Ainsi qu'à la simple nature Tu dois de charmer tous les yeux. Bien qu'en des mains comme les tiennes De nous il faut que tu le tiennes Pour te faire adorer sans cesse Des roses que l'amour moissonne Et garde long-temps ta couronne LES ROMANS. A SOPHIE, QUI ME PRIAIT DE COMPOSER UN ROMAN POUR LA DISTRAIRE. AIR: J'ai vu partout dans mes voyages. TU u veux que pour toi je compose Heureux qui peut dans sa maîtresse Les longs romans, qui font pitié, Ne vaudront jamais quelques pages Du doux roman de l'amitié. Triste roman que notre histoire! Ne jamais répandre de pleurs! L'OPINION DE CES DEMOISELLES. (MOIS DE MAI 1815.) AIR: Nom d'un chien, j'veut être épicurien. Qu Uoi c'est donc bien vrai qu'on parie L' Palais-Royal, qu'est not' patrie, Chacun son intérêt. Aussi point d' fille qui ne crie: Viv' nos amis, Nos amis, les enn'mis! D' nos Français j' connaissons I's astuces : Comm' l'argent pleuvait, quand les Russes Tout's les filles d' Paris! J'n'avions pas l'temps d'chercher nos puces. Viv' nos amis, Nos amis, les enn'mis! Mais, puisqu'ils r'vienn't, faut les attendre. L'bon Saken, dont le cœur est si tendre, Ce cher monsieur Blucher: Ils nous donn'ront tout ce qu'ils vont prendre. Viv' nos amis, Nos amis, les enn'mis! Drès qu'les plum's de coq vont r'paraître, Not' mouchoir. Quant aux amans, j' dois en r'connaître, Ça tomb' sous l' sens, Au moins deux ou trois cents. Pour leur entrée, louons un' fenêtre. Viv' nos amis, Nos amis, les enn'mis! J' conviens que d'certain's honnêt's femmes Tout autant qu' nous, en ont pincé |