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Premiere Expérience.

La première goutte dura 40 secondes.

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Seconde Expérience.

La première goutte dura 40 secondes..

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« L'intensité de la chaleur était plus grande dans la première expérience: aussi le degré où une goutte d'eau s'évapora subitement, arriva plus tard que dans la seconde. Les autres intervalles n'ont pas été non plus égaux; mais on ne devait pas l'espérer, car il est imposssible, d'un côté, de mesurer le degré de chaleur du vase échauffé au commencement de l'expérience, et de l'autre, la moindre circonstance peut contribuer à rendre la durée, de la goutte plus courte : elle peut, par exemple, se diviser par la chute d'un petit morceau de charbon, ou par quelque autre obstacle quelconque qui s'oppose à sa rotation: or, de tels obstacles doivent se rencontrer dans une cuiller de fer, dont la surface devient, à chaque expérience, plus inégale.

« Je fis tomber 7 gouttes, l'une immédiatement après. l'autre, dans une cuiller échauffée au point nécessaire.

Ces gouttes se réunirent dans une masse globulaire qui commença à tourner sur elle-même avec rapidité. A l'origine, la masse était tout-à-fait ronde; ensuite elle se divisa par le haut, et l'on voyait une tache d'écume blanche sur la face supérieure; les bords paraissaient dentelés. Ce phénomène, vraiment curieux, dura 150 secondes. Une expérience faite avec 10 gouttes, donna les mêmes résultats; seulement la bulle dura 200 secondes, et se dissipa sans évaporation proprement dite, parce que la chaleur de la cuiller était très-grande. L'expérience ne réussit pas quand j'employai un plus grand nombre de gouttes les gouttes se réunissaient alors, en effet, en un globe unique qui commençait à éprouver des mouvemens rotatoires; mais ces mouvemens ne se continuaient pas, à cause que la surface inférieure du globe était en contact avec le fer par plus d'un point l'eau disparaissait alors avec un bourdonnement très-sensible..

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Après les essais dont je viens de rendre compte, je me servis d'une capsule d'argent pur et d'une autre de platine, que je chauffais aussi, sur des charbons, jusqu'au blanc. Les phénomènes furent à peu près les mêmes; mais les petites sphères liquides durèrent plus long-temps.

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Lorsqu'il y avait trois gouttes, la bule totale durait 240 secondes, et l'évaporation s'effectuait ensuite instan

tanément.

CAPSULE DE PLATINE.

Durée de la première goutte..

50 secondes.

Durée de la bule composée de 3 gouttes.. 90

EXTRAIT d'une Note de M. Liebig, professeur de chimie à Giessen, sur la Nitrification.

DEPUIS deux ans et demi je m'occupe de l'analyse des eaux de pluie, travail qui a été occasioné par un Mémoire relatif aux météores aqueux, de M. Zimmermann, professeur de chimie à Giessen, et mon prédécesseur. (Archiv für die gesammte Naturlehre de M. Kastner, tome 1, page 257.) M. Zimmermann croyait avoir trouvé dans les eaux de pluie, du manganèse, du fer, de l'acide carbonique, de la chaux, du chlorure de potassium et point de chlorure de sodium.

Le but de mes recherches était de démontrer que le chlorure de potassium, le fer et le manganèse n'existent pas dans l'eau de pluie. En deux ans, j'ai analysé 77 résidus, obtenus par l'évaporation d'autant de différentes eaux de pluie, recueillies dans des vases de porcelaine et évaporées à une douce chaleur. Ils contenaient tous du muriate de soude et pas une trace de potasse; le manganèse et le fer manquaient également, si les eaux étaient préalablement filtrées.

Ces eaux contenaient en même temps des substances organiques, que je cherchai à détruire par la chaleur. En chauffant le résidu obtenu par l'évaporation de 10 livres d'eau d'une pluie d'orage, j'observai un léger fusement, et cela me suggéra aussitôt l'idée de rechercher l'acide nitrique dans toutes les eaux de pluie. Parmi mes 77 échantillons d'eau, il y en avait 17 qui provenaient de pluies d'orages; or, ces 17 contenaient tous de l'acide nitrique, en quantités très-différentes, combiné ou à la chaux ou à l'ammoniaque parmi les autres, au nombre de 60, je n'en trouvai que 2 qui continssent des traces d'acide nitrique.

Après la mort de M. Zimmermann, on m'a remis tous ses appareils et de plus 50 résidus d'eaux de pluie recueillies en 1821, 1822 et 1823; parmi cellesei, 12 contenaient de l'acide nitrique ou plutôt des nitrates.

La présence de l'acide nitrique dans les eaux de pluie d'orage m'a surpris d'autant moins, que Cavendish et, après lui, Seguin, avaient produit de l'acide nitrique, en combinant l'azote et l'oxigène par l'action de l'étincelle électrique; cette explication, qui se pré

sente d'elle-même, me fit attacher peu de valeur à mon observation. Depuis, M, Brandes a publié des recherches sur les eaux de pluie, et cela m'a empêché de faire connaître les miennes.

Il est clair, d'après cela, que la foudre, en traversant l'air, détermine la formation d'une grande quantité d'acide nitrique, qui, entraîné par la pluie, est absorbé et retenu dans les rochers poreux, où il s'accumulera peu à peu une quantité notable de nitrates et de sel marin; ces sels forment ensuite des efflorescences dans les endroits qui sont à l'abri de la pluie et des injures de l'air.

Ainsi, quand on trouve des nitrates dans des matériaux qui ne contiennent ni matières animales ni matières végétales, l'acide peut n'être pas formé sur place, mais bien au milieu de l'atmosphère, dans certaines circonstances électriques; toutefois les principes de la formation de l'acide nitrique sur la terre n'éprouveront, par la connaissance de ce fait, aucun changement.

Je doute beaucoup que M. Longchamp ait eu connaissance du Mémoire de Luiscius (Rotterdam, 1798), sur cette question : Quelles sont les causes de la putréfaction des substances végétales et animales, et quels sont les produits qui en dérivent? Il suit des expériences de Luiscius, 1o que les substances animales et végétales, étant en contact avec l'eau, se décomposent entièrement, si pendant leur putréfaction l'air a un libre accès; 2° que l'air accélère cette décomposition singulièrement; 3° que, dans ces deux conditions (l'air et l'eau ayant un libre accès), il se produit beaucoup d'acide nitrique et peu d'ammoniaque; 4° que ces sub

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