Le Spectateur français au XIXme. siècle, ou Variétés morales, politiques et littéraires, recueillies des meilleurs écrits périodiques ..., Bind 2La Librairie de la Société typographique, 1805 |
Fra bogen
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Side 318
... idées religieuses étoient un besoin élé- mentaire de tous les peuples . Tu protégeas la reli- gion aux rives du Tibre et du Pô ; tu ne seras pas moins juste et moins généreux dans la patrie , et les Français attendent du Consul , la ...
... idées religieuses étoient un besoin élé- mentaire de tous les peuples . Tu protégeas la reli- gion aux rives du Tibre et du Pô ; tu ne seras pas moins juste et moins généreux dans la patrie , et les Français attendent du Consul , la ...
Side 322
... idées furent renversées : dans un temps où l'excès du luxe et l'inégalité des fortunes avoient mis beau- coup de gens en état de tenter toutes les expériences , et de réaliser toutes les chimères , on essaya ce qui fut appelé l ...
... idées furent renversées : dans un temps où l'excès du luxe et l'inégalité des fortunes avoient mis beau- coup de gens en état de tenter toutes les expériences , et de réaliser toutes les chimères , on essaya ce qui fut appelé l ...
Side 326
... , de croire que je ne cherche point à calom- nier ses intentions ; je respecte ses vertus , et j'ap- plaudis à ses talens ; mais il me semble que madame de Genlis , entraînée par le cours des idées nou- 326 LE SPECTATEUR FRANÇAIS.
... , de croire que je ne cherche point à calom- nier ses intentions ; je respecte ses vertus , et j'ap- plaudis à ses talens ; mais il me semble que madame de Genlis , entraînée par le cours des idées nou- 326 LE SPECTATEUR FRANÇAIS.
Side 327
de Genlis , entraînée par le cours des idées nou- velles , s'est éloignée de la vraie méthode : ses ou- vrages ont un double défaut ; ils ne sauroient être vraiment utiles aux enfans auxquels ils s'adressent , ni plaire beaucoup aux ...
de Genlis , entraînée par le cours des idées nou- velles , s'est éloignée de la vraie méthode : ses ou- vrages ont un double défaut ; ils ne sauroient être vraiment utiles aux enfans auxquels ils s'adressent , ni plaire beaucoup aux ...
Side 337
... idées ; nos esprits amollis et languissans redoutent de suivre un auteur qui parcourt toute l'étendue de son sujet ; ainsi nous avons la rage des sciences , et nous som- mes incapables même de lire ; ce n'est pas la seule de nos ...
... idées ; nos esprits amollis et languissans redoutent de suivre un auteur qui parcourt toute l'étendue de son sujet ; ainsi nous avons la rage des sciences , et nous som- mes incapables même de lire ; ce n'est pas la seule de nos ...
Andre udgaver - Se alle
Almindelige termer og sætninger
Alzire arts assez auroit auteurs avez avoient avoit barbare beau Boileau Bossuet brillantes Buffon caractère choses Cicéron cœur connoissance connoître devoir Dieu dire doit écrit écrivains enfans esprit étoient étoit eût falloit fanatisme Fayette femmes Fénelon foible foiblesse française génie genre géométrie gloire goût grace Grecs Homère hommes humain idées j'ai jamais jeune juger l'amour l'auteur l'éducation l'esprit l'histoire l'homme langue lettres littérature livre long-temps losophes Louis XIV madame madame de Genlis Madame de Staël madame de Tencin malheureux mathématiques ment mieux mœurs monde morale n'avoit n'étoit nation nature ouvrage pable parler paroît passé passions pensée peuple philosophie Plutarque poëme poésie poète poétique pourroit pouvoit premier principes progrès prose qu'un Racine raison religieux religion ridicule rien Rivarol Rocroi romans Rousseau savans sciences sentimens sentiment seroit seul siècle société Staël Sterne style sujet systême talent théâtre tion tragédie trouve vérité veut voilà Voltaire vrai Zaïre
Populære passager
Side 656 - Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d'autres. Le prince fléchit le genou , et dans le champ de bataille il rend au Dieu des...
Side 654 - A la nuit, qu'il fallut passer en présence des ennemis, comme un vigilant capitaine, il reposa le dernier, mais jamais il ne reposa plus paisiblement. A la veille d'un si grand jour, et dès la première .bataille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel; et on sait que le lendemain, à l'heure marquée, il fallut réveiller d'un profond sommeil cet autre Alexandre.
Side 669 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Side 420 - La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n'en gardera plus ni les murs ni les portes, Les veilles cesseront au sommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre ; Et le peuple, qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n'est pour danser, n'orra plus de tambours. Loin des mœurs...
Side 720 - J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Side 401 - Ce sont ceux de ma retraite , ce sont mes promenades solitaires , ce sont ces jours rapides , mais délicieux, que j'ai passés tout entiers avec moi seul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte , avec les oiseaux de la campagne et les biches de la forêt, avec la Nature entière et son inconcevable Auteur.
Side 420 - Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs; Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos champs lassera nos faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Side 442 - Heureux les pauvres d'esprit , car le royaume des cieux est à eux; » aucune parabole n'est plus connue, aucune n'est moins comprise. Quels sont ces pauvres d'esprit que préconise JC ? ce sont les hommes qui se préservent du...
Side 402 - ... j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace , mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit; j'étouffais dans l'univers; j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
Side 629 - Vous ne la connoissez que trop présentement; vous êtes sur le bord du précipice : il faut de grands efforts et de grandes violences pour vous retenir. Songez à ce que vous devez à votre mari; songez à ce que vous vous devez à vous-même, et pensez que vous allez perdre cette réputation que vous vous êtes acquise, et que je vous ai tant souhaitée. Ayez de la force et du courage, ma fille; retirez-vous de la cour; obligez votre mari de vous emmener; ne craignez point de prendre des partis...