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enchifrenement accompagné de la formation habituelle d'un épais muscus dans les narines ; poitrine embarrassée par des glaires; toux convulsive liée à la dentition; convulsions dépendantes de la dentition, ou d'une opiniâtre constipation; assoupissement, sommeil léthargique et vive rougeur aux joues, suite du resserrement du ventre ; rougeurs à la peau dans différentes parties du corps, suite de la dentition; regorgement de lait; vomissemens; cris, coliques ou maux de ventre; diarrhée momentanée, ou presque permanente, selles vertes et grenues; selles safranées, séreuses, verdâtres, avec des glaires et du lait caillé; urines fortes ou ardentes, cause d'excoriation de la peau aux cuisses, de la rougeur du derrière et des fesses; muguet simple, descente ou hernie.

Dix-huitième question. « Les nouveau-nés ont-ils essuyé des maladies étrangères à celles provenant de

l'allaitement artificiel? »>

La jaunisse, la petite vérole naturelle et inoculée (1), la rougeole, un état d'idiotisme ou d'imbécillité, l'apoplexie séreuse ou hydrocéphale, des accidens apoplectiques et nerveux, la maladie vermineuse, etc.

Dix-neuvième question. « La dentition a-t-elle été facile? A quelle époque a-t-elle commencé et fini? A quelle époque le nouveau-né a-t-il commencé à marcher? »

:

(1) On inocula la petite-vérole à dix sept d'entre les cinquantedeux sujets, à quinze mois et trois-quarts l'un dans l'autre six autres la prirent naturellement, et l'eurent heureuse; ensorte que les quarante-quatre centièmes des sujets avoient eu la petite-vérole d'une manière ou de l'autre, à l'âge de sept ans, dix mois et demi, sans qu'aucun y eût succombé.

Le commencement de la dentition, d'après un terme moyen, tombe sur sept mois et trois quarts, et son achèvement, ou la sortie des vingt dents qui constituent la dentition de lait, sur le dix-huitième mois.

D'après la moyenne de six observations, l'époque où les nouveau-nés auroient commencé à marcher, seroit le treizième mois.

Vingt-unième question. « Jusqu'à quelle époque l'allaitement artificiel a-t-il été continué? »

Jusqu'au quinzième mois, d'après un terme moyen fourni par dix observations.

MÉLANGES.

1) Nouvelle Comète. Mr. Gambart, directeur de l'Observatoire Royal de Marseille, a bien voulu m'annoncer, dans une lettre en date du 22 avril, qu'on avoit observé à Marseille le 21, vers quatre heures et un quart du matin, une comète dans la constellation du Petit Cheval, à environ 317° 27' d'ascension droite et 8° 37' de déclinaison boréale. Il ajoute que cette comète, trèsapparente, se trouvoit placée le 22, à 17h. 49" 10' de temps sidéral, 10′ 54′′ de degré au nord, et 4TM15,4 de temps à l'est de l'étoile & du Petit Cheval.

Ayant reçu cette annonce le 26, je me suis empressé, conjointement avec Mr. Wartmann, de chercher la co

mète la nuit suivante où le temps se trouvoit très-favorable. Nous l'avons trouvée immédiatement, le 27 vers deux heures du matin, dans la constellation du PetitCheval, un peu à l'est et au milieu de la droite joignant de Pégase et y du Dauphin. Une comparaison avec du Dauphin m'a donné pour la position appro

μ chée de la comète, vers trois heures et demie, 318° d'ascension droite et 13° 22' de déclinaison. La comète étoit visible à l'œil nu et brilloit à peu près comme une étoile de cinquième grandeur; elle paroissoit dans le chercheur avoir une chevelure assez lumineuse de 8 à Io' de diamètre, et une queue d'environ 1o1⁄2 dirigée en seus contraire du soleil. Avec une lunette de Ramsden de 27 lig. d'ouverture, grossissant cinquante fois, on distinguoit très-bien la chevelure, mais non la queue.

Le 30 avril, à une heure du matin et après le coucher de la lune, j'ai retrouvé la comète sur la constellation de Pégase, au-dessous et presque sur le même cercle horaire que l'étoile e de cette constellation, à peu près sur le parallèle de y du Dauphin, et un peu au-dessous de la ligne menée de cette étoile à g de Pégase. Vers deux heures, sa position approchée étoit de 318° 20' d'asc. droite, et 15° 15' de déclinaison. La comète, quoique visible à l'œil nu, paroissoit avoir sensiblement diminué d'éclat et de grandeur. Sa chevelure pouvoit avoir 4 à 5′ de diamètre et sa queue un demi-degré environ.

Le 3 mai, à deux heures du matin, la comète avoit à peu près le même aspect que le 30 avril, et se trouvoit assez près de e de Pégase, à environ 318° 35' d'ascension droite et 17° 45' de déclinaison. Enfin le 5 mai

à la même heure, elle étoit à environ 1°9′ au sud et 18' à l'est de e de Pégase, soit par 318° 51' d'ascension droite et 17° 56' de déclinaison. Elle n'étoit plus visible à l'œil nu au clair de lune. Sa chevelure paroissoit alors dans le chercheur comme une légère tache blanche circulaire, et on distinguoit à peine quelques vestiges de queue.

On voit d'après la marche apparente de cet astre vers le nord, qu'on pourra bientôt l'observer le soir, si sa lumière ne continue pas à s'affoiblir rapidement. Le ralentissement de son mouvement ascendant en déclinaison a été très-marqué, cependant, depuis le 3 mai. Cette comète n'étoit point annoncée, et il y avoit près de trois ans qu'on n'en avoit découvert, l'apparition de la comète d'Encke, à la fin de 1828, étant un retour d'un astre déjà connu. On peut suivre la marche de cette nouvelle comète sur la carte céleste de Mr. Wartmann, insérée dans le T. XXXVIII de ce Recueil (Cahier de mai 1828), où les étoiles qui ne sont pas au-dessous de la sixième grandeur, ont été placées très-exactement pour l'époque actuelle.

A. GAUTIER.

2) Analyse d'un aérolithe tombé en 1827 près de Drake's-Creek, à 18 milles de Nashville (Tenessee, aux EtatsUnis). — Ce minéral est une masse granulée friable, de couleur grisâtre, dans laquelle les particules métalliques se distinguent aisément à l'œil nu. Cette masse est revêtue d'une croûte d'un brun-foncé, qui porte des caractères évidens de fusion. Elle est fortement magnétique, et sa

pesanteur spécifique a été reconnue par deux expériences, être de 3,484 et de 3,487. Lorsqu'on en jette un fragment dans l'acide muriatique, il y a dégagement d'hydrogène sulfuré. Une analyse soignée de ce minéral a donné, sur cent parties,

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La perte indiquée est assez considérable; cependant les principaux résultats ayant été vérifiés par différens essais, cette analyse est suffisamment exacte pour montrer l'analogie qui existe entre cet aérolithe et les autres. qui ont été décomposés. (American Journal of Sc. et Arts T. XVII N° 2. Janvier 1830).

3) Sulfate de cuivre dans le pain. -Les journaux de Hollande nous ont appris que des boulangers de ce pays introduisoient du sulfate de cuivre dans le pain, dans la vue de le rendre plus blanc, plus compacte et mieux fermenté. Il paroît que ce procédé leur est venu de France et qu'ils ont reçu une recette pour rendre le

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