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Après un temps d'autant moindre que le rapport? plus grand, et la grosseur du tuyau plus petite, ces vi tesses ne diffèrent pas sensiblement de celles donnée

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où m, n ne représentent que des nombres impairs Alors le mouvement du fluide est uniforme. Les vitesses nulles contre les parois, sont les plus grandes dans l'ax du tuyau. Elles sont égales pour des points placés symé triquement par rapport aux plans parallèles aux faces et passant par cet axe. La vitesse moyenne, dont l valeur est

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en sorte que, pour divers tuyaux, elle est proportion

nelle au rapport

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et au carré de leur côté, si la section de ces tuyaux est carrée.

V. La solution précédente peut s'appliquer au cas o l'on considérerait une portion de tuyau établissant un communication entre deux vases: à est la longueur di tuyan. Mais l'application que l'on ferait de cette solu tion au cas dont il s'agit supposerait qu'à l'extrémité su périeure du tuyau les molécules entrent avec des vitesse

exprimées par la valeur ci-dessus de u, et qu'elles sont libres de sortir à l'extrémité inférieure avec les mêmes vitesses; circonstance qui probablement n'a pas lieu. On conçoit toutefois que cette différence doit en apporter d'autant moins dans les résultats, que la longueur lu tuyau est plus considérable par rapport à sa grosseur; en sorte qu'il doit y avoir un certain rapport de la longueur à la grosseur au-delà duquel les formules peuvent s'accorder sensiblement avec les observations.

Les observations les plus propres à vérifier les résultats précédens sont celles faites par M. Girard sur l'écou lement de l'eau et de divers fluides dans des tubes capillaires cylindriques. En consultant ces expériences (voyez les Mémoires de la Classe des Sciences physiques et mathématiques pour 1813, 1814 et 1815, pag. 265 à 289), on verra qu'il existe, pour chaque charge d'eau, une limite de la longueur des tuyaux, au-delà de laquelle la loi de la vitesse est donnée par l'équation :

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D étant le diamètre du tuyau, I sa longueur représentée précédemment par λ, et h la hauteur de la charge représentée ci-dessus par 3. La lettre a représente, un coefficient constant pour un même tuyau, mais qui diminue quand le diamètre augmente; en sorte que le diamètre variant de 0,00183 à 0,00296, a a varié à-peu-près dans le rapport de 0,0035, à 0,0027. Ces résultats (voyez les pages 286 et 287 de l'ouvrage cité) sont tout-à-fait contraires aux notions admises jusqu'alors par les savans qui s'étaient occupés de cette matière; mais le grand nom

T. XIX.

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bre et l'exactitude des observations sur lesquelles ils sont fondés ne permettent pas de les révoquer en doute.

Ils confirment d'ailleurs les conséquences de l'analyse précédente. En effet, il résulte d'abord de cette analyse que la vitesse moyenne est proportionnelle au rapport

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ou comme M. Girard l'a trouvé. Quant à la ma

nière dont cette vitesse varie avec la grosseur du tuyau, le calcul apprend que, pour un tuyau carré, elle croît comme le carré du côté. Il résulte des expériences que, pour un tuyau cylindrique, la vitesse croit beaucoup plus rapidement que le diamètre. Il faudrait avoir répété sur un tuyau cylindrique les calculs faits ci-dessus pour un tuyau carré, pour savoir suivant quelle fonction du diamètre la vitesse doit varier, et être assuré qu'elle s'accorde avec les observations. En attendant que ce calcul, plus composé que le précédent, ait été effectué, et eu égard à ce que la nature des considérations sur lesquelles l'analyse est fondée indique évidemment que la vitesse moyenne doit croître plus rapidement que le diamètre, je crois pouvoir conclure que cette analyse est conforme aux effets naturels, et donne l'explication d'une classe de phénomènes avec lesquels les idées reçues étaient en contradiction.

Il est important de remarquer d'ailleurs que l'eau coule avec des vitesses très-différentes, à température égale, dans des tuyaux capillaires de diverses matières. On peut en juger en comparant les élémens des deux expériences suivantes, dont la première est prise dans les Mémoirés cités, page 274; et la seconde dans les

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On voit que l'eau, dans des tubes de ce diamètre et de cette longueur, coule trois à quatre fois plus lentenent dans le verre que dans le cuivre.

Il paraît résulter de ce rapprochement qu'il s'exerce le la part de la paroi solide une action sur le liquide en nouvement qui influe considérablement sur les effets, et qu'il ne serait pas permis, dans les phénomènes du enre de ceux dont il s'agit, de supposer qu'une couche le fluide très-mince adhérant à la surface des corps qu'elle mouille agit seule sur le fluide en mouvement. La solution de l'art. IV convient bien à l'hypothèse sur aquelle elle est fondée: elle donne la loi générale du ouvement du fluide, loi qui est la même, quelle que oit la nature de la paroi; et de plus elle donnerait aussi a valeur absolue de la vitesse, dans le cas particulier où action des molécules de la paroi sur celles du fluide erait égale à l'action de ces molécules sur elles-mêmes. Mais, dans tout autre cas, la vitesse a d'autres valeurs bsolues; et la théorie de ce genre de phénomènes ne

será entièrement formée qu'autant que l'on aura pris en considération les forces particulières émanant des molécules des parois fixes.

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EXAMEN analytique de deux farines désignées sous les noms de farine de blé d'Odessa et farine de blé français.

PAR M. HENRY.

L'ADMINISTRATION des hôpitaux de Paris m'ayant donné ces deux espèces de farine à examiner, ainsi que du pain confectionné avec chacune d'elles; quoique grand l'analyse des blés et farines eût été déjà faite par un nombre de chimistes; que Fourcroy et MM. Vauquelin, Thomson et autres aient annoncé tout ce que ces substances contiennent; comme nous avons trouvé une dif férence dans les produits, j'ai pensé que ce travail ne serait pas sans utilité : c'est le seul motif qui me déter mine à le publier. Voici l'ordre de l'examen : nou avons, 10 établi comparativement les caractères phy siques tels que la couleur, l'odeur, la saveur. La farin du blé d'Odessa était d'une couleur jaunâtre sale, d'un saveur à-peu-près nulle, laissant cependant dans la bot che un arrière goût de poussière, d'une odeur non dés gréable, mais se rapprochant de celle de la poussière elle était un peu rude au toucher, moins onctueuse, conf tenant beaucoup de petits points jaunâtres.

La farine de blé français était d'un blanc assez bea

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