378 LA MOUCHE. C'est la Raison qui vient me dire : C'est la Raison; gare à Lisette! Dieux! il perce la collerette: Le sang coule! accourez, accourez, Amours! Amours, poursuivez la félonne; Qu'elle expire enfin sous vos coups. Victoire! amis, elle se noie Ne craignons plus qu'elle bourdonne, LES LUTINS DE MONTLHÉRI. AIR: Ce soir-là sous son ombrage. A pied, la nuit, en voyage, Contre le vent et l'orage, Puis tout haut j'entends dire: Des follets brillent dans l'ombre, Et la voix que j'entendais Se mêle aux cris d'un grand nombre De lutins, de farfadets. Au bruit d'une aigre trompette Le sabbat a commencé. 380 LES LUTINS. Plus haut la voix répète : Non, dit la voix, plus de fêtes! Esprits, vite délogeons. « La Raison, par ses conquêtes,. « Nous donnâmes à la Grèce << Vivait de fleurs et d'encens. «Dans la Gaule encor sauvage « On nous vit, sous vos trophées, <<< Paladins et troubadours, << Enchaîner aux pieds des fées, « La magie à notre empire DE MONTLHÉRI. « Des sorciers j'entends rire; « Notre règne est passé. « La Raison nous exorcise; Tous ont fui d'un vol pressé. 381 LA COMÈTE DE 1832. AIR: A soixante ans il ne faut pas remettre. Dieu contre nous envoie une comète; Pour Le monde est assez vieux. (bis.) Oui, pauvre globe égaré dans l'espace, | (bis.) Tourne en tombant, tourne et tombe toujours. Va, franchissant des routes qu'on ignore, Contre un soleil te briser dans les cieux. |