Œuvres complètes de P.J. de Béranger, Bind 3Perrotin, 1834 |
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Side 14
... hélas ! oui , la terre s'éveille , Belle et parée , au souffle du printemps . Mais dans nos cœurs le courage sommeille ; Chargé de fers , chacun se dit : J'attends ! La Gréce expire , et l'Europe est tremblante ; Seuls , nos pleurs ...
... hélas ! oui , la terre s'éveille , Belle et parée , au souffle du printemps . Mais dans nos cœurs le courage sommeille ; Chargé de fers , chacun se dit : J'attends ! La Gréce expire , et l'Europe est tremblante ; Seuls , nos pleurs ...
Side 47
... hélas ! pour nous - mêmes ! A vos filles , oui , nous tenons ; Faites - en , faites - en de gentilles : Qu'elles soient anges ou démons , Faites des filles ; Nous les aimons . LE CACHET , OU LETTRE A SOPHIE . 1824 . CHANSONS DE BERANGER ...
... hélas ! pour nous - mêmes ! A vos filles , oui , nous tenons ; Faites - en , faites - en de gentilles : Qu'elles soient anges ou démons , Faites des filles ; Nous les aimons . LE CACHET , OU LETTRE A SOPHIE . 1824 . CHANSONS DE BERANGER ...
Side 51
... voix séduisante ; Mais , hélas ! vous n'avez que douze ans , Et moi j'en ai quarante ! Pourquoi parler de lauriers ? De pleurs on les arrose . Ce n'est point aux chansonniers Que la gloire en impose CHANSONS DE BÉRANGER . 51.
... voix séduisante ; Mais , hélas ! vous n'avez que douze ans , Et moi j'en ai quarante ! Pourquoi parler de lauriers ? De pleurs on les arrose . Ce n'est point aux chansonniers Que la gloire en impose CHANSONS DE BÉRANGER . 51.
Side 52
... hélas ! vous n'avez que Et moi j'en ai quarante ! douze ans , Jeune oiseau , prenez l'essor ; Égayez le bocage . Par des chants plus doux encor Brillez dans un autre âge . De les inspirer je sens Combien l'espoir m'enchante . Mais , hélas ...
... hélas ! vous n'avez que Et moi j'en ai quarante ! douze ans , Jeune oiseau , prenez l'essor ; Égayez le bocage . Par des chants plus doux encor Brillez dans un autre âge . De les inspirer je sens Combien l'espoir m'enchante . Mais , hélas ...
Side 54
... hélas ! que tu m'en punirais ? Ah ! plus , Amour , tu nous causes de larmes , Plus , quand tu fuis , tu laisses de regrets . Je reposais du sommeil de l'enfance Lorsqu'à ta voix mes yeux se sont ouverts ; Dans la beauté j'adorai ta ...
... hélas ! que tu m'en punirais ? Ah ! plus , Amour , tu nous causes de larmes , Plus , quand tu fuis , tu laisses de regrets . Je reposais du sommeil de l'enfance Lorsqu'à ta voix mes yeux se sont ouverts ; Dans la beauté j'adorai ta ...
Andre udgaver - Se alle
Almindelige termer og sætninger
adieu Alleluia amis amours assez vieux baisez beauté beaux jours bel âge bénir Bon ange bonheur et richesse carrosse Cessez vos chants chansons cœur Colibri cordon COUPLETS couronne déja Denys l'ancien DEUXIÈME GRENADIER diable est mort dois rien enfants Enivrons-nous falbala filles fils fleurs gai troubadour gloire glous grace hélas J'ai joyeux Juif ou chrétien l'ange L'ÉCHELLE DE JACOB liberté Lisette long somme m'en doutais moi je cours monde est assez monde est prié noce Pape est marié pauvre chansonnier pauvre Marie Perrotin peuple est par-tout portez-vous Prêtez secours prêtres Priez pour Charles-Dix Psara règne est passé Reine des flots rendez-moi s'il vous plaît sacrebleu Saint-Père saint-siège sainte Ampoule secours au pauvre soldat bleu soleil a fêté sourire suivons un vieux Taconnet terre où moi Tourne la terre treize à table trouver là bas trouvères Turlupin ventrebleu Vieux grenadiers vieux soldat Vite en carrosse voilà vois
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Side 219 - Il part; et comme un trésor J'ai depuis gardé son verre, Gardé son verre. — Vous l'avez encor, grand'mère ! Vous l'avez encor ! ' Le voici. Mais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu'un pape a couronné, Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l'a cru ; On disait : II va paraître. Par mer il est accouru ; L'étranger va voir son maître. Quand d'erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère, Fut bien amère. — Dieu vous bénira, grand'mère, Dieu vous bénira...
Side 218 - Chacun disait : Quel beau temps ! Le ciel toujours le protège. Son sourire était bien doux ; D'un fils Dieu le rendait père, Le rendait père.
Side 217 - Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois, il passa ; Voilà bien longtemps de ça : Je venais d'entrer en ménage. A pied grimpant le coteau Où pour voir je m'étais mise, Il avait petit chapeau Avec redingote grise. Près de lui je me troublai ; Il me dit : Bonjour, ma chère, Bonjour, ma chère.
Side 340 - Non, mes amis, non, je ne veux rien être; Semez ailleurs places, titres et croix. Non, pour les cours Dieu ne m'a pas fait naître Oiseau craintif je fuis la glu des rois. Que me faut-il? maîtresse à fine taille, Petit repas et joyeux entretien. De mon berceau près de bénir la paille , En me créant Dieu m'a dit : Ne sois rien.
Side 279 - L'affreux tourbillon me promène. J'ai vu sans fruit germer le bien , Vu des calamités fécondes, Et pour survivre au monde ancien Des flots j'ai vu sortir deux mondes. Toujours, etc.
Side 259 - Pour un captif, souvenir plein de charmes ! J'étais bien jeune, on criait : Vengeons-nous ! A la Bastille ! aux armes ! vite , aux armes ! Marchands, bourgeois, artisans couraient tous...
Side 108 - Vient-il d'un roi vous jurer l'alliance? -Ha des rois allumé le courroux. -Est-il puissant? — Seul il franchit les ondes. - Qu'at-il donc fait? — II a brisé des fers. Gloire immortelle à l'homme des deux mondes! Jours de triomphe, éclairez l'univers! • Européen, par-tout, sur ce rivage Qui retentit de joyeuses clameurs, Tu vois régner, sans trouble et sans servage, La paix, les lois, le travail et les mœurs. Des opprimés ces bords sont le refuge : :EK La tyrannie a peuplé nos déserts.
Side 126 - Les rois jamais n'envahiront la France. Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! Quittons ce toit où ma raison s'enivre. Oh ! -qu'ils sont loin ces jours si regrettés...
Side 278 - Sans vieillir, accablé de jours, La fin du monde est mon seul rêve. Chaque soir j'espère toujours , Mais toujours le soleil se lève. Toujours, toujours Tourne la terre où moi je cours; Toujours, toujours, toujours, toujours. Depuis dix-huit siècles , hélas ! Sur la cendre grecque et romaine, Sur les débris de mille états, L'affreux tourbillon me promène.
Side 5 - Dans ce Paris plein d'or et de misère, En l'an du Christ mil sept cent quatre-vingt, Chez un tailleur, mon pauvre et vieux grand-père, Moi, nouveau-né, sachez ce qui m'advint.