Œuvres complètes de P.-J. de Béranger, Bind 1

Forsideomslag
Perrotin, 1847 - 486 sider
 

Andre udgaver - Se alle

Almindelige termer og sætninger

Populære passager

Side 3 - Fut un voisin commode, Et, modèle des potentats, Prit le plaisir pour code. Ce n'est que lorsqu'il expira, Que le peuple qui l'enterra Pleura.
Side 1 - LE ROI D'YVETOT. IL était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire ; Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire, Et couronné par Jeanneton D'un simple bonnet de coton, Dit-on.
Side 125 - Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu! te quitter, c'est mourir.
Side 220 - Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j'aime! Ensemble nous devenons vieux. Depuis dix ans je te brosse moi-même, Et Socrate n'eût pas fait mieux. Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats, Imite-moi, résiste en philosophe: Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me souviens, car j'ai bonne mémoire, Du premier jour où je te mis: C'était ma fête, et, pour comble de gloire, Tu fus chanté par mes amis. Ton indigence, qui m'honore, Ne m'a point banni de leurs bras; Tous...
Side 317 - Reine du monde, ô France! ô ma patrie! Soulève enfin ton front cicatrisé. Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie, De tes enfants l'étendard s'est brisé, (bis.) Quand la Fortune outrageait leur vaillance, Quand de tes mains tombait ton sceptre d'or, Tes ennemis disaient encor : Honneur aux enfants de la France! (bis.) De tes grandeurs tu sus te faire absoudre , France, et ton nom triomphe des revers.
Side 372 - Pauvre soldat, je reverrai la France : La main d'un fils me fermera les yeux. Dès qu'on signale une nef vagabonde , « Serait-ce lui? disent les potentats : » Vient-il ericor redemander le monde? » Armons soudain deux millions de soldats.
Side 17 - Quoi, maman, vous n'étiez pas sage ? — Non vraiment ; et de mes appas Seule, à quinze ans, j'appris l'usage Car, la nuit, je ne dormais pas.
Side 236 - Vous vieillirez , ô ma belle maîtresse ; Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'Âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; El bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons.
Side 255 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Side 126 - ... quitte la plage, Et, peu touché de mes sanglots, Dieu, pour me rendre à ton rivage, Dieu n'a point soulevé les flots...

Bibliografiske oplysninger