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Monsieur,

J'ay rassemblé toute ma judiciaire pour examiner la tragi-comédie intitulée le Berger d'Amphrise (1); mais j'ay toujours peur des mauvais interprétateurs. Voicy ce que j'ay effacé :

Acte 1, scène 1" : Que n'alliez-vous à Delphes charlatans; vous y auriez là débité des oraoù vous avez un temple qui fait vivre tant de cles: c'est un bon metier pour attraper l'argent grand prestre a dit tant de menteries depuis que des credules. Apollon répond: Mon fripon de je ne l'inspire plus que le metier de prophete ne vaut plus rien; il n'y a pas de l'eau à boire. Cet endroit auroit esté susceptible de mauvaises applications pour la religion en général.

Mesme scène, Apollon parle de Marsias qu'il veut supplanter auprès de Midas, et dit que Marsias en impose à Midas et à toutte sa cour qui le regarde comme un génie du premier ordre. Il ose se préférer à moy et mettre les danses et les chansons qu'il a apprises à quelques malheureux satires au-dessus de tous les talents que j'inspire aux hommes. Je ne sçais pourquoy j'ai effacé ces

J'ay mis, crainte d'un mauvais geste : Se met- paroles qui sont très innocentes en elles-mesmes; tant la main sur le cœur.

A la fin de la mesme scène, il y a une allusion au loup, qui a sa délicatesse d'application; je l'ay sousligné.

Scène 3, la mère parle et dit :

Je sors pour vostre affaire.

J'ay effacé ces mots, qui m'ont paru trop grossiers par rapport à la délicatesse des autres expressions, et qui pourroient y donner un sens materiel.......

je crains les idées des mauvais génies qui pourroient faire tomber cet endroit sur quelques personnes de la cour. Vous le rétablirez si vous le jugez à propos.

Scène 3. Marsias parle un langage figuré à l'excès, à peu près dans le goust de celuy de Fontenelle, la Motte et l'abbé Doutteville. Je ne l'ay point effacé, parce que ce langage que l'on ridiculise a déjà esté ridiculisé dans l'Eloge de Torsac et le Dictionnaire néologique qui ont esté imprimés avec permission: il ne s'agit que d'une que

Scène 9, à la fin, j'ay effacé ces paroles, dont le relle de littérature, et je crois qu'il ne faut pas chant est toujours dangereux :

Et mettre, belle jardinière,

Sans dessus dessous, sans devant derrière.

Scène 12, vers la fin, j'ay retranché ces mots : jusqu'à la vache du compère Panier dont on parlera à jamais en disant qu'il n'en faut pas parler, parce que j'ay eu peur que l'application ne tombast sur M. Panier d'Orgeville, qui se plaignit dans le tems de la chanson de La Vache à Panier. J'ai l'honneur, etc. L'abbé CHERIER. Le 18 août 1726.

donner atteinte en cette occasion à la liberté de la république des lettres; mais j'ay cru qu'il falloit

vous en avertir.

Acte 2, scène 4. Momus endosse l'habit d'Arlequin. - Delius: je n'en ai point veu de si ridicule. Momus répond : C'est pourtant celui de la cour. Il me paroist que c'est manquer de respect à la

cour.

Scène 5. Midas parle d'Apollon connu sous le nom de Delius et dit : cet homme là n'est bon

(1) Pièce en trois actes et en prose, de de Lisle, représentée au Théâtre-Italien le 20 février 1727.

qu'à faire mal à propos le docteur; c'est luy rendre un mauvais service de vouloir le tirer de ses bergers. Ces sortes de gens qui sont bornés le regardent comme un oracle, et ce ne seroit qu'un pédant à ma cour. Plus bas, Midas répond: Je ne puis vous rien refuser. Écoutez, il me vient une pensée; je veux luy donner une place de comedien chez moy; il est assez bien fait, et je le crois propre à ce metier. Vous devinez bien l'application; on m'en auroit fait un crime, si je l'avois passé.

Acte 3, scène 4, en parlant des décisions de la postérité: Il s'agit bien des jugements de la postérité; il n'est question icy que de celuy des roys. J'ay cru qu'il y avoit dans cet endroit une insulte aux jugements des roys, qui doivent toujours regarder la postérité.

Mesme scène, j'ay effacé brutallement les flons flons, quoiqu'ils soyent nécessaires dans le divertissement pour faire le contraste des bergers de Delius et des satires de Marsias. Vous aurez la bonté de les rétablir pour ces pauvres comédiens, car sans cela la pièce tomberoit.

Scène 5. Vous sçavez que la raison d'un roy, et d'un roy amoureux, n'est pas aisée à gouverIl ne faut pas trop badiner avec la raison des roys, sur lesquels on ne doit pas se répandre en principes.

ner.

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Je ne vois beaucoup d'endroits à corriger dans la pièce intitulée le Contraste de l'amour et de l'hymen (1).

Acte 1er, scène 1. J'avois envie d'effacer: Voilà une fille que je compte mettre de moitié de tous les divertissements que je prendray aujourd'huy; mais l'explication qu'Arlequin donne dans le moment lève l'équivoque.

Scène 2. J'ay effacé : c'est le magazin des filles et on va s'y pourveoir. Quoique la chose soit vraye, il n'est pas à propos de la publier.

Acte 2, scène 2. Vous logerez au Marais, moy au faubourg, nous aurions une autre maison dans un autre quartier de Paris, où nous nous

(1) Comédie en trois actes et en prose, avec divertissement, de Saint-Foix, représentée au Théâtre-Italien, le 7 mars 1727.;

rassemblerions secrettement une ou deux fois la semaine pour soupper teste à teste. Cette imagination de séparation a esté effectivement réalisée dans le mariage de M. Remon avec Mme Rondet, des galleries du Louvre. Son contrat de mariage porte effectivement que Me Rondet demeurera dans sa maison particulière, et M. Remont dans une autre, et qu'ils se verront deux fois la semaine chez leurs amis communs. J'ay l'honneur de vous faire sur ce sujet deux observations.

La première est de sçavoir s'il n'y a pas d'inconvénient de jouer sur le théâtre le mariage d'un particulier tel que Remond, dont tout le monde est instruit.

La deuxième est de sçavoir si de telles séparations ne blessent pas les bonnes mœurs. Vous aurez la bonté de décider.

Acte 3, scène 3. J'ay effacé ces mots : Sçavezvous que je puis estre demain madame la présidente? J'ay eu peur de l'application de la Fillon, et des mauvais sujets de gaillardise que ces paroles pourroient exciter.

Au reste, tout ce qui me frappe, c'est que le fonds et le caractère de la pièce ne roulle que sur une séparation qui est assurée et établie par le dénouement, et comme les séparations sont odieuses on pourra peut-être se formaliser de ce que l'on établit une chose odieuse; mais je me suis fait la réponse à moy-mesme, fondé sur ce qu'il y a beaucoup de séparations autorisées par le parlement, et qu'il faut mesme qu'il y en ait dans le commerce de la vie.

J'ay l'honneur d'être, etc.
Le 27 février 1727.

L'abbé CHERIER.

J'ay oublié de vous marquer que dans le 2o acte, scène 8, j'ay effacé ces mots : Il n'y en a point de plus interessant pour le public que d'estre propriétaire d'une belle femme dont chacun tasche d'avoir l'usufruit. La pensée est pourtant délicate.

Monsieur,

Les Italiens peuvent représenter selon moy leur Philosophe marié (I). Il y a quelques corrections à faire qui osteront quelque lustre à la pièce. Vous en jugerez.

(1) Ce n'est pas celui de Destouches, qui fut représenté sur le théâtre des Fossés-Saint-Germain le 15 février 1727; mais il s'agit probablement d'une parodie: la date de la lettre l'indique.

Acte I", scène 1". Flaminia vieille, en parlan d'un jeune ecolier son pensionnaire dit: Et si mon mary me laissoit le soin de l'instruire, j'en tirerois partie (sic). Le mot de partie n'est-il point équivoque? Elle continue: Je luy apprendrois en badinant ce que mon mary ne luy apprendra jamais.

l'autheur a changé le titre et a refondu quelques endroits qui servent à la conduitte de sa pièce et qui sont sans reproche.

Vous vous souvenez sans doutte de toutes les agitations que cette pièce causa dans le public : le personnage de Polidecte, grand prestre et grand scelerat, frappa tous les mauvais et petits esprits, Mesme scène, j'ay effacé : C'est une cire molle qui en firent des applications ridicules et impertique ce garçon là ; il ne faudroit que la sçavoir pé-nentes. On fut obligé de porter l'examen de la trir, manier; mais ce n'est pas là l'ouvrage d'un pédant; je conseillerois qu'on le remist entre les mains des femmes jusqu'à ce qu'il fust tout à fait formé. Hé! fy, c'est un meurtre de l'avoir sevré si tost; il n'a que dix-huit ans. Je me suis imaginé, peut-être sottement, que l'on pourroit appliquer ce trait à............ (1).

Mesme scène : Il faut des instructions tirées de l'usage et de la nature. J'ay effacé la nature.

Mesme scène, en parlant d'une jeune fille, elle feroit bien des versions. J'ay laissé cet endroit et quelques autres équivoques qui ne portent pas trop vivement; mais j'ay effacé celuy-cy: Jay surpris le comte grimpant à l'espalier; mademoiselle vostre fille le tenoit de peur qu'il ne glissast.....

Scène 3. J'ay passé : les livres de galanterie faits par les abbés.

Mesme scène Qui troquent leur patrimoine contre une gigue bien dansée. Je l'ay laissé, parce que cela est vray.

Scène 7. J'ay effacé un employ d'abbé, qui est trop avilissant.

Acte 3, scène 7: Elle a étudié plus avec la nature qu'avec la philosophie. J'ay effacé la na

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pièce jusqu'à S. E. Mgr le cardinal de Fleury, et
cependant après l'avoir mis deux ou trois fois dans
le creuset, on trouva dans Corneille et dans Racine
des caracteres de scélérat plus marqués que dans
celuy de Polidecte, en sorte qu'on ne changea
qu'un seul mot dans toute la tragédie, qui est
dans l'acte 4, scène 4. Hercule y parle des dieux
et de leurs ministres.

Je sçais d'avec les Dieux distinguer leurs ministres,
Je les respecte tous sans rien examiner.

Au lieu de mettre sans rien examiner, il fut décidé, et très-sensément, qu'il falloit mettre sans les examiner.

Après ce petit changement qui, comme vous voyez est très-léger, on joua la pièce avec toutes tement; mais on ne la joua pas longtemps, parce les horreurs qui ne révoltèrent pas le public si forde trois mois. L'autheur a profité de ce temps pour qu'il manqua un acteur qui s'absenta pendant plus limer son ouvrage qui me paroist pas dans les regles. Il est vray qu'il conserve dans la piece que l'on vous présente tous ces traits hardis qui avoient fourni matière à critique : j'ay l'honneur de vous les rapporter, affin que vous puissiez vous les rappeler pour en juger.

Acte 1o, scène 1r. Polidecte parle à son confident:

Reponds moy des soldats, je te reponds des Dieux.
Si la Reyne et le peuple attendent leur réponse,
Rassure les esprits, c'est moy qui les prononce.
Mesme scène :

J'ay des Dieux que je sers appris à me vanger,
Acte 3, scène 6.

Et

etc.....

Pour haster ma vangeance, abandonnons ce lieu
soyons à la fois le ministre et le Dieu.
Il y avoit dans les premières représentations

(1) L'abbé n'a pas achevé, sûr apparemment d'être Boissy, représentée pour la première fois au Théâtrecompris à demi-mot, et même sans mot. Français, le 15 janvier 1727. V. les Euvres de Boissy.

(2) Tragédie en cinq actes et en vers, par Louis de Paris, Prault, 1738-1742.

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Monsieur,

L'abbé CHERIER.

le mot d'oraisons, parce que les oraisons funebres sont consacrées à la chaire, et par conséquent à la religion. L'autheur pourra mettre éloges au lieu d'oraisons, et alors on croira que l'on parle des eloges funebres de Torsac.

Acte 2, scène 1". Le faux sçavant dit : Je n'ay point l'esprit propriétaire. Il me semble que Fontenelle ou la Motte ont lasché cette expression de métaphore outrée; mais en tout cas, ils méritent bien d'estre ridiculisés. Ainsy je ne l'ay point effacé.

Scène 2. Le faux sçavant dit: J'iray moy mesme au premier jour presenter un projet au ministre dont je suis fort connu. Ce ministre ne peut estre un autre ministre que Mgr. le cardinal de Fleury, qui ne doit point estre cité dans ces gueuseries de théatre du moins je crois qu'il pense ainsy. Je l'ay effacé.

On critique une grammaire italienne que j'ay approuvé, mais je crois qu'il faut donner la liberté aux autheurs de se piquer et de crier l'un contre l'autre, pourveu qu'ils ne se mordent et ne s'égratignent pas l'un l'autre.

Il semble que l'autheur veuille mordre un peu le chevalier de Rohan et Voltaire sur la bastonade. Il dit: Cherchez moy une bonne querelle d'Allemand à Pseudomatte et donnez luy son brevet de

On peut représenter la piece intitulée le Faux sçavant (1). L'autheur vous l'a présenté, il y a plus de six mois : j'en retranchay un bon huitieme, parce qu'elle estoit farcie de portraits satiriques, qui portoient leur application sur beaucoup de gens de distinction. Depuis ce temps-là l'autheur a refondu son ouvrage qu'il fait paroître aujour-poëte (1). On luy répond en galant homme, et on

d'huy suivant les corrections que j'y avois fait. Voicy cependant quelques remarques que j'y ay fait :

Prologue, scène 4, je trouve le portrait du président du Puis dans la représentation que Cidalise fait à son mari sur son goust outré pour les spectacles et pour les autheurs: Doit-on, dit-elle, quand on a tant d'autres devoirs essentiels à remplir, s'amuser à faire une méchante comedie?etc., etc. Je sçais bien que ce caractère convient parfaittement au président du Puis, mais je ne l'ay point effacé, parce qu'il peut tomber sur plusieurs autres personnes de distinction, qui sont de ce goust et de cette trempe. Vous en déciderez. Acte 1o, scène 8. On parle d'un autheur qui écrit des oraisons funebres d'un stile guay, couppé, enjoué et epigrammatique (2). J'ay effacé

(1) Au-dessus du mot oraisons, on lit effacer, écrit d'une autre main que celle de l'abbé.

(2) Comédie anonyme, en cinq actes et prologue, représentée au Théâtre-Français en 1728.

dit: Quelle indignité ! Non, j'ay l'ame trop noble pour recourir à une voye si injuste. Je ne trouve personne qui puisse s'offenser de ce discours, car tous nos meilleurs poëtes ont fait leur épreuve sur le baston Despreaux, Rousseau, Voltaire. Ainsy nos petits poëtes se trouveroient très heureux, s'ils pouvoient en essaier à d'aussy bon titre. D'un autre costé, M. le chevalier de Rohan ne peut pas se formaliser d'une correction qui ne s'appliquera pas, et qui est très sensée. Ainsy je laisse

cet endroit.

Scène 8. On demasque le faux sçavant, et on fait connoître qu'il se donne un ouvrage qu'il n'a pas fait, qui est intitulé les Lettres galantes et satiriques. Il est aisé de voir que l'autheur veut parler des Lettres persannes, que l'on donne dans un certain monde littéraire à M. de Montesquieux, et que d'autres soutiennent n'estre pas de luy. L'autheur avoit cru deguiser les Lettres persannes sous le nom de Lettres chinoises, mais voyant que

(1) Au-dessus de ce passage, on lit encore: effacer.

sa finesse estoit trop grossière, il a mis Lettres | tation si les comediens et comediennes avoient galantes et satiriques. L'enveloppe qu'il met dans quelque réputation...... ce dernier titre peut oster quelque soupçon, mais il ne l'oste pas entierement. On jugera bien que l'on a voulu parler des Lettres persannes. Mais, en tout cas, il n'y a pas grand mal, d'autant plus que M. Mallet, illustre membre de l'Académie françoise, a cru avoir fait faire abjuration des Lettres persannes à M. le président de Montesquieux, lorsqu'il le remercia au nom de l'Académie.

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La pièce intitulée la Réunion forcée (2) n'est autre chose que le mariage de la Duclos, jadis bonne comédienne, aagée de soixante-cinq ans ou environ, qui a epousé un jeune et mauvais comédien, aagé de vingt-trois ans ou environ, et qui, à cause de la platitude de ses talents, a esté chassé de la comédie avec connoissance de cause. Il s'appelle Duchemin, et est fils d'un fort honneste homme de comédien (car il faut rendre justice à

La comtesse, qui est la Duclos, dit en parlant des avocats: Quelques-uns des plus spirituels s'erigent plus tosten suppost de Thalie que de Themis, et preferent les traits brillants de leur esprit à la simple exposition de leur sujet, etc. Il y a icy une tirade contre les avocats qui peut être vraye, mais dont ils se plaindroient amerement au parlement qui prendroit leur fait et cause: une bagatelle peut devenir sérieuse, surtout avec certainnes personnes qui le prennent sur un certain ton.

Scène 3. En parlant de la taille du procureur, Finette dit: A sa rotondité on le prendroit pour un president [j'ay effacé ces mots], parce que les presidents à mortier, avec lesquels il ne faut pas badiner, affectent de faire le gros ventre, et le président de Lubert se formaliseroit avec raison: ce seroit bien pis que les gazettes à la main.

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Extrait d'une lettre de M. l'abbé Cherier, écrite à M. Herault, au sujet de deux pièces, dont l'une est intitulée Polichinel, roy des Silphes, et l'autre, Polichinel à la guinguette. Polichinel vous presente deux pièces d'esprit, tout le monde). C'est donc icy une espèce de cha-Polichinel, roy des Sylphes, et l'autre, Polichinel sous le nom de comedie, dont l'une est intitulée

rivary, une espèce de tapage sur un mariage aussy disproportionné.

La Duclos a voulu faire casser son mariage à

l'officialité. Le mariage a esté déclaré bon.

à la guinguette. Je prévois en grand general que cette pièce allarmera la cohorte des comédiens françois et italiens : il y a raison de part et d'autre. Est-il permis à Polichinel d'avoir de l'esprit en voir si on doit permettre les representations qui de petit peuple, polisson, remply de mauvaises Il peut avoir un esprit grossier, un

La question que vous avez à décider est de sça

attaquent les personnes vivantes, parce que cela pourroit donner atteinte à leur réputation. Jusqu'à présent j'ay esté assez regulier et mesme scrupuleux sur cet article.... Mes lettres en font foy.... J'aurois encor le mesme scrupule sur la répu

(1) En interligne : effacer.

pointes basses et trivialles; mais pour esprit en tant qu'esprit, delicat, railleur, il semble que ce soit l'apanage des grands théatres.

Est-il permis à Polichinel de jouer des comédies! Les comediens n'ont-ils pas un droit exclusif! leur établissement, leurs patentes enregistrées, à ce que je crois, au parlement, ne les constituent-ils Théâtre Italien le 1 août 1730. Bibl. Imp. ms. Soleinne. pas précisément pour jouer les comédies et les

(2) Comédie en un acte et en prose, représentée au

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