'un seigneur De l'ombre du bonheur Vous êtes satisfaite. Eh! non, etc. Si l'Amour est un dieu, En duchesse on vous traite. Eh! non, etc. LE MARQUIS DE CARABAS. (NOVEMBRE 1816.) AI: Du roi Dagobert. Voyez ce vieux marquis De loin chez nous l'a ramené. Marche en brandissant Un sabre innocent. Chapeau bas! chapeau bas! Gloire au marquis de Carabas! Aumôniers, châtelains, Les droits de mon rang, Il verra beau jeu. Chapeau bas! etc. Pour me calomnier, Bien qu'on ait parlé d'un meunier, Je crois ma maison Qui me résisterait? Quoiqu'un peu poltron, Chapeau bas! etc. Vivons donc en repos : Dire un peu son fait. Prêtres que nous vengeons, Et toi, peuple animal, Porte encor le bât féodal. Seuls nous chasserons, Du droit du seigneur. Curé, fais ton devoir; Remplis pour moi ton encensoir; Vous, pages et varlets, Guerre aux vilains, et rossez-les! |