Œuvres choisies de P. de RonsardGarnier Frères, 1879 - 370 sider |
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aimer Amour aureille avecques avoit Bacchus baiser beau beauté belle Belleau bois bouche Cassandre celuy ceste chanson chant cheveux chose ciel cieux cœur d'Anacréon d'Homere dessous dessur Dieu dieux divin douce doux Élisabeth d'Angleterre Escoute esté estoit estonnée estre filles flame fleurs fœminins fontaine forests Franciade François François Ier front fust gentil grace Grecs gresle Guillaume Colletet Homere Imité j'ay J'en voy jamais Jean Second jeune jeunesse jour Jupiter l'amour l'autre laisse langue latine lumiere lyre main mainte maistre maistresse Mellin de Saint-Gelais mesme mestier mille monstre mort Muses nuict nymphe oiseaux ores peuple Pierre de Ronsard Pindare plaisir pleine poësie poète poëtes poinct pource premiere prince printemps qu'un quoy REMY BELLEAU rhythme rien rivage Ronsard rose sainct sçay sejour seulement soleil sonnet soucy strophe syllabes tantost terre teste tost tousjours verd verité veux Virgile voudrois voyelle yeux
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Side 110 - Vivamus mea Lesbia, atque amemus, rumoresque senum severiorum omnes unius aestimemus assis! Soles occidere et redire possunt: nobis cum semel occidit brevis lux, nox est perpetua una dormienda.
Side 60 - Comme on voit sur la branche, au mois de Mai, la rose En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose; La grâce dans sa feuille et l'amour se repose...
Side 18 - TV^ARIE, levez-vous, vous estes paresseuse, Ja la gaye alouette au ciel a fredonné, Et ja le rossignol doucement jargonné, Dessus l'espine assis, sa complainte amoureuse. Sus debout, allons voir l'herbelette perleuse, Et vostre beau rosier de boutons couronné, Et vos œillets mignons ausquels aviez donné Hier au soir de l'eau d'une main si songneuse.
Side 105 - Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse, Fera ternir vostre beauté.
Side 242 - Saepibus in nostris parvam te roscida mala (dux ego vester eram) vidi cum matre legentem. alter ab undecimo tum me iam acceperat annus; iam fragilis poteram ab terra contingere ramos. 40 ut vidi ut perii, ut me malus abstulit error.
Side 315 - Je vous envoye un bouquet que ma main Vient de trier de ces fleurs épanies; Qui ne les eust à ce vespre cueillies, Cheutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautez, bien qu'elles soient fleuries, En peu de temps seront toutes flaitries, Et, comme fleurs, periront tout soudain.
Side 71 - QUAND vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant: Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Side xxxix - ... procéder que suivant la méthode la p.lus scrupuleuse et la plus uniforme de la grammaire ; on voit toujours venir d'abord un nominatif, substantif qui mène son adjectif comme par la main ; son verbe ne manque pas de marcher derrière, suivi d'un adverbe qui ne souffre rien entre deux, et le régime appelle aussitôt un accusatif, qui ne peut jamais se déplacer. C'est ce qui exclut toute suspension de l'esprit, toute attention, toute surprise, toute variété, et souvent toute magnifique cadence.
Side 107 - Par toy je plais, et par toy je suis leu ; C'est toy qui fais que Ronsard soit esleu Harpeur François, et quand on le rencontre, Qu'avec le doigt par la rue on le monftre.
Side 268 - Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette: Tout deviendra muet, Echo sera sans voix: Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue: Tu perdras ton silence, et haletans d'effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.