Voyage autour de mon jardin

Forsideomslag
Michel Lévy frères, 1857 - 334 sider
 

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Almindelige termer og sætninger

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Side 175 - AmuratIV défendit l'usage du tabac, sous peine d'avoir le nez coupé. Une plante utile n'eût pas résisté à de pareilles attaques. Si avant cette invention un homme s'était trouvé qui dît : " Cherchons un moyen de faire entrer dans les coffres de l'État un impôt volontaire de plusieurs millions par an ; il s'agit de vendre aux gens quelque chose dont tout le monde se serve, quelque chose dont on ne puisse pas se passer.
Side 215 - En sa qualité d'Italien, il hante un certain nombre de jeunes écrivains et de jeunes artistes. Quand il en aperçoit un ou deux ou trois à une table, il s'approche et lui tend la main d'un air bienveillant, protecteur et paternel. — Eh ! vous voilà mon bon ! il ya longtemps que je ne vous ai vu.
Side 176 - Mithridate, roi de.Pont, qui s'était habitué à prendre du poison. La première fois qu'on fumera le tabac, on aura des maux de cœur, des nausées, des vertiges, des coliques, des sueurs froides ; mais cela diminuera un peu ; et avec le temps on s'y accoutumera au point de n'éprouver plus ces accidents que de temps à autre, et seulement quand on fumera de mauvais tabac, ou du tabac trop fort, ou quand on sera mal disposé, ou dans cinq ou six autres cas. Ceux qui le prendront en poudre éternueront,...
Side 176 - ... respirer et d'en avaler un peu la fumée. — Mais ils mourront ? — Non, ils seront un peu pâles ; ils auront des maux d'estomac, des vertiges, quelquefois des coliques et des vomissements de sang, quelques douleurs de poitrine, voilà tout. D'ailleurs, voyez-vous, on a dit : L'habitude est une seconde nature; on n'a pas dit assez : l'homme est comme ce couteau auquel on avait changé successivement trois fois la lame et deux fois le manche ; il n'ya plus pour l'homme de nature, il n'ya que...
Side 216 - J'ai avalé ce radis de travers, il m'étrangle. — Un peu de vin et d'eau, mon bon. — Voulez-vous me faire l'honneur de dîner avec moi ? — Non, je n'ai pas faim, j'ai déjeuné très-tard.
Side 175 - Si avant cette invention un homme s'était trouvé qui dît : " Cherchons un moyen de faire entrer dans les coffres de l'État un impôt volontaire de plusieurs millions par an ; il s'agit de vendre aux gens quelque chose dont tout le monde se serve, quelque chose dont on ne puisse pas se passer. Il ya en Amérique une plante essentiellement vénéneuse ; si vous exprimez de son feuillage une huile empyreumatique, une seule goutte fait périr un animal dans d'horribles convulsions. Offrons cette...
Side 276 - ... géographies. Nice n'aurait pas soufflé le mot ; elle aurait balayé ses maisons et ouvert 'ses persiennes au mois d'octobre. Il ne serait plus venu de voyageurs, elle aurait fermé les persiennes et cessé de balayer au mois de mai, pour recommencer à balayer et à ouvrir les persiennes au mois d'octobre. Personne n'y serait plus jamais venu, Nice n'en aurait peutêtre pas cherché les causes, et à coup sûr n'aurait même pas essayé de les combattre. Qui sait si les aubergistes des autres...
Side 176 - ... accoutumera au point de n'éprouver plus ces accidents que de temps à autre, et seulement quand on fumera de mauvais tabac, ou du tabac trop fort, ou quand on sera mal disposé, ou dans cinq ou six autres cas. Ceux qui le prendront en poudre éternueront, sentiront un peu mauvais, perdront l'odorat et établiront dans leur nez une sorte de vésicatoire perpétuel. — Ah ça ! cela sent donc bien bon ? — Non, au contraire, cela sent très-mauvais. Je dis donc que nous vendrons cela très-mauvais....
Side 27 - Pour moi, me dis-je, je pense qu'il en est des fleurs comme du poisson ; — j'ai, il ya longtemps, divisé le poisson en deux grandes espèces : — le poisson frais et celui qui ne l'est pas. Cependant je me réjouis en pensant que dans quelques jours je serais dans cette ville où l'on fait de si beaux bouquets. Et j'allai tout de suite retenir une place au bateau à vapeur dont le départ était le plus proche. Le bureau n'était pas ouvert ; je dus attendre quelques instants. Je les employai...
Side 176 - Offrons cette plante en vente, hachée en morceaux ou réduite en poudre : nous la vendrons très-cher ; nous dirons aux gens de se fourrer la poudre dans le nez. — Vous les y forcerez par une loi ? — Nullement, je vous ai parlé d'un impôt volontaire. Pour celui qui sera haché, nous leur dirons d'en respirer et d'en avaler un peu la fumée. — Mais ils mourront ? — Non, ils seront un peu pâles ; ils auront des maux d'estomac, des vertiges, quelquefois des coliques et des vomissements de...

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