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d'action, bien sage de style, bien pur d'intentions. L'intérêt y perd ce que la morale y gagne, et nous avons cherché en vain quelque chose qui justifiât la bonne volonté de l'auteur. Yvonnette est la première histoire d'une série qui sera comprise sous le titre de le Livre de la famille. Nous espérons que les épisodes suivants offriront plus de variété et plus d'originalité.

Francis Sauveur (1) est un début. M. Léon Walras a écrit une modeste histoire, sans prétention, en cherchant le style de M. J. Sandeau. L'analyse du sujet serait difficile; l'auteur a voulu développer un sentiment. L'amour et l'amitié se trouvent en présence dans cette histoire, mais l'amitié a le grand rôle. Claire donne sa vie à Édouard du Rosier qui, après quelque temps de bonheur, la quitte pour se marier. Francis Sauveur console l'abandonnée et veut guérir par les soins de l'amitié les plaies que l'amour a laissées dans ce cœur de femme. L'entreprise est noble, mais nous paraît délicate. Cette réserve du consolateur pourra bien ne durer que jusqu'au prochain roman de M. Walras. L'auteur a placé en tête de sa nouvelle une préface un peu ambitieuse, une préface de Cromwell qui ne nous semble pas à sa place. Le lecteur ne trouvera aucun rapport entre cette esthétique du début et l'œuvre qui suit. Francis Sauveur n'a pas besoin de ces précautions oratoires; il développe sagement l'intérêt qui l'anime et parle un langage simple, sans effets, sans fracas. Il charme et émeut par des procédés connus et n'a

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que faire de sa préface. Cette profession de foi de l'auteur devait précéder un livre plus audacieux; telle qu'elle est cependant, elle nous plaît. M. Walras y montre des qualités de style supérieures à celles de son roman; il a des pages énergiques. La fin de cette préface, adressée au « jeune homme laborieux et pauvre, préoccupé de l'avenir de l'art, nous a fait plaisir. On nous avait dit que cette race ardente disparaissait; elle vit encore et s'intéresse aux jeunes livres qui vont éclore sous les galeries de l'Odéon; ce mouvement de l'auteur est plein de générosité. La phrase vibre et part d'un cœur jeune. Peu de livres aujourd'hui contiennent une émotion vaillante qui ne craint pas de se répandre au dehors; M. Walras a fait un livre de vingt ans. Il arrête son frère qui passe et ne craint pas d'être

(1) Francis Sauveur, par M. Léon Walras. Paris, E. Dentu.

ridicule en lui disant : « Sois un honnête homme, indépendant et fier. » Cette préface n'est évidemment pas le dernier mot de la doctrine littéraire de l'auteur; mais nous comptons bien que les dernières pages seront toujours vraies pour lui.

L. LAURENT-PICHAT.

NOUVELLES LITTERAIRES DE LA GRANDE-BRETAGNE.
Monsieur le directeur,

Si vous avez résolu de me faire des affaires avec les auteurs et les éditeurs des ouvrages dont je rends compte, vous auriez dû m'en prévenir d'avance; j'aurais au moins su à quoi m'en tenir. Voilà qu'on me rend responsable ici des coquilles de vos compositeurs, et qu'on me cherche noise pour des fautes d'impression auxquelles je n'ai eu aucune part; aucune, car vous savez, quoi qu'on ait pu dire, que mon écriture est d'une netteté irréprochable. Je vais vous en donner l'énumération sommaire, afin que vous vous en souveniez dans l'erratum.

P. 67, 2° ann., au lieu de Pultick, lisez Puttick. au lieu de et nonobstant, lisez ce nonobstant.

90,

90,

- 114,

- 162,

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au lieu de Bekistun, lisez Behistun.

au lieu de exclusions, lisez conclusions. Veuillez avoir la complaisance d'insérer ces

petites rectifications, et alors je reconnaîtrai que l'honneur est satisfait.

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Puisque j'ai été ainsi amené à parler de cette

île escarpée et sans bords, » comme le poëte la désigne, je vous dirai que lady Bulwer Lytton vient encore de mettre le public au courant de ses tribulations domestiques. Cette dame s'affiche tellement qu'elle n'excite plus aucune sympathie (1). Ceux qui auraient été le plus disposés, il y a quelfait et cause contre le noble baronnet, l'abandonques années, à épouser sa querelle et à prendre nent aujourd'hui et ne veulent avoir rien de commun avec une personne qui vise uniquement à des succès de scandale.

M. Green est un touriste anglais (2); le voilà un

(1) The World and his wife, or a person of consequence; a photographic novel, by Lady Bulwer Lytton. 3 vols. 8vo. London, Skeet.

(2) Scenes from Paris, by V. Green. 1 vol. 8vo.

beau matin pénétré de la conviction que ses concitoyens ne connaissent pas suffisamment Paris, et qu'il est destiné à refaire leur éducation sous ce rapport. Il endosse son havre-sac, s'embarque et arrive sans encombre à l'hôtel Meurice. M. Green n'est pas exclusivement voué au culte du roastbeef et du bottled stout; il peut dîner chez Richefeu et prendre goût aux omelettes soufflées. Après le des sert, comment passer la soirée? Voilà le café des Aveugles... Pas assez distingué. Si nous allions au spectacle? Notre touriste se plante devant les affiches, et cherche à deviner, d'après le titre de chaque pièce, l'intérêt qu'elle peut offrir et les chances qu'il aura de s'amuser. Muni de son dictionnaire de poche, il fait en un quart d'heure un cours complet de langue française, et reconnaît une foule d'expressions qui n'ont pas encore reçu la sanction de l'Académie. Vous m'avouerez, avec M. Green, que si le titre d'un ouvrage est destiné à donner au lecteur une idée du contenu, les indications des affiches de spectacle sont fort insuffisantes. Rien de plus énigmatique, de plus sphinx que ces grandes pancartes. Représentez-vous un honnête enfant d'Albion cherchant dans son Nugent la signification de :

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Turlututu. » — « Petit bonhomme vit encore." Quatre-vingt-dix-neuf moutons et un Champenois. Riquiqui. Ce sont, comme vous le savez, des pièces fort amusantes, mais je défierais bien le lexicographe le plus distingué de me dire, à la seule inspection de l'énoncé, si ce sont des tragédies ou des comédies. M. Green, habitué aux études classiques, scholar s'il en fut jamais, décida de prime abord, et d'après les lois de l'onomatopée, que la première et la dernière des deux pièces indiquées sur la précédente liste devaient être de larmoyants mélodrames. En effet, de même que dans le Philoctète de Sophocle, on rencontre à chaque instant des exclamations comme

παππαππαππαπαι

ἀτταταί, etc.,

de même, disait-il, le vocable « Tur-lu-tu-tu » est évidemment l'expression d'une colère concentrée, mêlée d'ironie. Je dis ironie, car, s'il faut en croire le maître de philosophie de M. Jourdain, ❝ si vous voulez vous moquer de quelqu'un, vous ne sauriez lui dire que U. » Quant à « Riquiqui, » il voyait dans ces trois syllabes une nuance tout opposée

du sentiment tragique. C'était l'éclat de rire satanique, la joie infernale éclatant dans toute sa force. Honnête M. Green: je ne veux pas le suivre plus loin que le péristyle du théâtre des Variétés, où les marchands de contremarques l'abordent, et où, en s'entendant qualifier de « drôle de pistolet, » il ne peut comprendre en quoi il ressemble à une arme à feu.

Paulo majora canamus. M. Gladstone, au milieu des soucis et des tracas de la vie politique, n'abandonne pas le culte des lettres (1). Que dis-je, n'abandonne pas? Il faut tout l'enthousiasme d'un véritable savant pour pouvoir traiter d'Homère avec tant de détail, d'exactitude et de goût en pleine session parlementaire, lorsque la question des Indes, le bill sur les juifs et l'arrestation du mandarin Yeh absorbent l'attention générale. Dieu merci, il y a encore des gens capables d'apprécier ce beau livre et de l'étudier con amore. Il y en a aussi qui trouvent le temps d'aller à la National gallery, où l'exposition annuelle des tableaux et des sculptures est en ce moment ouverte. Cette année-ci les ouvrages envoyés ne sont pas trèsbons, et il me serait impossible de vous signaler des compositions hors ligne; mais, d'un autre côté, il n'y a pas de croûtes, pas de platitudes, et c'est déjà quelque chose. Aurea mediocritas.

J'ai l'honneur d'être, etc. GUSTAVE MASSON. Harrow on the Hill, 29 mai.

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conservées; un poignard à manche d'or, une boîte | lier. Parmi ces travaux utiles, je me fais un plaisir en or avec inscriptions hiéroglyphiques, deux lions en or, quelques statues de bronze et divers bas-reliefs relatifs aux dynasties primitives de l'Égypte. Le vice-roi d'Égypte, Saïd-Pacha, a ordonné la formation d'un musée égyptien, et a créé à cette occasion M. Mariette, conservateur général de tous les monuments historiques de l'Égypte.

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.

Les arts industriels du moyen âge et de la Renaissance, par ALFRED DARCEL. Paris, V. Didron, 1858, in-8 de 76 pages.

Il y a longtemps que l'on a entrepris l'histoire de l'art en écrivant celle des artistes; mais l'histoire de l'art par l'examen, la comparaison, la description de ses différentes œuvres est une chose presque nouvelle. Des collections de médailles, de statues et de quelques autres objets appartenant à l'antiquité, des galeries de tableaux pour le moyen âge et les temps modernes, voilà à peu près tout ce qu'on recherchait, tout ce qu'on possédait au commencement de ce siècle. L'étude a pris depuis quelque temps une direction plus sérieuse, elle a généralisé ses efforts. Tous les produits de l'art, pour chaque pays et pour chaque époque, ont été réunis avec patience, classés avec soin et discernement; on peut les rapprocher, les apprécier, et la lumière se fait peu à peu. Certes, la pensée écrite est le plus précieux témoin que l'homme laisse de lui-même; mais que de révélations aussi peuvent sortir de la pensée sculptée ou peinte, que le marbre, l'airain, le bois, la toile ont transmise ou transmettent à la postérité!

L'Angleterre, qui a donné le premier exemple d'une grande exposition des œuvres modernes de l'art et de l'industrie, a eu l'idée d'une exposition historique. Les collections particulières ou publiques de la Grande-Bretagne ont fourni les monuments d'art les plus précieux, depuis les temps primitifs jusqu'à nos jours, et c'est à Manchester que toutes ces richesses ont été concentrées et livrées aux regards des curieux. De notre France, quelques personnes passionnées ou privilégiées ont seules visité la belle exposition de Manchester. Aussi les descriptions qui en ont été données, et qui peuvent nous la faire apercevoir en quelque sorte de loin, ont pour nous un prix tout particu

de signaler l'excellente notice de M. Alfred Darcel, qui concerne les arts industriels, ou, comme disent les Anglais, l'art ornemental. M. Darcel réunit les meilleures conditions pour bien voir et pour bien juger : il est artiste habile et archéologue expérimenté; de plus, ce qui ne gâte rien, il sait rendre sa pensée en bon style, il est méthodique, clair et aussi intéressant qu'on peut l'être en semblable matière.

Qu'on me permette de faire connaître en quelques mots la brochure de M. Darcel. La perfection n'est point de ce monde, et notre auteur regrette qu'à l'exposition de Manchester les objets de même nature se soient souvent trouvés séparés; mais il convient lui-même que la condition expresse imposée par certains prêteurs que leurs collections seraient présentées au public dans leur ensemble, sans pouvoir être démembrées, rendait ce mal nécessaire. Il regrette en outre que certaines branches des arts industriels, la ferronnerie (sauf les armures), la calligraphie, la miniature, la reliure, avant le XVIe siècle, la marquetterie, la peinture sur verre, etc., n'aient pas été ou aient été trèsimparfaitement représentées à Manchester. Mais... pour compenser ces lacunes, que de curieux sujets d'étude, que de raretés, que de chefs-d'œuvre !

M. Darcel a décrit les objets les plus remarquables de l'exposition de Manchester, en suivant une classification fondée sur le rapport que telle ou telle industrie peut avoir avec la sculpture ou l'art du relief, avec le dessin, ou l'art de la ligne, avec la peinture, ou l'art de la couleur. Il a passé spé– cialement en revue les ivoires, les bronzes, les bijoux, les travaux de gaînerie, les émaux, les broderies, les faïences, les grès, les porcelaines, les verres, les armures, en appréciant avec goût et avec érudition soit la valeur, soit l'âge des divers échantillons qui lui paraissaient dignes d'attention.

Je ne puis suivre ici M. Darcel dans son examen détaillé des trésors de Manchester. La conclusion que cet examen lui fournit est assez triste. Suivant lui, de la comparaison des monuments que nous ont laissés l'antiquité, le moyen âge et la Renaissance, en fait de toreutique, de glyptique, de hucherie, de ferronnerie, d'enluminure, de marquetterie, etc., avec les œuvres modernes, il résulte que la plupart des industries artistiques des temps passés sont mortes, que l'industrie a chassé l'art

Sonnets humouristiques, par JOSEPHIN SOULARY, édition revue et complétement refondue par l'auteur. Lyon, H. Scheuring, 1858, Iv et 160 p. in-8.

de son domaine, et que sous beaucoup de rapports, I saïques qui le décoraient, divers sarcophages avec loin de faire mieux que nos devanciers, nous som- bas-reliefs, et enfin les ruines de Bordj-el-Arif, mes réduits à les copier ou à les imiter. Bien que situées dans la régence de Tunis. M. Darcel ait mis peut-être quelque sévérité à juger nos produits actuels, c'est là une proposition qui, si on la restreint à ses véritables limites, si on la maintient dans le cadre spécial qu'elle comporte, ne me paraît guère contestable; mais avant d'en tirer des conséquences au profit du passé, il faudrait examiner si, sur certains points, l'industrie et l'art à sa suite ne se sont pas déplacés, si, comme une sorte de compensation, à des industries artistiques perdues par le changement des besoins et des habitudes de la société, d'autres industries artistiques n'ont pas succéde de nos jours.

F. BOURQUELOT.

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Foy. Inscriptions arabes de la province de Constantine, par M. A. Cherbonneau. - Liste des inscriptions latines recueillies dans la province de Constantine, par le même. -Notes sur des fouilles faites à Lambèse par le capitaine Moll.-Quelques inscriptions trouvées au même lieu, par le même. - Sur l'emplacement de plusieurs villes

Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises et avec éloge des poésies de M. Soulary; nous n'avons donc aujourd'hui qu'à annoncer cette charmante édition, sortie des presses bien connues de M. Louis Perrin. Elle n'a été tirée qu'à 200 exemplaires. C'est un vrai bijou, non pas de bibliomane, mais de bibliophile.

Les colins, par PIERRE PICHOT, Paris, 1858, typ.'
Hennuyer, in-8.

Ce travail est la réimpression d'un très-intéressant article de la Revue Britannique, dû à la plume laborieuse du fils de l'habile directeur de ce recueil. Cette excellente monographie est la pretroduction est tout à fait de circonstance, car pour mière sur ce sujet qui ait paru chez nous. L'inremplir nos tirés épuisés on s'occupe en ce moment, en France, de l'introduction du colin, oiseau charmant auquel les gourmets de l'Amérique du Nord reconnaissent une chair délicieuse. - Il est

fort possible que nous puissions bientôt en juger

nous-mêmes, car tout fait espérer que les essais d'acclimatation partielle, tentés par M. Deschamps dans le Limousin, et par M. Gérard à

Paris, obtiendront un succès complet.

PUBLICATIONS NOUVELLES.

LIVRES FRANÇAIS.

Arnaud. Recherches sur l'abbaye de la Jeunesse, à Forcalquier.
Marseille. In-8.

Babou. Les Païens innocents, nouvelles. Paris, Poulet-Malassis

et de Broise. In-12.

Barry. Lettre au sujet d'une monographie des poids inscrits des

villes du midi de la France. Toulouse, A. Chauvin.

romaines de la subdivision de Batna, par le capi-Barthélemy (De). La Noblesse en France avant et depuis 1789.

taine Payen. Fac-simile de l'épitaphe de MatroInscription de Kasbat.

nica.

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Les planches sont fort curieuses; nous signalerons entre autres celles qui représentent un bouclier touarig, le tombeau de Præcinius et les mo

Paris, Librairie nouvelle. Grand in-18.

Blanc (Ch.). Le Trésor de la curiosité, précédé d'une lettre à l'auteur sur la Curiosité et les Curieux. Tome II. Paris, veuve J. Renouard. In-8.

Brosses (De). Lettres familières écrites d'Italie à quelques amis en 1739 et 1740, avec une étude littéraire et des notes par

Hippolyte Babou. Tome II et dernier. Paris, Poulet-Malassis et de Broise. In-12.

Bussy-Rabutin. Correspondance de Roger de Rabutin, comte de Bussy, avec sa famille et ses amis (1666-1693). Nouvelle édition, revue sur les manuscrits et augmentée d'un très-grand nombre de lettres inédites, avec une préface, des notes et des tables, par Ludovic Lalanne. Tomes I et II. Paris, Charpentier. Grand in-18. L'ouvrage aura 8 vol.

Caumont (De). Voyaige d'oultremer en Jhérusalem, l'an M CCCC XVIII, d'après le manuscrit du Musée britannique, par le marquis de La Grange, membre de l'Institut. Paris, A. Aubry. In-8.

Cervantes. L'Ingénieux chevalier don Quichotte de la Manche, par Michel Cervantes. Traduction nouvelle. Paris, Furne. 2 vol. in-8.

Chartier. Chronique de Charles VII, roi de France. Nouvelle édition, par Vallet de Viriville. Tome I. Paris, P. Jannet. In-16.

Chennevières (De). Notes d'un compilateur sur les sculpteurs et les sculptures en ivoire. Amiens, imp. Lenoel-Hérouart. In-8.

Colombey. Ruelles, Salons et Cabarets. Histoire anecdotique de la littérature française, par Émile Colombey. Paris, Delahays. In-16.

Dessalles. Histoire du Bugue. Périgueux, Dupont et Ce. In-8. Droz. Histoire du règne de Louis XVI, précédée d'une Notice sur l'auteur par M. Emile de Bonnechose. Paris, veuve Jules Renouard. 3 vol. grand in-18.

Fleury (E.). Introduction historique, chronologique et statistique, aux rues anciennes et modernes de la ville de SaintQuentin. Laon. In-8.

Flottes. Supplément à l'ouvrage intitulé: Etude sur Daniel Huet, évêque d'Avranches. Montpellier, imp. Boehm. In-8. Gringore. Euvres complètes, réunies par MM. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon. Tome I: Œuvres politiques. Paris, P. Jannet. In-16.

King. Modèles de calices du XIe au XIVe siècle, mesurés et dessinés sur les originaux à la grandeur de l'exécution. Texte. Paris, Victor Didron. In-4.

La Borderie (De). La Flèche de Notre-Dame de Vitré, son histoire et son rétablissement. Rennes, imp. Catel et C. In-12, 22 p.

Mahmoud Effendi. Mémoire sur le calendrier arabe avant l'islamisme, et sur la naissance et l'âge du prophète Mohammed. Paris, Imprimerie impériale. In-8. Mémoires de Marguerite de Valois, suivis des anecdotes inédites de l'histoire de France pendant les xvie et xvIIe siècles, tirées de la bouche de M. le garde des sceaux du Vair et autres, publiés avec notes par Ludovic Lalanne. Paris, P. Jannet. In-16 5 fr.

Péricaud. Notice sur Jean Perréal, dit Jean de Paris. Lyon, A. Brun, Richarme.

Renée. Mme de Montmorency, mœurs et caractères au XVIIe siècle. F. Didot frères, fils et Ce. In-8.

Reybaud (L.). Ce qu'on peut voir dans une rue, impressions d'un gardien de Paris. Paris, Michel Lévy frères. Grand in-18. Roget de Belloguet. Ethnogénie gauloise, ou Mémoires critiques sur l'origine et la parenté des Cimmériens, des Cimbres, des Ombres, des Belges, des Ligures et des anciens Celtes. Introduction. 1re partie : Glossaire gaulois, avec deux tableaux généraux de la langue gauloise, Paris, B. Duprat, A. Frank. In-8.

Roman de Edipus. Sensuyt le roman de Edipus fils du roy Lagus, lequel Edip' tua son père. Et depuis espousa sa mère: et en eut quatre enfans. Et parle de plusieurs choses excellentes. Nouvellement imprimé à Paris. Paris, imp. Lahure; L. Potier. In-16.

Tabarin. Œuvres complètes, avec les rencontres, fantaisies et coq-à-l'âne facétieux du baron de Gratelard, et divers opuscules publiés séparément sous le nom ou à propos de Tabarin, par Gustave Aventin. Paris, P. Jannet. 2 vol. in-16. Terrebasse (De). Epitaphe du cœur de François, dauphin de Viennois. Lyon, imp. A. Vingtrinier. In-8, 8 p.

Vallet de Viriville. Observations sur l'ancien monument érigé
à Orléans en l'honneur de la Pucelle. In-8.
Wiseman. Fabiola, ou l'Eglise des Catacombes. Paris, Douniol.
In-8.

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Journal des Débats. 1er. E.-J. Delécluze. Le Poussin, sa vie et son œuvre, par H. Bouchitté. 2. Philarète Chasles. Le poëme du Cid, traduction de M. Damas-Hinard. — 4. H. Rigault. Correspondance de Roger, comte de Rabutin, avec sa famille et ses amis, nouvelle édition, par M. Ludovic Lalanne. 6. Ed. Laboulaye. Frédéric Creuzer. - 9. Cuvillier-Fleury. Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps, par M. Guizot. 14. E. Egger. Histoire de la révolution grecque, par M. Spiridion Tricoupi. 19. Philarète Chasles. De quelques ouvrages nouveaux et des signes du temps. -20. Ernest Renan. Des beaux-arts au point de vue religieux, par Ath. Coquerel fils.-21. H. Rigault. La Maison de Penarvan, roman par J. Sandeau. - 22. A. Bignan. Voyage dans l'Italie septentrionale, par J.-C. Fulchiron.-25. Amédée Berger. Les Enseignes de Paris. 28. H. Baudrillart. L'Heptaplomeres de Jean Bodin, publié pour la première fois par M. Louis Noack. 29. L. Ratisbonne. Brizeux. Le Constitutionnel. 14. H. Cauvin. Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps, par M. Guizot. 23. Paulin Limayrac. Mémoires et correspondance politique et militaire du prince Eugène, publiés, annotés et mis en ordre par M. A. du Casse.27. Eug. Réaume. Correspondance entre Boileau Despréaux et Brossette, publiée par M. A. Laverdet. 30. P. Limayrac. La Maison de Penarvan, par M. Jules Sandeau.

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La Presse. 11. Laurent de l'Ardèche. La France nouvelle et l'idée dominante de l'avenir. 28. Méry. Une Restauration à Heidelberg.-29. Clément Caraguel. Paris à la campagne.— 30. Ad. Guéroult. Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps, par M. Guizot.

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