Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah! Quel bon petit roi c'était là ! Il n'agrandit point ses états, Prit le plaisir pour code. Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah! Quel bon pelit roi c'était là ! La, On conserve encor le portrait Devant : Oh! oh! oh! oh! ah! ah! ah! ah! Quel bon petit roi c'était là! La, la. La Bacchante. AIR: Fournissez un canal au ruisseau. Cher amant, je cède à tes désirs : Verse-moi ce joyeux poison; Mais surtout bois à ta maîtresse : Si tu conservais ta raison. Vois déjà briller dans mes regards Tout le feu dont mon sang bouillonne. Sur ton lit, de mes cheveux épars, Dont tu te plais à l'arroser. Verse encor. Mais pourquoi ces atours Entre tes baisers et mes charmes ? Romps ces nœuds, oui, romps-les pour toujours: Dans mes bras tombe enfin à ton tour; Ingrat, si tu pouvais te plaindre, Le Sénateur. AIR: J'ons un curé patriote. Mon épouse fait ma gloire : Je lui dois, l'on peut m'en croire, Un ami bien précieux. Le jour où j'obtins sa foi, Un sénateur vint chez moi. Quel honneur ! Quel bonheur ! Ah! monsieur le sénateur, Je suis votre humble serviteur. Do ses faits je tiens registre : S'il me trouve en son chemin, Il me frappe dans la main. Quel bonheur ! Ah! monsieur le sénateur, Je suis votre humble serviteur. Près de Rose il n'est point fade, Quel bonheur ! Ah! monsieur le sénateur, Je suis votre humble serviteur. Chez moi qu'un temps effroyable Me retienne après dîner, Il me dit d'un air aimable: « Allez donc vous promener;' « Mon cher, ne vous gênez pas, « Mon équipage est là-bas. » Quel honneur! Quel bonheur ! Ah! monsieur le sénateur, Je suis votre humble serviteur. |