Le journal de Thérèse

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C. Meyrueis, 1864 - 346 sider
 

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Almindelige termer og sætninger

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Side 223 - Bientôt je distinguai, confuses et voilées. Deux voix, dans cette voix l'une à l'autre mêlées. De la terre et des mers s'épanchant jusqu'au ciel. Qui chantaient à la fois le chant universel ; Et je les distinguai dans la rumeur profonde, Comme on voit deux courants qui se croisent sous l'onde. L'une venait des mers; chant de gloire! hymne heureux! C'était la voix des flots qui se parlaient entre eux; L'autre, qui s'élevait de la terre où nous sommes. Était triste; c'était le murmure des...
Side 275 - Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés...
Side 209 - Vouloir ce que Dieu veut est la seule science qui nous mette en repos » ; aussi par crainte de l'échec, par prudence, par sensibilité à l'échec et aux désillusions.
Side 215 - Aussi est-ce ce bien là qu'il nous est ordonné d'aimer de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre puissance.
Side 217 - Sa haute dignité est donc la première condition de la réalisation de son plan. IV. — L'EGLISE ET L'APOSTOLAT. La forme nouvelle sous laquelle Jésus concevait le royaume de Dieu impliquait la fondation de l'Eglise. Qu'est-ce, en effet, que l'Eglise, si ce n'est une société religieuse placée...
Side 13 - S'il en est ainsi, ne vautil pas mieux te fermer dès aujourd'hui et les laisser toutes blanches? Mais, non, cela ne peut pas être. Notre vie est ce que nous sommes nousmêmes. Qui demande peu obtient peu ; et moi, je demande beaucoup. Je veux être heureuse. Avant de me préparer à la mort, comme dit ma tante Cornélie, je veux vivre.
Side 3 - Je m'ennuie, le jardin même me paraît triste et désert, la maison plus triste encore; je n'ai d'autre plaisir que celui d'écrire mon journal. Si ma mère vivait, je ne l'écrirais pas, car je lui dirais à mesure tout ce que je pense, et tout ce que je sens. Ma mère m'aurait aimée, elle; elle m'aurait rendue aimable et bonne.
Side 4 - Carlo était assis en face de moi, sur la chaise qu'on met toujours pour lui à côté de sa maîtresse, et me regardait d'un air méchant ; sans doute je ne le regardais pas non plus avec beaucoup de bienveillance, car je ne puis souffrir ce petit animal hargneux.
Side 86 - Mais comment pouvez -vous penser que la moitié du genre humain a été condamnée à la misère, aux privations de tout genre, à une souffrance qui souvent l'abrutit et la dégrade, pour l'éducation et le perfectionnement moral de l'autre, de la moitié privilégiée?
Side 233 - ... tirant une branche d'arbre qui vint le frapper à l'œil , et en fit sortir du sang. Cet accident effraya d'abord tous les seigneurs de sa suite , qui accoururent aussitôt, et s'approchèrent de lui. Le roi , malgré la douleur qu'il...

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