Billeder på siden
PDF
ePub

du volume primitif. On en

contraction est donc conclut que la contraction pour l'atmosphère de om,76 est égale à 1,73 millionièmes. Il n'y a point de correction à faire quant à la température du manomètre, qui était alors de 9°. En ajoutant 3,3 pour le verre, on trouve 5,03 pour la contraction réelle du mercurc. Mais il est à remarquer que ces premières atmosphères même jusqu'à 7 donnent un résultat plus fort. La compressibilité est presque double pour les 3 premières atmosphères. La constance des résultats suivans poussés jusqu'à 30 atmosphères, ne permet pas d'attribuer cette différence à une diminution de compressibilité du mercure. Il est une autre cause plus probable, c'est la difficulté de purger complètement d'air une quantité de mercure aussi considérable que celle qui est contenue dans le piézomètre. Ces bulles, vu la loi de condensation des gaz, doivent influer sur les résultats de nos premières compressions; mais bientôt après leur volume est assez diminué pour que les résultats n'en soient plus altérés.

Les Expériences de Canton portées jusqu'à 3 atmosphères, lui ont donné 3 millionièmes pour la compressibilité du mercure. La même cause que nous venons de signaler avait influencé ses résultats. Nos premières compressions jusqu'à 4 ou 5 atmosphères, donnent environ 3 millionièmes. C'est une preuve manifeste de la nécessité d'employer des moyens de compression plus puissans que ceux dont ce physicien s'était

servi..

[ocr errors]

Expériences sur l'Eau distillée et privée d'air par l'ébullition, à o°. Volume primitif =237,300.

[blocks in formation]

La contraction moyenne est égale à 11. En la réduisant en millionièmes pour une atmosphère de o" 76 de mercure à 10o, on obtient 48 millionièmes.

La contraction absolue 51,

51, 3 millionièmes.

Expériences sur l'Eau non privée d'air.

Presque toutes les expériences faites jusqu'ici sur la compressibilité de l'eau ont été faites sur de l'eau privée d'air par l'ébullition. Mais l'eau pouvant à la température et à la pression ordinaire dissoudre plus de la 25 partie de son volume d'air atmosphérique, il importait de savoir qu'elle influence pouvait en résulter sur la compressibilité. Cette recherche était nécessaire

pour le calcul de la vitesse du son dans l'eau. Mais, pour cette détermination, il fallait remplir un piézomètre d'eau sans y faire de vide et sans élever la température de cette eau, et chasser cependant la couche d'air adhérente aux parois du piézomètre. Voici comment nous y sommes parvenus.

Nous avons dit que les réservoirs de nos piézomètres étaient terminés en pointe effilée. Cette pointe étant ouverte, on plonge le piézomètre dans l'eau ; celle-ci s'y introduit par la pointe; on n'en laisse d'abord entrer qu'une petite quantité, et on l'y fait bouillir pour chasser tout l'air adhérent aux parois; on vide cette eau; puis, replongeant le piézomètre dans l'eau non privée d'air, il se remplit de cette eau, sans que celle-ci perde l'air qu'elle contient. On ferme ensuite à la lampe la pointe ouverte du réservoir, et la chaleur de la main suffit pour en faire sortir les bulles d'air qu'il pourrait contenir encore.

Tableau des Contractions de l'eau non privée d'air,

à oo.

[graphic]

de l'échelle. de pression. de contraction. pour r atmosph.

196463-642

[ocr errors]

Ce tableau nous fournit la même observation que le précédent, c'est-à-dire que les contractions sont constantes pour des accroissemens égaux de pression. Mais la valeur absolue de la compressibilité pour une atmosphère n'est plus la même qu'auparavant. Elle est moindre que pour de l'eau privée d'air, en sorte que l'eau qui contient de l'air en dissolution est moins compressible que celle qui en est privée. Nous avons aussi vérifié ce résultat à la température de +4°. Les rapports de compressibilité ont été les mêmes. Cette diminution de compressibilité de l'eau qui contient de l'air én dissolution, sert à confirmer ce que l'on savait déjà, c'est que cet air n'y est point contenu à l'état de simple mélange, mais qu'il y est retenu par une véritable combinaison chimique.'

La différence des résultats obtenus par divers physiciens sur la compressibilité moyenne de l'eau, nous parait provenir en partie de ce qu'ils auront opéré sur de l'ean plus ou moins bien privée d'air. Il ne suffit point, en effet, d'une seule ébullition pour dégager tout l'air contenu dans l'eau, il s'en dégage à la troisième et à la quatrième.

Avant de terminer ce que nous avions à dire sur ce liquide, nous ferons observer que Canton ayant mesuré la compressibilité de l'eau non privée d'air, dit (Tans. Philos. pour 1764) que sa compressibilité était la même que celle de l'eau privée d'air; sans doute les faibles compressions qu'il employait ne lui auront pas permis d'apercevoir cette différence.

Ces expériences ont été faites dans un piézomètre pour lequel le poids d'un volume de mercure remplissant le

[ocr errors]

réservoir était de 271,530 milligrammes; le tube capillaire était divisé en quatre parties d'égales capacités, et le poids d'une colonne de mercure occupant ces 4 divisions, était de 1578,5 milligrammes. La 2a division qui était exactement cylindrique, avait 344 demi-millimètres de longueur.

que

En comparant le poids du réservoir avec celui des 4 divisions du tube capillaire, on trouve par le calcul le volume du réservoir était équivalent à 236,736 des parties égales en capacité de la division cylindrique du tube capillaire correspondantes aux 344 millimètres que comprend sa longueur.

Le liquide, au commencement de l'expérience, remplissait le réservoir et une portion du tube capillaire longue de 680 millimètres. En les ajoutant au volume du réservoir que nous venons d'évaluer, on trouve que le volume primitif du liquide était égal à 237,416 des petits degrés du tube capillaire.

T

6

En comprimant le liquide, nous avons trouvé sa contraction moyenne pour chaque atmosphère égale à 11° du tube; ce qui fait du volume primitif, on a à très-peu près 46,4 millionièmes. Telle est la contraction observée pour une atmosphère de om,7466 de mercure, l'air du manomètre étant à la température de 10. Il faut maintenant avoir la contraction pour une atmosphère de om,76 de mercure à la température de 10o.

Le manomètre ayant été fixé à la température de 10o, chaque atmosphère se trouve augmentée par l'accroissement de température de de degré, de ou. Il

« ForrigeFortsæt »