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A Dieu soit notre ame!

Quand nous mourons, vieux ou bambin, On vend le corps au carabin.

Nous n'avons donc, exempts d'orgueil,

De lois vaines,

De lourdes chaînes;

Nous n'avons donc, exempts d'orgueil, Ni berceau, ni toit, ni cercueil.

Mais, croyez-en notre gaîté,

Noble ou prêtre,

Valet ou maître;

Mais, croyez-en notre gaîté,

Le bonheur c'est la liberté.

Oui, croyez-en notre gaîté,

Noble ou prêtre,

Valet ou maître;

Oui, croyez-en notre gaîté,

Le bonheur c'est la liberté.

LES SOUVENIRS DU PEUPLE.

AIR: Passez votre chemin, beau sire.

On parlera de sa gloire

Sous le chaumne bien long-temps. L'humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois

Dire alors à quelque vieille:

Par des récits d'autrefois,

Mère, abrégez notre veille.
Bien, dit-on, qu'il nous ait nui,

Le peuple encor le révère,

Oui, le révère.

Parlez-nous de lui, grand'mère;

Parlez-nous de lui. (bis.)

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?

Mes enfants, dans ce village,

Suivi de rois, il passa.

Voilà bien long-temps de

ça:

Je venais d'entrer en ménage.

A pied grimpant le coteau
Ой pour voir je m'étais mise,
Il avait petit chapeau
Avec redingote grise.

Près de lui je me troublai,

Il me dit : Bonjour, ma chère,
Bonjour, ma chère.

Il vous a parlé, grand'mère!

Il vous a parlé!

L'an d'après, moi, pauvre femme,

A Paris étant un jour,

Je le vis avec sa cour:

Il se rendait à Notre-Dame.

Tous les cœurs étaient contents;

On admirait son cortège.

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