DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE, Par MM. GAY-LUSSAC et ARAGO. TOME TRENTE-HUITIÈME. A PARIS, Chez CROCHARD, Libraire, cloître Saint-Benoît, n° 16 près la rue des Mathurins. 1828. ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE. SUR les Piles secondaires de Ritter. (MÉMOIRE lu, à la séance du 16 mars 1826 de l'Athénée 1 de Venise, par le docteur S. MARIANINI, professeur de physique et de mathématiques au Lycée de Venise. ) (Traduit de l'italien.) Les physiciens applaudirent à l'invention des piles secondaires dues au célèbre Ritter, et ce fut à juste titre puisque cette invention fait connaître une nouvelle propriété des appareils électro-moteurs voltaïques. Cette propriété consiste en ce que ces appareils communiquent leur action à une colonne formée de plusieurs disques de cuivre ou d'un autre métal, séparés par un nombre égal de disques en papier mouillé, et cela quand on tient seulement pendant quelques minutes l'un des pôles de l'appareil en communication avec une extremité de la colonne, et l'autre pôle en communication avec l'extrémité opposée. Le physicien de Jena ne laissa pas ce phénomène singulier sans une explication ingénieuse. La difficulté, dit-il, que les alternatives de conducteurs humides et métalliques opposent à la circulation de l'électricité, fait |