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s'étend à toutes les observations, par l'effet de la marche régulière de la pendule de Repsold. Je ne me suis 'une fois dans le cas d'abandonner cette méthode pour déterminer le temps et d'y substituer celle des différences d'azimut entre un objet terrestre et des étoiles fondamentales, observées avec l'instrument-universel. C'est dans l'île d'Hochland que cela m'est arrivé, n'ayant pu établir sur les pointes de rochers de Mäggi-Pälüs que l'instrument-universel et un chronomètre de Berthoud, et la comparaison de ce chronomètre avec la pendule de Repsold, établie dans la vallée sous la tente principale, ne pouvant s'effectuer facilement. Cette dernière méthode, pour déterminer le temps, me paroît moins usitée qu'elle ne le mérite, et il me semble que pour des hauteurs du pôle considérables elle a de l'avantage sur les autres manières d'employer l'instrument-universel à la détermination du temps; elle m'a donné o3,055 de temps pour l'erreur probable de chaque détermination, résultant de quatre observations de l'étoile fondamentale et du point de mire, abstraction faite de l'influence sur la détermination du temps d'une erreur qui auroit été commise dans l'azimut du point de mire. Cette dernière ne peut être que très-insignifiante, puisque l'azimut de ce point a été obtenu par l'observation de l'étoile polaire. J'ai déterminé le temps absolu à Dorpat au moyen des passages d'étoiles au cercle-méridien observés avec la pendule d'Hubert, qui a été comparée comme les autres avec celle de Repsold.

J'arrive maintenant aux élémens les plus importans

et les plus difficiles d'une mesure de degrés, savoir aux hauteurs du pôle et aux amplitudes, qui ont été observées à Jacobstadt et dans l'île d'Hochland en 1826, à Dorpat en 1825 et principalement en 1827. Une analyse complète des travaux relatifs à ce point sortiroit des bornes de cet article. Je communiquerai ici seulement les résultats définitifs, en les faisant précéder de quelques éclaircissemens.

Les amplitudes se fondent premièrement sur les observations faites avec l'instrument des passages de Dollond, de huit pieds, qui a servi comme lunetteméridienne dans les observations rapportées dans les vol. I-III du recueil de l'Observatoire de Dorpat, et qui a été employé à la mesure de degrés d'après la méthode de Bessel, en le plaçant dans le premier vertical, comme un secteur zénital (1).

(1) La méthode à laquelle Mr. Struve fait ici allusion est celle donnée par Mr. Bessel dans le No 49 des Astronom. Nachri chten, et développée de nouveau par lui dans le No 131 du même Journal. Elle consiste à placer, ainsi que Roemer l'avoit déjà pratiqué au commencement du dix-huitième siècle, l'axe de rotation de l'instrument des passages dans la direction de la méridienne du lieu, de manière à ce que la lunette se meuve perpendicu lairement à sa direction ordinaire, ou dans le plan du premier vertical, qui va de l'est à l'ouest. On observe alors les instans des passages des astres à travers la lunette soit du côté de l'est, soit du côté de l'ouest; et c'est la combinaison des passages correspondans et consécutifs du même astre de l'un et de l'autre côté qui sert à déterminer, au moyen d'une formule très-simple, la hauteur du pôle quand on connoît la déclinaison de l'astre, ou réci· proquement. Désignant par H la hauteur du pôle, par D la dé

Si le transport et l'établissement d'un aussi grand instrument étoient sujets à des difficultés, elles ont été bien compensées par la sûreté des observations. Les supports ou coussinets de l'instrument ont été enchâssés dans des blocs de granit, portés sur des piliers de maçonnerie. L'inclinaison de l'axe de rotation de la lunette, de quatre pieds de long, a été observée presqu'à chaque passage avec un niveau très-sensible de Fraunhofer, dont chaque partie de l'échelle divisée correspond à un arc de o“,6. L'instrument étoit retourné bout à bout dans l'intervalle d'un jour à l'autre, mais non entre les deux passages de la même étoile. J'ai observé aux trois stations les étoiles, et y de la grande Ourse; et d'après la réduction de mes observations, je trouve pour l'erreur probable d'une simple hauteur du pôle ou distance zénitale o′′,46. Les observations à Dorpat, faites

observés en

clinaison de l'étoile, et par T l'intervalle des deux passages temps sidéral réduit en degrés, on a tang. Htang. D sec. 1⁄2 T. On comprend que cette méthode ne peut s'appliquer à tous les astres, puisqu'il n'y a que ceux situés entre le zénith et l'équa~ teur qui, dans le cours d'une révolution diurne, passent deux fois par le premier vertical au-dessus de l'horizon de l'observateur. Elle est indépendante des erreurs de division ou de lectures auxquelles peuvent donner lieu les instrumens ordinaires servant à la détermination des arcs de hauteur. Elle est indépendante aussi des effets de la réfraction astronomique, qui ayant lieu dans le sens vertical, ne changent pas l'instant des passages. L'effet des défauts de construction de l'axe de rotation de la lunette ou d'une rectification imparfaite de son axe optique peut être éliminé dans l'em. ploi de cette méthode. La sûreté de son application dépend seulement de celle de la déclinaison employée, ainsi que de la marche

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dans des circonstances plus favorables, ne donnent cette erreur que de o",32. On s'est servi de la pendule de Repsold dans toutes ces observations, où la marche de la pendule est si importante.

On a employé conjointement avec l'instrument des passages deux cercles verticaux de Reichenbach et Ertel, dont l'un appartient à l'Observatoire de Dorpat et l'autre à celui du Gymnase de Mittau. Ce dernier n'a été employé à la mesure de degrés que depuis 1826, à l'occasion de la part que Mr. le Prof. Paucker prit à cette mesure. Ce savant s'est privé ainsi pendant plus d'un an de son précieux instrument, afin que nous pussions faire aussi à Dorpat en 1827 des observations correspondantes avec le même instrument. Le cercle de Dorpat avoit son point d'attache placé à sa circonférence, et son niveau établi à

de la pendule dans l'intervalle

des observations correspondantes;

il y a plus d'avantage sous ce dernier rapport à observer des étoiles qui passent au méridien près du zénith, parce que l'intervalle de leurs deux passages par le premier vertical est plus court. La première application importante qui ait été faite de cette méthode est celle effectuée par Mr. Hansen, directeur actuel de l'Observatoire de Seeberg, près Gotha, avec un instrument des passages de Repsold, pendant le séjour qu'il fit en 1824 à l'île d'Heligoland, près de l'embouchure de l'Elbe, à l'occasion des opérations de Mr. Schumacher pour servir à la liaison en longitude des Observatoires de Greenwich et d'Altona. On peut voir dans le N° 126 des Astronom. Nachrichten le détail des observations de Mr. Hansen, faites sur cinq étoiles voisines du zénith; et l'accord remarquable de ses résultats est propre à donner une haute opinion de la bonté de la méthode des passages correspondans de Mr. Bessel. A. G.

son centre. D'après la méthode que j'ai adoptée, le niveau a été établi dans le cercle de Mittau vers la circonférence et le point d'attache vers le centre. Les deux cercles étoient par conséquent essentiellement différens, quoique d'égale dimension. L'un et l'autre donnoient à chacun de leurs quatre verniers des arcs de quatre en quatre secondes, et l'on pouvoit obtenir la seconde par estime. Dans toutes les observations avec ces instrumens, on n'a pas employé les répétitions, mais seulement les doubles distances au zénith, en dirigeant deux fois la lunette sur l'objet dans chacune des positions du cercle. Le déplacement du limbe relativement au niveau a permis d'observer à diverses reprises sur des parties du limbe différentes. J'ai trouvé l'erreur probable d'une distance au zénith, résultant d'une seule reprise de quatre observations, de o",70 pour le cercle de Dorpat et de o",61 pour celui de Mittau.

J'ai observé avec les deux cercles une suite de distances zénitales de l'étoile polaire et de ẞ de la petite Ourse à leurs deux passages au méridien; j'ai fait, en outre, avec le cercle de Dorpat des observations de a de la Couronne et des observations de l'étoile polaire vers le point de son parallèle qui correspond à 15h. 17 m. de temps sidéral; j'en ai fait aussi sur Arcturus avec le cercle de Mittau. Ces observations ont été faites également aux trois stations. Mr. le Prof. Paucker a fait encore à Jacobstadt et dans l'île d'Hochland une série d'observations de distances zénitales de l'étoile polaire à ses deux passages au méridien. J'ai déterminé le coëfficient de la flexion dans les deux cercles verticaux,

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