Tandis que, pur et coup sur coup, Vous savez seul comment tout cela passe. Que vous êtes bon, mon Dieu, je vous rends grace! O mon Dieu, mon Dieu, je vous rends grace! De soupçons jaloux assiégé, Et tient sa femme, aux yeux si doux, Sous triple porte à deux verroux. Par la fenêtre il fait tout pour qu'on passe. Que vous êtes bon, mon Dieu, je vous rends grace! O mon Dieu, mon Dieu, je vous rends grace! Pour prix d'un grain d'encens profane, Vîte au régime on le condamne. Sans accident, moi, j'ai fêté Huit danseuses de la Gaîté. Pour un miracle on veut que cela passe. Que vous êtes bon, mon Dieu, je vous rends grace! O mon Dieu, mon Dieu, je vous rends grace! Mais quel convive assis là-bas Quoi! chez nous cet homme rêveur, Plus sage, moi, je sais comme on s'en passe. Que vous êtes bon, mon Dieu! je vous rends grace! O mon Dieu, mon Dieu, je vous rends grace! A table trouvant tout au mieux, Je crois qu'un ordre exprès des cieux Oui, c'est ainsi que jeunesse se passe : Τουτ en filant votre lin, Écoutez-moi bien, ma fille. Déja votre cœur sautille Au nom du jeune Colin. Il fait trop chaud, dites-vous? Ne faites pas les yeux doux. Je sais combien dans ce monde On peut faire de faux pas. L'amour trop souvent l'emporte....... Lise, vous ne filez pas. C'est le vent, me dites-vous, Et mon vieux chien, qui murmure, Oui, fiez-vous à mon âge: Craignez, si vous n'êtes sage, De pleurer sur vos appas..... Grand Dieu! que viens-je d'entendre? C'est le bruit d'un baiser tendre; Lise, vous ne filez pas. C'est votre oiseau, dites-vous; Et redoute mon courroux. En rit même entre vos bras. Que la prudence vous sauve..... Mais vous allez vers l'alcove; Lise, vous ne filez pas. C'est pour dormir, dites-vous? Près de moi, sans faire un pas. Non, vous ne filerez pas. |