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tion a été des plus zélées, et, pour ce que je pouvais souhaiter de la Belgique, presqu'idéale; si dans chaque pays j'avais eu le bonheur de rencontrer un collaborateur aussi aimable, aussi érudit et aussi consciencieux, mon Dictionnaire serait parfait. La Suisse aussi se trouve noblement représentée dans ces pages, grâce au concours éclairé d'un éminent professeur de l'Université de Genève, M. le docteur Stroehlin, un théologue doublé d'un lettré, dont la collaboration active a mis en relief un certain nombre d'écrivains distingués, dont le nom était jusqu'ici presqu'ignoré à l'étranger.

Les professeurs allemands ont à peu près tous répondu aimablement et sérieusement à mon appel, en me fournissant directement, dans la mesure demandée, les renseignements indispensables pour la compilation d'un Dictionnaire qui doit faire de la place à tout le monde, et par conséquent se restreindre aux données essentielles. Si cet exemple avait été suivi par tous les professeurs des universités italiennes, qui avaient été, cependant, tous engagés à plusieurs reprises, à nous passer les détails essentiels, sans lesquels aucune biographie n'est possible, le petit nombre des exclus, malgré notre bon vouloir, ne se trouveraient aujourd'hui dans la nécessité de se plaindre des imperfections d'un Dictionnaire, où, malgré nos meilleures intentions, leur nom a été omis. Je tiens à déclarer que, de parti pris, aucun écrivain ou savant remarquable n'a été laissé de côté dans ces pages; que l'on se donne la peine de parcourir les notices qui concernent les écrivains que j'avais droit de considérer comme des adversaires; ou j'ai rédigé moi-même ces notices, ou j'ai donné des instructions pour qu'il en soit parlé avec tous les égards possibles; ceci peut suffire pour donner la mesure de notre impartialité.

Je tiens encore à signaler au souvenir reconnaissant de mes collègues et confrères un nom illustre, M. de Tréfort, le bien regretté Ministre de l'Instruction publique en Hongrie qui m'avait envoyé, aux débuts de cette entreprise, tous les renseignements que je lui avais demandés sur les écrivains hongrois.

Mes relations personnelles avec des littérateurs et avec des savants de l'étranger m'ont procuré de différents autres pays des renseignements précieux pour mon Dictionnaire. Par le résumé statistique général, qu'on trouvera à la fin de cet ouvrage, on pourra saisir d'un coup d'œil, toute sa portée, au point de vue international. Je n'ai donc fait ici que réunir et mettre en ordre une masse de matériaux venus de tous les côtés; mais, malgré la diversité de mes collaborateurs et la multiplicité de mes matériaux, j'ai maintenu, au possible, l'unité de l'ouvrage. N'ayant point donné la chasse à ce qu'on appelle des célébrités, j'ai eu, encore moins la prétention d'avoir contribué à en créer une seule. J'ai seulement désiré de faire œuvre de lumière, et jeter un premier grand réseau international de fils électriques entre les écrivains de tous les pays. Ce qu'on fait, de tous les côtés, dans l'ordre matériel pour rapprocher les hommes, nous devons l'essayer dans l'ordre moral. De tous les intérêts humains, le notre est le plus pur, peut-être, le seul qui ne s'use point, le seul qui ne soit pas destiné à périr.

Le Dictionnaire prouvera aisément que les travailleurs ne manquent point. Les Italiens y sont naturellement représentés en grand nombre. On ne doit pas s'en étonner. Le Dictionnaire est fait par un Italien, qui a saisi, pour la première fois, la plume, comme un outil propre à répandre la lumière, à la veille de la resurrection de l'Italie; cette belle au bois dormant, cette ancienne terre des morts, ce pays jadis si célèbre pour son dolce far niente est, de nouveau, grâce au noble concours de la France et de l'Allemagne, un être bien vivant, et travaille ferme et avec ardeur à son progrès; le Dictionnaire doit en fournir la preuve abondante que les Italiens, au moins, ne s'en plaignent pas trop.

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Chers et aimables collègues et confrères de France et de tous les pays civilisés, c'est en vue de mes bonnes intentions, que je place avec une certaine confiance mon livre, fait en grande partie par vous, entre vos mains. Sans les matériaux que je dois à votre complaisance, ce livre n'existerait point. Vous devinez d'avance que je ne pouvais rien inventer et que je ne puis non plus me faire l'illusion d'avoir ouvert de nouveaux horizons; une rédaction laborieuse, après un triage qui n'était point aisé, peut donc paraître le seul vrai mérite de cet ouvrage; mais idéaliste passionné et incorrigible, j'ose encore en revendiquer un autre à vos yeux; l'idée maîtresse du livre m'appartient; l'idée de ce ralliement des écrivains contemporains par la langue française a hanté de bonne heure mon esprit; j'ai l'ambition de croire au rôle civilisateur de l'Italie et de la France unies, assistées par la bienveillance de la docte et sage Allemagne; je crois que leur lumière est bonne, et je voudrais réunir les trois lumières pour les faire monter ensemble vers un ciel plus pur, d'où rayonnerait, dans tout le monde qui pense et qui écrit, cet amour de paix, qui est l'aspiration de toutes les âmes et le cri de tous les peuples régénérés.

Florence, 31 décembre 1890.

ANGELO DE GUBERNATIS.

DICTIONNAIRE INTERNATIONAL

DES ÉCRIVAINS DU JOUR

A. Avec cette simple signature Mr Arnold Mathieu (V. ce nom) à publié ses premiers travaux: Strayed Reveller, and other Poems >, 1848; Empedocles on Etna and other Poems », 1853, etc.

A. ou A. A. pseudonyme d'un écrivain russe, l'archimandrite Antonin Kapoustine, chef de la mission russe à Jérusalem, né en 1827. Il a collaboré à différentes revues ecclésiastiques et publié un livre remarquable sur « le Monastère du Mont Sinaï > Kief, 1872.

Aarifi Pacha, écrivain et homme d'état turc, président du Conseil d'État, traducteur en langue turque de l'Histoire des Croisades de Michaud, né en 1819 à Constantinople. Fils d'un employé civil, il reçut une éducation soignée et entra, de bonne heure, au bureau des traductions. Protégé par Reschid Pacha, il fut nommé secrétaire d'ambassade d'abord à Londres, ensuite à Paris. Revenu en 1858 à Constantinople, il passa comme interprète au Divan impérial, et il remplit cette fonction jusqu'en 1863. Tour à tour, sous-secrétaire d'état dans plusieurs ministères, et plus tard ministre, il tomba en disgrâce en 1879 et fut rélégué, comme gouverneur général, en Mésopotamie. Rappelé en 1881, il obtint la présidence du Conseil des Ministres, mais pour entrer bientôt après, comme ministre des affaires étrangères, dans le Cabinet de Kutschuck Saïd Pacha. Ayant décliné cette charge pour faire place à Assim Pacha, il fut nommé président du Conseil d'État.

Aars (Jonathan), philologue norvégien, né en 1837 à Christianie où il fonda en 1863, et où il dirige encore, un lycée très-renommé et trèsfréquenté (il compte actuellement 770 élèves). Dans les années 1886-87 le prof. Aars rempla

DE GUBERNATIS, Dictionnaire International

A

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Des traductions de l'Edda 1864; Sur la réforme des écoles supérieures de la Norvège, 1866; Règles de l'ortographie norvégienne » (ce livre, adopté dans les écoles norvégiennes, était en 1887 à sa huitième édition); « Sur la prononciation de la langue norvégienne » 1880; « Socrate illustré par la traduction de l'Apologie, du Criton, du Phaedon et du Protagoras de Platon un vol. de 303 pages 1882; « Sur la prononciation du latin 1887. Abaarite Uligi, pseudonyme-anagrammatique de Mr le comte J. B. C. Giuliari (V. ce nom), chanoine et bibliothécaire de la cathédrale de Vérone. Sous ce pseudonyme il a publié: « Di alcuni autografi inediti di Feo Belcari, lettera al conte Carlo Sormani Moretti », Verona, 1832. Cette lettre écrite à Rome le 20 février 1831 a été publiée pour la première fois dans le Poligrafo de Vérone XXX liv.

Abafl (Louis), publiciste et éditeur hongrois, également connu sous le nom de Ludwig Aigner, né le 11 février 1840. Il collabore dans un grand nombre de journaux hongrois et allemands, et il s'est fait remarquer spécialement comme traducteur en allemand des chants populaires hongrois, dont un volume a paru en 1873, à Pest, avec une excellente introduction du traducteur. Depuis l'année 1876, il est membre de la Société Petöfi.

Abascal (José Gutierrez), journaliste espagnol, du parti du général Lopez Dominguez, rédacteur du Resumen, né à Madrid, en 1841; il occupe une des meilleures places de la presse madrilène. C'est lui qui produisit l'incident re

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latif au général Salamanca, nommé capitaine gé- | 1878. Outre de nombreux articles publiés sous néral de l'Ile de Cuba, en publiant sa conversation avec lui, co qui amena une crise ministérielle. Abazà (Nicolas Savitch), publiciste russe, né en 1837, ancien gouverneur de Kazan; pendant la guerre turco-russe, député de la Croix Rouge et chef de la commission sanitaire; depuis 1880 chef de la censure et sénateur. Il a publié un excellent livre en deux volumes sur « la Croix Rouge pendant la guerre, » Saint Petersbourg, 1880-81.

Abba (Joseph César), poète italien, né en 1838, à Cairo Montenotte. Ayant pris part à la glorieuse expédition des mille garibaldiens, à Marsala, il écrivit un poème en cinq chants, intitulé: « Arrigo, da Quarto al Volturno ». On cite encore de lui une tragédie Spartaco », des poésies lyriques, un roman historique: « le Rive della Bormida », Milan, 1875: « Noterelle di uno dei Mille ». Entre les années 1864-66, il étudiait à l'université de Pise; en 1866, il se distinguait à la bataille de Bezzecca, et il y gagnait la médaille à la valeur militaire. Actuellement il enseigne la littérature italienne dans l'Institut technique de Brescia.

Abbadie (Antoine Thomson et Arnaud Michel D'), voyageurs français, nés à Dublin (Irlande) d'une famille originaire des Basses-Pyrénées sont deux frères très connus par leurs voyages en Abyssinie. Ils sont nés, le premier en 1810, le second en 1815. Celui-ci n'avait pas trois ans quand leur père rentra en France avec ses enfants. En 1835, Mr Antoine d'Abbadie partit pour le Brésil, chargé d'une mission de l'Académie des Sciences. Mr Arnaud, qui avait suivi une première fois en Algérie le maréchal Clauzel en 1833, y retourna en 1836, dans l'intention de faire partie de l'expédition de Constantine. A la suite d'une tempête, il se rendit à Alexandrie, où il se retrouva avec son frère vers la fin de l'année. Ils entreprirent ensemble d'explorer l'Éthiopie et séjournèrent dans ce pays de 1837 à 1845. Ils furent encore retenus dans le pays des Gallas, par l'hospitalité du souverain, jusqu'en 1848. L'année précédente, sur le bruit de leur mort, un troisième frère, Mr Charles d'Abbadie était allé à leur recherche: il les ramena en Europe où ils apportèrent une foule d'observations et de renseignements pleins d'intérêt, particulièrement au point de vue de la linguistique et de l'ethnographie des peuples qu'ils avaient visités. En 1851, Mr Antoine d'Abbadie alla examiner une éclipse de soleil en Norvège. L'année suivante, il fit, avec son frère, un nouveau voyage en Éthiopie et y passa encore une année. MM. d'Abbadie ont été nommés chevaliers de la Legion d'honneur le même jour (27 septembre 1850). Le premier, élu membre titulaire de l'Académie des Sciences le 22 avril 1867, a été nommé membre du Bureau des Longitudes (section de géologie) le 9 août

le nom des deux frères dans le Bulletin de la Société de Géographie et une relation de leur voyage sous le titre : « Notes sur le haut fleuve Blanc », 1849, on doit à chacun d'eux; à Mr Antoine: Résumé géodésique des positions déterminées en Éthiopie », 1859; « Catalogue raisonné des manuscrits éthiopiens appartenant à Mr A. d'Abbadie », 1859; « Géodésie d'Éthiopie ou Triangulation d'une partie de la Haute Éthiopie », 1860, ouvrage rédigé par Mr Radau et dont la quatrième livraison n'a paru qu'en 1873; « l'Arabie », 1866; l'Abyssinie », 1868; « Douze ans dans la Haute Éthiopie, 1868; Observations relatives à la physique du globe faites au Brésil et en Éthiopie,

1873. On doit à Mr Arnaud: « Sur le tonnerre en Éthiopie, 1859; « Travaux récents sur la langue basque », 1859. - Ajoutons, à titre de curiosité, que MM. d'Abbadie furent parmi les promoteurs les plus actifs de l'oeuvre d'évangélisation entreprise en Éthiopie par Celui qui est aujourd'hui Son Eminence Mgr. le Cardinal Massaja.

Abbé***. Plusieurs romans anticléricaux, parus entre 1863 et 1864, « le Maudit » et la Religieuse entre autres, ne portaient que cette seule signature: l'Abbé trois étoiles. On a disputé pendant longtemps pour savoir qui était l'auteur de ces ouvrages qui avaient produit une certaine sensation. On a parlé de Mr André Jacob (plus connu sous son nom de plume de Mr Erdan) ancien correspondant du Temps en Italie, de l'abbé Louis Michon, l'inventeur de la Graphologie, d'un abbé Déléon, de Mr Louis Ulbach, de Mr Fabre, auteur d'autres romans, signés de son nom, sur la vie cléricale, et de plusieurs autres. Une notice publiée par M. G. Isambert dans l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux du 25 septembre 1883, écarte complètement le nom de Mr Erdan qui n'avait été mis en avant, dans le 1er numéro de l'Évènement de Mr de Villemessant, que par un individu qui voulait par ce mauvais tour se venger du brillant journaliste poitevin. Après la mort de Mr l'abbé Michon, il y a sept ou huit ans, Mr Louis Ulbach, dans la Revue politique et littéraire a affirmé hautement que le défunt était le seul auteur des livres en question. Cependant il y a plusieurs personnes qui pensent que les morts ont bon dos et que l'abbé Michon qui avait toujours protesté de son vivant, d'une façon péremptoire contre cette assertion, ne pouvait plus protester encore une fois et cela pour la bonne raison qu'il était mort. Bref, la question n'est pas encore tranchée et voilà pourquoi nous avons accueilli dans notre dictionnaire ce pseudonyme, qui est peut-être celui d'un auteur défunt ce qui le placerait hors de notre cadre, mais qui est peut-être aussi d'un auteur vivant et bien vivant.

Abbondio (Don), pseudonyme de Mr Enrico Onofrio (V. ce nom), journaliste italien, rédacteur du Capitan Fracassa.

Abbot (Edwin), né à Londres en 1838, fit ses études à Cambridge, et après avoir professé la littérature classique en deux collèges, fut nommé professeur en chef de l'École de la Cité de Londres, qui est devenue sous sa direction une des meilleures de l'Angleterre. Il prêcha aux universités de Cambridge et d'Oxford, et publia plusieurs ouvrages très estimées dont voici les principaux: Bible Lessons » 1872; « Cambridge Sermons » 1875; «Through nature to Christ » 1887; l'article sur les Évangiles » dans la neuvième édition de l'Encyclopédie Britannique; et (en collaboration avec M. Rushbrooke): « The common tradition of the Synoptic Gospels > 1884; A Shakespearian grammar » 1870; une édition des Essais de Bacon; < Bacon and Essex » 1877; « Francis Bacon, an account of his Life and Works » 1885; et « English Grammar» en deux parties.

Abbott (Lyman), écrivain américain, fils de Mr James Abbott qui fut un des écrivains les plus féconds de son pays; Mr A. L. est né à Roxbury (Massachussetts) le 18 décembre 1835; il étudia le droit, prit ses degrés à l'Université de New-York et commença son stage, mais, bientôt il quitta le barreau pour s'adonner à la Théologie; il fut jusqu'en 1865 pasteur en différents endroits, de 1865 à 1868 il fut secrétaire de la Commission de Freedman, puis encore jusqu'en 1869 pasteur à New-York, depuis 1869 il s'est consacré exclusivement à la littérature. Déjà avec ses deux frères il avait publié deux romans: « Conecut Corners » et

Mattia Carnaby », sous le pseudonyme de Ben-au-ly,pseudonyme composé avec les premières lettres des petits noms des trois collaborateurs; en 1872 il est devenu un des directeurs du Harper's Magazine où il a publié plusieurs articles littéraires, puis il prit la direction de l'Illustrated Christian Weekly. On a de lui: « Jẻsus de Nazareth, sa vie et ses enseignements », 1869; « Ombres de l'ancien testament », 1870; « Actes des Apôtres commentés », 1876; « Les Evangélistes commentés, 1878; un volume d'essais Comment on parvient », 1883; ot enfin une biographie du fameux orateur religieux Henri Ward Beecher, auquel il succéda, en 1887, comme pasteur de l'Église de Plymouth à Brooklyn.

Abdoul-Kadir-Bey, l'un des poètes les plus remarquables de la Turquie contemporaine. Il est le second secrétaire de Sa Majesté le Sultan.

A' Becket (Arthur Guillaume), écrivain anglais né à Londres le 25 octobre 1844; étudia à l'école de Kensington; quitta, après trois années d'expérience, le service civil, et publia à l'âge de vingt ans le Glow-worm, journal du soir, à Londres. Pendant les dix années sui

vantes, il publia avec beaucoup de succès, plusieurs journaux comiques et revues (magazines) mensuelles. En 1870-71, pendant la guerre franco-prussienne, il fut le correspondant special de deux journaux de Londres: The Standard et The Globe. Il fut depuis, pendant deux ans, secrétaire particulier de M. le duc de Norfolk. Depuis 1874 il collabora au journal comique The Punch dans lequel, entre autres articles, il publia: « Papers from Pump-handle court by A Briefless Junior, » qui firent beaucoup de bruit. Mr. A' Becket est aussi l'auteur de plusieurs romans et de deux comédies en trois actes « L. S. D. » et « About Town » qui eut plus de 150 répresentations successives; d'un drame domestique, en un acte « On Strike »; de Faded Flowers »; et de « Long Ago ». Ensuite il dramatisa son propre roman « Fallen among Thieves » sous le titre « From Father to son. Dernièrement il publia et remania en partie la Comic Blackstone » de feu son père Gilbert Abbot A' Becket.

Abeille (Antoine), écrivain italien, secrétaire de la municipalité à Naples, est né dans cette ville en 1841. Il a publié: « Trattato per lo insegnamento di Segretario Comunale », et un ouvrage volumineux, en 1881 sous le titre : « Il IX gennaio MDCCCLXXVIII, ossia il mondo civile ed in particolare l'Italia in morte di S. M. Vittorio Emanuele il Grande », recueil de documents intéressants pour l'histoire contemporaine.

Abeille (Jonas), chirurgien militaire français né a Saint Tropez (Var) le 28 novembre 1809, fit ses études de médecine à Montpellier et fut reçu docteur en 1837. Médecin militaire, il s'est particulièrement signalé comme un des promoteurs de la méthode du traitement du choléra par la strychnine. En 1857 il donna sa démission pour se livrer à la pratique civile et à ses travaux de science médicale. On a de lui:

Mémoire sur les injections iodées », 1849, honoré d'une médaille d'or par la Société de médecine de Toulouse; « Traité des hydropisies et des kystes», 1852; « Études cliniques sur la paraplégie indépendante de la nayélite », 1854, ouvrage couronné par l'Académie de médecine en 1853; « Traité des maladies à urines albumineuses et sucrées », 1863; « Des Corps fibreux de l'utérus etc. », 1868; « l'Electricité appliquée à la thérapeutique chirurgicale », 1870; < Chirurgie conservatrice », 1874; Traitement des maladies chroniques de la matrice », 1875. Mr A. est l'auteur de nombreux articles parus dans le Moniteur des hôpitaux, dans la Gazette médicale, dans le Courrier médical etc.

Abel (Charles), écrivain et archéologue français, né à Thionville en 1824. Il étudia le droit, prit le grade de docteur, puis se fit avocat à Metz, mais il se livra surtout presque exclusivement à des travaux historiques et ar

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