Œuvres complètes de P.J. de Béranger, Bind 2Perrotin, 1834 |
Fra bogen
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Side 41
... joyeux : Ah ! sans regret , mon ame , partez vite ; En souriant remontez dans les cieux . Remontez , remontez dans les cieux . ( bis . ) Vous prendrez la forme d'un ange ; De l'air vous parcourrez les champs . Votre joie , enfin sans ...
... joyeux : Ah ! sans regret , mon ame , partez vite ; En souriant remontez dans les cieux . Remontez , remontez dans les cieux . ( bis . ) Vous prendrez la forme d'un ange ; De l'air vous parcourrez les champs . Votre joie , enfin sans ...
Side 60
... joyeux . C'est au vin de rendre impossible Le triomphe qu'elle espérait . Ah ! cachons bien que mon cœur est sensible : La coquette en abuserait . Faut - il qu'elle soit si charmante ! Ah ! de mon cœur prenez pitié ! Chantez la liqueur ...
... joyeux . C'est au vin de rendre impossible Le triomphe qu'elle espérait . Ah ! cachons bien que mon cœur est sensible : La coquette en abuserait . Faut - il qu'elle soit si charmante ! Ah ! de mon cœur prenez pitié ! Chantez la liqueur ...
Side 69
... joyeux séraphin , Je vois aux flammes éternelles Nos rois précipités sans fin . Un seul échappe de leur race ; De sa gloire je suis témoin . Mes amis , laissez - moi , de grace , Laissez - moi dans mon petit coin . Je forme ainsi pour ...
... joyeux séraphin , Je vois aux flammes éternelles Nos rois précipités sans fin . Un seul échappe de leur race ; De sa gloire je suis témoin . Mes amis , laissez - moi , de grace , Laissez - moi dans mon petit coin . Je forme ainsi pour ...
Side 82
... joyeux il attendrit les sons ; Et bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons . Vous que j'appris à pleurer sur la France , Dites sur - tout aux fils des nouveaux preux Que j'ai chanté la gloire et l ...
... joyeux il attendrit les sons ; Et bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons . Vous que j'appris à pleurer sur la France , Dites sur - tout aux fils des nouveaux preux Que j'ai chanté la gloire et l ...
Side 91
... vos noces je chanterai , Si jusque là mes chansons plaisent ! Mais peut - être alors je serai Où Panard et Collé se taisent . Quoi , manquer aux joyeux ébats } Qu'un pareil jour devra produire ! Non , mon CHANSONS DE BÉRANGER . 91.
... vos noces je chanterai , Si jusque là mes chansons plaisent ! Mais peut - être alors je serai Où Panard et Collé se taisent . Quoi , manquer aux joyeux ébats } Qu'un pareil jour devra produire ! Non , mon CHANSONS DE BÉRANGER . 91.
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agent provocateur amis arbitres Du sceau Athène Bagnolet bat sa ménagère Biribi Boive à plein Brav capucins CENSEUR Chambertin chante chantre Boive Chers cieux Colin bat Commissaire Concordat congrès daignez sourire dansez diable m'emporte dieux dînés Les ministres Dupont Enfin nous commandons épargnez nos amours Éteignons les lumières étoile qui file flûte et basse gaîté renaîtra Gloria tibi Grace J'ai cinquante écus j'ai vu Judas Jean Châtel Jupiter livre l'amour liberté livre le monde lumières Et rallumons m'attend pour dîner marquis de Carabas marquise de Pretintaille ministres m'ont donnés monde Aux mirmidons morbleu muse Nabuchodonosor pauvre Perrotin peuple plein ventre priez pour moi prison r'lin tintin race féconde rallumons le feu refessons Les jolis rendez-moi l'honneur rois sainte alliance Sainte-Alliance SAINTE-PÉLAGIE sceau des titres Seuls arbitres soldats soufflons Suivez-moi SYLPHIDE tontaine tonton unissons v'là l'ord vaudeville vendant des prières violon voilà Catin zéphyr
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Side 214 - Tvirenue. jReine du monde, ô France ! ô ma patrie ! Soulève enfin ton front cicatrisé. Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie , De tes enfants l'étendard s'est brisé, (bis.~} Quand la Fortune outrageait leur vaillance , Quand de tes mains tombait ton sceptre d'or, Tes ennemis disaient encor : Honneur aux enfants de la France ! (bis.} De tes grandeurs tu sus te faire absoudre, France, et ton nom triomphe des revers.
Side 163 - Qu'il va lentement le navire A qui j'ai confié mon sort ! Au rivage où mon cœur aspire, Qu'il est lent à trouver un port ! France adorée! Douce contrée ! Mes yeux cent fois ont cru te découvrir. Qu'un vent rapide Soudain nous guide Aux bords sacrés où je reviens mourir. Mais enfin le matelot crie : Terre ! terre ! là-bas, voyez ! Ah ! tous mes maux sont oubliés.
Side 82 - Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse ! Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse , Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; Et bonne vieille, au coin d'un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits charmants qui m'auront inspiré, Des doux récits les jeunes gens avides Diront : Quel fut cet ami tant pleuré?
Side 112 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Side 204 - Peuples, formez une sainte alliance. Et donnez-vous la main. "Des potentats, dans vos cités en flammes, Osent, du bout de leur sceptre insolent Marquer, compter, et recompter les âmes Que leur adjuge un triomphe sanglant. Faibles troupeaux, vous passez, sans défense, D'un joug pesant sous un joug inhumain : Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main.
Side 209 - Hommes noirs, d'où sortez-vous? Nous sortons de dessous terre. Moitié renards , moitié loups , Notre règle est un mystère. Nous sommes fils de Loyola ; Vous savez pourquoi l'on nous exila. Nous rentrons ; songez à vous taire ! Et que vos enfants suivent nos leçons. C'est nous qui fessons, Et qui refessons Les jolis petits , les jolis garçons.
Side 57 - ... nous devenons vieux. Depuis dix ans je te brosse moi-même, Et Socrate n'eût pas fait mieux. Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats, Imite-moi, résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me souviens, car j'ai bonne mémoire, Du premier jour où je te mis. C'était ma fête, et, pour comble de gloire, Tu fus chanté par mes amis. Ton indigence, qui m'honore, Ne m'a point banni de leurs bras. Tous ils sont prêts à nous fêter encore: Mon vieil...
Side 166 - Salut à ma patrie ! Au bruit des transports d'allégresse, Enfin le navire entre au port. Dans cette barque, où l'on se presse , Hâtons-nous d'atteindre le bord. France adorée ! Douce contrée! Puissent tes fils te revoir ainsi tous ! Enfin j'arrive , Et sur la rive , Je rends au ciel , je rends grâce à genoux, Je t'embrasse , ô terre chérie ! Dieu! qu'un exilé doit souffrir. Moi, désormais, je puis mourir. Salut à ma patrie ! P.-J.
Side 203 - Chez vos voisins vous portez l'incendie ; L'aquilon souffle, et vos toits sont brûlés ; Et, quand la terre est enfin refroidie, Le soc languit sous des bras mutilés. Près de la borne où chaque Etat commence, Aucun épi n'est pur de sang humain.
Side 210 - C'est nous qui fessons, Et qui refessons Les jolis petits , les jolis garçons. Un pape nous abolit ; Il mourut dans les coliques. Un pape nous rétablit ; Nous en ferons des reliques. Confessons, pour être absolus : Henri Quatre est mort, qu'on n'en parle plus. Vivent les rois bons catholiques ! Pour Ferdinand Sept nous nous prononçonsEt puis nous fessons, Et nous refessons Les jolis petits, les jolis garçons.