Étude morale et littéraire sur les épîtres d'HoraceHachette, 1851 - 623 sider |
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... poésie : le genre lyrique , le genre sati- rique , le genre épistolaire . Ces trois genres , par la manière dont il les a traités , ont entre eux une intime liaison ; ils se correspondent , ils se rappellent fréquemment ; on passe ...
... poésie : le genre lyrique , le genre sati- rique , le genre épistolaire . Ces trois genres , par la manière dont il les a traités , ont entre eux une intime liaison ; ils se correspondent , ils se rappellent fréquemment ; on passe ...
Side 3
... poésie grecque et latine . C'est de l'épître surtout qu'il pouvait dire : Non aliena meo pressi pede . Personne non plus ne l'y devait suivre , chez les Romains . Car nous ne saurions appeler épître , bien qu'elle se qualifie telle ...
... poésie grecque et latine . C'est de l'épître surtout qu'il pouvait dire : Non aliena meo pressi pede . Personne non plus ne l'y devait suivre , chez les Romains . Car nous ne saurions appeler épître , bien qu'elle se qualifie telle ...
Side 10
... poésie , spirituelle à la fois et cordiale , rend la vertu plus aimable et plus attirante ; en sorte qu'il exerce sur nous , tout païen qu'il est , un em- pire plus efficace et plus salutaire que Boileau , poëte chrétien . C'est , d ...
... poésie , spirituelle à la fois et cordiale , rend la vertu plus aimable et plus attirante ; en sorte qu'il exerce sur nous , tout païen qu'il est , un em- pire plus efficace et plus salutaire que Boileau , poëte chrétien . C'est , d ...
Side 20
... poésie lyrique . Encore une consolation ! La fin de l'épître ramène le double principe qui dirigeait l'auteur , l'æquum et le decens , principe renfermant tous les autres , et dont nous verrons presque à toutes les épîtres le rappel et ...
... poésie lyrique . Encore une consolation ! La fin de l'épître ramène le double principe qui dirigeait l'auteur , l'æquum et le decens , principe renfermant tous les autres , et dont nous verrons presque à toutes les épîtres le rappel et ...
Side 22
... poésie lyrique , Horace faisait encore des odes . La Muse , aussi bien que Vénus , lui revenait , mais toujours avec les mêmes grâces , les mêmes faveurs qu'au temps de la jeunesse . Si nous passons de notre littérature à celle des ...
... poésie lyrique , Horace faisait encore des odes . La Muse , aussi bien que Vénus , lui revenait , mais toujours avec les mêmes grâces , les mêmes faveurs qu'au temps de la jeunesse . Si nous passons de notre littérature à celle des ...
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Side 16 - Non agimur tumidis velis aquilone secundo ; Non tamen adversis aetatem ducimus austris, Viribus, ingenio, specie, virtute, loco, re Extremi primorum, extremis usque priores.
Side 596 - Tantôt chez un auteur j'adopte une pensée, Mais qui revêt, chez moi souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement; Tantôt je ne retiens que les mots seulement : J'en détourne le sens, et l'art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu'ils s'étonnent de peindre.
Side 594 - Mon imitation n'est point un esclavage, Je ne prends que l'idée, et les tours et les lois, Que nos Maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit, plein chez eux d'excellence, Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air d'antiquité.
Side 357 - Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. Chaque jour à l'église il venait, d'un air doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux.
Side 486 - Horace ne se contente point d'une superficielle expression, elle le trahirait. Il voit plus cler et plus outre dans la chose; son esprit crochette et furette tout le magasin des mots et des figures pour se representer; et les luy faut outre l'ordinaire, comme sa conception est outre l'ordinaire.
Side 246 - Que peuvent contre lui tous les rois de la terre : En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre : Pour dissiper leur ligue il n'a qu'à se montrer; II parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix la mer fuit, le ciel tremble...
Side 467 - Agréables déserts, séjour de l'innocence, Où loin des vanités, de la magnificence, Commence mon repos et finit mon tourment, Vallons, fleuves, rochers, plaisante solitude, Si vous fûtes témoins de mon inquiétude, Soyez-le désormais de mon contentement...
Side 475 - Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords.
Side 596 - M'embrasent de leur flamme, et je crée avec eux. Un juge sourcilleux, épiant mes ouvrages, Tout à coup à grands cris dénonce vingt passages Traduits de tel auteur qu'il nomme ; et, les trouvant, II s'admire et se plaît de se voir si savant.
Side 243 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie...