Je veux, demain, bravant la médisance, Au Cadran Bleu te régaler sans bruit. Allons, Babet, un peu de complaisance, Un lait de poule et mon bonnet de nuit. N'expose plus à des travaux pénibles A mes désirs, quoi! Babet se refuse! Ah! tu te rends, tu cèdes à ma flamme! Ne pleure point, va, tu seras ma femme, Malgré mon âge et le public moqueur. Fais donc si bien que ta douce influence Rende à mes sens la chaleur qui me fuit. Allons, Babet, un peu de complaisance, Un lait de poule et mon bonnet de nuit. L'AMI ROBIN. AIR: La Monaco. DE De tout Cythère Sois le courtier : On paîra bien ton ministère. De tout Cythère Sois le courtier : Ami Robin, quel bon métier! Robin connaît toutes nos belles, De tout Cythère Sois le courtier : On paîra bien ton ministère. De tout Cythère Sois le courtier Ami Robin, quel bon métier! Prodiguons l'or, et des maîtresses De toutes parts vont nous venir. Car, si nous tenions aux comtesses, Robin pourrait nous en fournir. De tout Cythère Sois le courtier : On paîra bien ton ministère. De tout Cythere Sois le courtier : Ami Robin, quel bon métier! J'ai connu Robin à l'école : De tout Cythère Sois le courtier : On paira bien ton ministère. Sois le courtier : Ami Robin, quel bon métier! Quand de prendre femme il eut l'âge, De tout Cythère Sois le courtier: On paîra bien ton ministère. De tout Cythère Sois le courtier: Ami Robin, quel bon métier! Que le neuf ou le vieux vous tente, Il sera votre fournisseur : Robin vend sa nièce et sa tante; Il vendrait sa mère et sa sœur. De tout Cythère Sois le courtier : On paîra bien ton ministère. Sois le courtier: Ami Robin, quel bon métier! Si je lis bien dans son système, De tout Cythère Sois le courtier : On paîra bien ton ministère. De tout Cythère Sois le courtier : Ami Robin, quel bon métier! LES GAULOIS ET LES FRANCS. (JANVIER 1814.) AIR: Gai! gai! marions-nous. GAI! 1! gai! serrons nos rangs, De la France. |