Qui se relève et gronde au haut des airs. Il crie au fond de ses roseaux : Pour effacer des coursiers du Barbare Les pas empreints dans tes champs profanés, D'épis nombreux vois ces champs couronnés. Honneur aux enfants de la France! Prête l'oreille aux accents de l'histoire : Quel peuple ancien devant toi n'a tremblé ? Quel nouveau peuple, envieux de ta gloire, Ne fut cent fois de ta gloire accablé? La spoliation du Musée. En vain l'Anglais a mis dans la balance L'or que pour vaincre ont mendié les rois, Des siècles entends-tu la voix? Honneur aux enfants de la France! Dieu, qui punit le tyran et l'esclave, Veut te voir libre, et libre pour toujours. Que tes plaisirs ne soient plus une entrave: La Liberté doit sourire aux amours. Prends son flambeau, laisse dormir sa lance; Instruis le monde, et cent peuples divers Honneur aux enfants de la France! Relève-toi, France, reine du monde ! Doit de tes fils protéger les tombeaux. (bis.) Que près du mien, telle est mon espérance, |