Billeder på siden
PDF
ePub

des autorités un peu anciennes; cette partie ne saurait être d'aucun usage en Europe, où l'on possède les travaux d'Ideler et de Navoni à ce sujet; mais aux Indes les livres scientifiques sont très-rares, et on aime à trouver réuni dans un volume tout ce qui se rapporte au même sujet.

PHYSIQUE.

10. OBSERVATIONS RELATIVES A L'INFLUENCE DU FER SUR L'AIGUILLE AIMANTÉE DE LA BOUSSOLE, par le capitaine-commodore KRUSENSTERN.-Rapport du 16 janvier 1825. (Zapisski izdavaimouïa gossoudarstvennime admiraltéiskimme déparMémoires publiés par le département impé→ rial de l'amirauté; Tom. VIII, p. 460, 1825).

tamento nme.

Ces observations ont été faites à bord du brick l'Olympe, et avec une boussole de Gilbert, acquise à cet effet par le gouvernement russe. Deux inconvéniens se présentèrent, dit M. Krusenstern, pour remplir exactement le but que s'était proposé l'amirauté: le premier était de pouvoir rencontrer sur la côte un endroit où il n'y eût point du tout de fer, la rade de Cronstadt se trouve de tous côtés entourée de batteries; le lieu qu'il fut obligé de choisir n'étant pas assez éloigné des batteries pour empêcher le fer d'agir sur l'aiguille aimantée de la boussole, ce métal a dù nécessairemant influer sur l'exactitude de ses observations. M. Krusenstern conclut de là que si l'on veut obtenir des résultats certains sur ce phénomène dans le port de Cronstadt, il est indispensable d'avoir un téodolithe pour faire les observations sur le rivage même, ou bien faire en sorte que le bâtiment destiné à cet usage soit, autant que la profondeur du golfe pourra le permettre, plus rapproché d'Oranienbaum, ou du moins du bout du canal. Le second inconvenient, c'est que le bord du brick l'Olympe est tellement élevé, qu'il n'a pu trouver d'autre place pour ses boussoles que la cahute, où l'action du fer dont le vaisseau est chargé, peut encore avoir moins d'influence que partout ailleurs.

Observations ayant pour but de connaître l'influence locale du fer sur l'aiguille aimantée, faites par M. Krusenstern, à bord du brick l'Olympe, le 1er juillet 1824.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

II. MÉMOIRE SUR LES DIFFÉRENTES TEMPÉRATURES que prennent les liquides et les solides plongés dans l'atmosphère; par C. BOTELHO DE LACERDA. (Memorias da Academia, etc. da Lisboa, Tome V, partic 2, 1818.)

Ce mémoire renferme les résultats numériques de plusieurs séries d'expériences faites sur un très-grand nombre de liquides et solides placés dans l'air, au soleil ou à l'ombre.

L'auteur a déterminé en degrés du thermomètre de Fahren

heit les températures qu'ont prises ces différentes substances, soit après dix minutes, soit après une heure. Les unes ont été supérieures à celle de l'air, les autres inférieures, et quelques-, unes égales.

12. Nouveau GRAVILOMÈTRE, ou Instrument pour déterminer la pesanteur relative des diverses parties de la surface de la terre; par le commandeur FORMAN. Extrait d'une lettre au président de la Société royale de Londres. (Mechan. Magaz.; no 286, 1829, p. 428.)

Persuadé que la durée des oscillations du pendule pouvait être affectée par les variations de l'état atmosphérique, M. For man, a cherché à construire un instrument qui pût mesurer les densités respectives des diverses parties de la terre, sans être affecté par aucun changement dans l'état de l'atmosphère. Voici de quelle manière il explique lui-même les considérations. qui l'ont conduit à la construction de cet instrunment.

[ocr errors]

« Il est bien connu que les corps creux peuvent flotter à une profondeur quelconque dans l'eau, en augmentant ou en diminuant leur poids; parce qu'un corps flottera toujours à la profondeur où le poids de son volume entier est exactement égal à celui d'un pareil volume d'eau; or, comme l'eau est compressible, le poids d'un volume égal d'eau augmente avec la profondeur, et, par conséquent, un corps qui ne flotterait pas à la surface de l'eau, flottera au-dessous, si son poids est moindre que celui d'un volume égal d'eau, à une certaine profondeur.

« C'est sur ce principe qu'est construit le gravilomètre. Soit un tube de métal très-fort, d'environ 5 pieds de long, d'un pouce de diamètre, et fermé par le bas. On pratique le long de ce tube deux ouvertures de quatre pieds de longueur et d'un pouce de largeur, dans lesquelles on ajuste 2 lames de verre, avec la plus grande solidité, pour éviter qu'elles ne soient chassées au-dehors par la pression intérieure. On place dans le tube un flotteur en métal creux, et d'un poids tel qu'il ne pourrait flotter qu'à la profondeur de quatre-cents pieds dans l'eau. On recouvre alors le tube d'un couvercle à vis, qui ne laisse aucun passage à l'eau, et qui n'est pas non plus susceptible de céder, à la pression intérieure. On remplit alors le tube d'eau, et, à

[ocr errors]

travers un trou pratiqué dans le couvercle, on introduit une tringle de métal qui joigne parfaitement, ce qu'on obtient au moyen d'une boîte à étoupes. On place alors sur cette tringle un poids égal à celui d'une colonne d'eau du diamètre intérieur du tube et de quatre-cents pieds de hauteur, ce qui, pour le diamètre d'un pouce et demi donné au tube, ferait un poids d'environ 168 kil. Ce poids, en forçant la tringle à pénétrer dans le tube, donnera à l'eau qu'il contient la même densité qu'elle aurait à la profondeur de 400 pieds, et par conséquent le poids du flotteur et celui d'un égal volume d'eau seront exactement les mêmes. On démonte et on rétablit successivement alors l'appareil, pour augmenter le poids du flotteur, jusqu'à ce qu'il flotte à environ un pied au-dessus de l'extrémité inférieure des James de verre. Lorsqu'on y est parvenu, on fixe solidement la tringle dans la position qu'elle occupe, et l'on retire les poids qui deviennent inutiles.

«La densité du liquide ainsi réduit à un plus petit volume que celui qu'il occupe dans son état naturel, ne peut être affectée par aucun changement dans l'attraction terrestre; mais comme le flotteur peut l'être, il deviendra plus ou moins pesant avec les variations qui pourront survenir dans cette attraction, et, par conséquent, son abaissement ou non élévation dans le tube indiquera le changement survenu. Supposons, par exemple, que la pression exercée au-dessus du flotteur soit égale à celle qu'éprouve l'eau à la profondeur de 400 pieds ou de 4,800 pouces. Un changement de survenu dans la pcsanteur du flotteur, le fera monter ou descendre d'un pouce dans le tube, et un changement de le ferait également varier d'un quart de pouce et ainsi de suite. On pourra facilement apprécier des variations beaucoup plus petites, en gravant une graduation sur l'une des lames de verre.

19

Le mémoire de l'auteur est accompagné d'une figure où sont représentées toutes les parties de son appareil.

Nous ne nous prononcerons point sur le mérite de cet instrument parce que toutes les observations de son inventeur ont pu ne pas être transcrites dans le Mechanic's Magazine auquel nous en empruntons la description; mais nous aurions été bien aise de savoir sur quels principes M. Forman se fonde pour avancer

que la densité du flotteur, qui est soumis à la même pression que le liquide qui l'environne, pourra être affectée par les variations de l'attraction terrestre, lorsque celle du liquide se trouve soustraite à cette influence. BOQUILLON.

13. Projet d'unE SÉRIE D'EXPÉRIENCES, tendant à construire, comme instrument national, un grand télescope réfringent, avec une lentille fluide concave, au lieu de la lentille ordinaire de flint-glass; adressé à S. A. R. le lord grand-amiral et aux membres du Bureau de longitude, par P. BARLOW, F. R. S., etc. (Edinb. New Philos. Journ. ; janv.-avril 1828, p. 323.)

Les nombreux essais que l'on a faits depuis long-temps pour remplacer le flint-glass par divers fluides (1), n'ont conduit, jusqu'à ce jour, à aucun résultat satisfaisant. Cette circonstance pourrait élever des préventions défavorables sur les nouveaux essais dont il s'agit, mais la sagacité de M. Barlow et l'esprit d'invention dont il a fait preuve dans plusieurs recherches importantes, doivent donner aux physiciens des espérances de succès. La construction que propose M. Barlow se distingue surtout par la nature du fluide et par la position de la lentille qui le contient.

Le fluide est du carbure de soufre. Comparé au flint-glass,son rapport de réfraction est à peu près le même, tandis que son pouvoir dispersif est un peu plus que double.

La lentille fluide est concave, elle se place derrière l'objectif ordinaire à peu près à égale distance entre cet objectif et son foyer principal. Cette disposition,qui ne serait pas possible avec un fluide moins dispersif que le carbure de soufre,promet de grands avantages, puisqu'un objectif ordinaire pourrait être achromatisé par une lentille fluide d'environ 6 p. de diamètre. Mais il y a aussi un grand danger à redouter, c'est la limitation du champ de l'instrument. Au reste, la théorie ne peut pas tant prévoir dans une question aussi délicate, il faut de nombreuses expériences pour la résoudre, et ces expériences ne tarderont pas sans doute à être publiées, puisque M. Barlow a déjà construit, sur ces principes, un télescope de 3 pouces d'ouverture, avec (1) Dans la construction des grands télescopes.

« ForrigeFortsæt »