percée, et ils produisirent beaucoup d'hydrogène sul furé. : On peut aussi conserver les oeufs en les plongeant pendant une vingtaine de secondes dans de l'eau bouillante il se forme une pellicule albumineuse solide qui s'applique contre les parois de la coquille, et s'oppose à l'évaporation. Les oeufs, retirés de l'eau chaude, sont essuyés et mis ensuite dans un vase que l'on remplit de cendre tamisée. On a soin de la fouler un peu. Les œufs que j'ai conservés par ce procédé, examinés neuf mois après, n'avaient aucune mauvaise odeur, aucune saveur étrangère; mais ils étaient d'une couleur gris - verdàtre qui ne donnait pas l'envie de les manger; ils n'étaient qu'à moitié pleins; le blanc et le jaune étaient en partie coagulés : cependant ils ont durci dans l'eau bouillante. (Extr. du Journ. de Pharm. v11. 456.) SUR la Phosphorescence du sulfate de quinine. M. CALLAUD, pharmacien à Annecy, a observé qué le sulfate de quinine, chauffé à une douce chaleur, devient entièrement lumineux. La phosphorescence est d'autant plus vive, et le phénomène dure d'autant plus longtemps, que le sulfate est plus pur, plus blanc et plus sec. M. Pelletier a répété l'expérience de M. Callaud, et l'a trouvée exacte. Il a de plus constaté que le sulfate de cinchonine, chauffé dans une capsule, à la vapeur de l'ean bouillante, devient aussi lumineux que le sulfate de quinine. Les bases de ces deux sels, et leurs combinaisons avec l'acide acétique, ne sont pas phosphorescentes. (Journal de Pharmacie. vII. 579). COMPTE des dépenses faites à l'hôpital Saint-Louis, pendant l'année 1821, pour l'éclairage par le gaz hydrogène, suivi d'observations sur ce genre d'éclairage, La consommation du charbon a été de 3120 hectolitres au prix de 4 fr. 67 c., et de 4 f. 20 C. o litres...... 1o. Gaz hydrog.,716,670 pieds cubes; a. Coke, 2,92o hoc . a 3f. 43 c. Phect. ro,ong f. 25c. Cette différence de 4865 fr. 62 c. représente et audelà, comme nous l'avons dit en rendant le compte de 1820 (1), l'intérêt à 10 p. 0/0 de 40,000 fr., somme avec laquelle on pourrait établir un appareil d'éclairage qui suffirait an service de l'hôpital Saint-Louis. En prélevant 4,000 fr. pour ces intérêts, il resterait encore un bénéfice net de 865 fr. 62 c.; mais, il faut le répéter, le plus beau bénéfice résulte de ce que l'hôpital était autrefois éclairé avec 127 becs à l'huile et à mèche plate, tandis qu'il l'est aujourd'hui avec 320 becs au gaz, sans contredit d'une force supérieure. Paris, le 28 janvier 1822. L'Administrateur des hôpitaux et hospices civils de Paris, chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur, PÉLIGOT. (1) Voyez Ann, de Chim, et de Phys., t. xv, p. 4o2. NOTES ajoutées par M. d'Arcet au compte qui précède. LA Commission chargée de la construction des appareils d'éclairage de l'hôpital Saint-Louis se trouve encore dans la même position qu'en janvier 1821. l'Administration n'a point pris de parti pour utiliser les des constructions faites, et pour éclairer au gaz les établissemens publics de Saint-Lazare, des Incurables hommes et de la Maison royale de Santé qui se trouvent dans le voisinage. Les appareils n'ont encore servi, cette année, qu'à l'éclairage de l'hôpital Saint-Louis. Espérons cependant que le compte de 1821, que publie aujourd'hui M. Péligot, finìra d'éclaircir la question, et de détruire l'hésitation qu'avait dû produire le mauvais succès des premières entreprises, et le Mémoire publié, en 1819, par M. Clément, contre le nouveau système d'éclairage. Nous regarderons comme exactes les données fournies par ce compte, et nous y ajouterons quelques notes qui pourront en rendre les résultats plus frap pans. M. Péligot a porté en dépense 4000 fr. pour les intérêts à 10 pour de la mise de fonds qu'il faudrait faire pour la construction d'un appareil simplement destiné à l'éclairage de l'hôpital Saint-Louis. Cet article est certainement exagéré. En effet, plusieurs entrepreneurs ont offert de construire dans les autres hôpitaux des appareils semblables à plus bas prix. En 1821, on n'a usé à l'hôpital Saint-Louis que 716,670 pieds cubes de gaz, qui he représentent, à 3 pieds cubes par heure et par bec Argand, que 238,890 becs, brûlant pendant une heure, |