Il faut bien qu'il s'y plaise: Oui, c'est l'humeur de Margot. S'écrîra cette brunette: A moins de douze couplets, Quoi! douze ou rien? dit un sot. Nous t'en promettons treize : A MON AMI DESAUGIERS, PRÉSIDENT DU CAVEAU MODERNE, ET DIRECTEUR DU VAUDEVILLE. Bon Désaugiers, mon camarade,' Eh va ton train, Gai boute-en-train!, Mets-nous en train, bien en train, tous en train, Et rends enfin au Vaudeville Au lieu de fades épigrammes, Malgré messieurs de la police, Force les grands à la pudeur : Dénonce tout flatteur servile A la gaîté du souverain. Sur la scène, où plus à son aise Avec toi Momus va siéger, A la barbe de l'étranger. La chanson est une arme utile Verse, ami, versé donc à boire; Il faut rassurer les amours. Nous cultivons un champ fertile MA VOCATION. AI: Attendez-moi sous l'orme. Jeté sur cette boule, Laid, chétif et souffrant; De ma bouche sortit; Le bon Dieu me dit: Chante, D'une vie incertaine Ayant eu de l'effroi, Je rampe sous la chaîne L'Amour, dans ma détresse, Mais avec la jeunesse Je le vois s'envoler. Près de beauté touchante Mon cœur en vain pâtit. Chanter, ou je m'abuse, LE VILAIN. (1815.) AIR: de Ninon chez madame de Sévigné. Eh quoi! j'apprends que l'on critique Moi, noble? oh! vraiment, messieurs, non. Je n'ai le brevet sur vélin. Je ne sais qu'aimer ma patrie... (bis.) Je suis vilain et très-vilain... (bis.) Ah! sans un de j'aurais dû naître ; Car, dans mon sang si j'ai bien lu, Ce pouvoir, sur sa vieille base, Ils étaient le grain qu'elle écrase... (bis.) Mes aïeux, jamais dans leurs terres Dans les bois n'ont fait peur aux gens. Aucun d'eux, las de sa campagne, Ne fut transformné par Merlin En chambellan de... Charlemagne... (bis.) Je suis vilain, etc. Jamais aux discordes civiles Mes braves aïeux n'ont pris part; Et quand l'Eglise, par sa brigue, i Aucun d'eux n'a signé la ligue... (bis.) Laissez-moi donc sous ma bannière, Vous, messieurs, qui, le nez au vent, Nobles par votre boutonnière, Encensez tout soleil levant. J'honore une race commune; Je n'ai flatté que l'infortune... (bis.) LE VIEUX MÉNÉTRIER. (NOVEMBRE 1815.) AIR: C'est un lanla, landerirette. Mais pour sage on me renommę, |