DE MM. LES COLLABORATEURS DE LA Ire SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL DES SCIENCES ET DE L'INDUSTRIE (1). Rédacteurs principaux : MM. STURM et. GAULTIER DE CLAUBRY. MATHÉMATIQUES. Collaborateurs: MM. Ampère, Berthevin, Billy, Cauchy, Cournot, Duhamel, Baron Ch. Dupin, Baron Fourier, Hachette, Lacroix, Mousson, Navier, Olivier (Théodore), Poinsot, Baron Poisson, Baron de Prony, Saigey, Terquem, Vincent. ASTRONOMIE. Collaborateurs: MM. Bouvard, Baron Damoiseau, Francœur, De Freycinet, Mathieu, Nicollet, Chev" de Rossel. PHYSIQUE. Collaborateurs: MM. Ajasson de Grandsagne, Ampère, Becquerel, Colladon, Dulong, Baron Fourier Legrand, Lehot, De Montferrand, Baron Poisson, Pouillet, Roulin. CHIMIE. Collaborateurs: MM. D'Arcet, Becquerel, De Berthier, Chevalier, Chevillot, Dessaignes, Donné, Dulong, Dunglas, Charles de Filières, Kuhn, E. Laugier, Péclet, Perdonnet, Baron Thénard. (1) Ce Recueil, composé de huit sections, auxquelles on peut s'abonner séparément, fait suite au Bulletin général et universel des annonces et des nouvelles scientifiques, qui forme la première année de ce journal. Le prix de cette première année (1823) est de 40 fr. pour 4 vol. in-8°, ou 12 cahiers, composés de 10 feuilles d'impression chacun. PARIS. IMPRIMERIE DE A. FIRMIN DIDOT, DES SCIENCES MATHEMATIQUES, PHYSIQUES ET CHIMIQUES, RÉDIGÉ PAR MM. STURM ET GAULTIER DE CLAUBRY. Ire SECTION DU BULLETIN UNIVERSEL, PUBLIE SOUS LES AUSPICES de Monseigneur le Dauphin, POUR LA PROPAGATION DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET INDUSTRIELLES, ET SOUS LA DIRECTION DE M. LE BARON DE FÉRUSSAC. TOME DOUZIÈME. BIBLIO A PARIS, Au Bureau CENTRAL DU BULLETIN, rue de l'Abbaye, no 3, Paris, Strasbourg et Londres, Chez MM. TREUTTEL et Wurtz; 1829. DES SCIENCES MATHÉMATIQUES, ASTRONOMIQUES, PHYSIQUES ET CHIMIQUES. MATHÉMATIQUES. 1. ANNALES DE MATHÉMATIQUES PURES ET APPLIQUÉES; par M. GER→ GONNE. T. XIX, no 12, juin 1829. On trouve au commencement un mémoire de M. Bobillier, dans lequel l'auteur applique la théorie des polaires réciproques à la recherche de diverses propriétés de l'hyperbole équilatère dont la plupart n'avaient point encore été remarquées. M. Bobillier remarque d'abord que la polaire d'un cercle, par rapport à une hyperbole équilatère directrice, est une conique qui a pour l'un de ses foyers le centre de cette hyperbole, et pour directrice, relative à ce foyer, la polaire du centre du cercle ; il en conclut que la polaire d'un cercle qui a son centre au centre d'une hyperbole équilatère directrice est un autre cercle concentrique à celui-là, et qu'en outre si le cercle a pour diamètres les axes de l'hyperbole, il sera à lui-même sa polaire réciproque, ét qu'il en sera de même de l'hyperbole, en prenant le cercle à son tour pour courbe directrice. Plus généralement, si, sur les deux mêmes diamètres conjugués, on construit une ellipse et une hyperbole, chacune de ces deux courbes scra à ellc-même sa polaire réciproque, par rapport à l'autre, prise pour directrice; d'où il résulte encore que si deux paraboles de méme paramètre, tangentes l'une à l'autre, ont leurs axes parallèles et sont tournées en sens inverse, chacune d'elles sera à elle-même sa polaire réciproque, relativement à l'autre, prise pour directrice. Pour prouver la fécondité de ces principes, M. Bobillier en déduit treize théorèmes qu'il lui suffit seulement d'énoncer pour en faire sentir la vérité, et dont l'auteur aurait pu sans peine étendre le nombre. M. Bobillier passe ensuite à la démonstration d'un autre principe non moins fécond que ceux-là, et qu'il énonce en ces termes: La polaire réciproque d'une hyperbole équilatère, par rapport à tout cercle directeur qui a son centre A. TOME XII. I |
