Œuvres complètes, Bind 10Hetzel, 1883 |
Fra bogen
Resultater 1-5 af 18
Side 61
... semblait par la mort ébloui , Se dressait , et les bleus ne voyaient plus que lui . - Je resterai le temps qu'il faudra . Va , ma fille ! Va , tu seras encor joyeuse en ta famille , Et tu mettras encor des fleurs à ton corset ! Criait ...
... semblait par la mort ébloui , Se dressait , et les bleus ne voyaient plus que lui . - Je resterai le temps qu'il faudra . Va , ma fille ! Va , tu seras encor joyeuse en ta famille , Et tu mettras encor des fleurs à ton corset ! Criait ...
Side 71
... Semblait me parler bas ; à la guerre souvent Dans le lever du jour c'est la mort qui se lève . Je songeais . Tout d'abord nous eùmes une trève ; Les deux coups de canon n'étaient rien qu'un signal , La musique parfois s'envole avant le ...
... Semblait me parler bas ; à la guerre souvent Dans le lever du jour c'est la mort qui se lève . Je songeais . Tout d'abord nous eùmes une trève ; Les deux coups de canon n'étaient rien qu'un signal , La musique parfois s'envole avant le ...
Side 73
... semblait un rocher dans l'écume . La mitraille voyait fort clair dans cette brume , Nous tenait compagnie , écrasait le chevet De l'église , et la croix de pierre , et nous prouvait Que nous n'étions pas seuls dans cette plaine obscure ...
... semblait un rocher dans l'écume . La mitraille voyait fort clair dans cette brume , Nous tenait compagnie , écrasait le chevet De l'église , et la croix de pierre , et nous prouvait Que nous n'étions pas seuls dans cette plaine obscure ...
Side 75
... semblait devenir pire . C'est qu'un royaume était mangé par un empire ! On devinait derrière un voile un choc affreux ; On eût dit des lions se dévorant entre eux ; C'était comme un combat des géants de la fable ; On entendait le bruit ...
... semblait devenir pire . C'est qu'un royaume était mangé par un empire ! On devinait derrière un voile un choc affreux ; On eût dit des lions se dévorant entre eux ; C'était comme un combat des géants de la fable ; On entendait le bruit ...
Side 76
... semblait décidé ; La France jouait là son plus grand coup de dé ; Le bon Dieu de là - haut était - il pour ou contre ? Quelle ombre ! et je tirais de temps en temps ma montre . Par intervalle un cri troublait ce champ muet , Et l'on ...
... semblait décidé ; La France jouait là son plus grand coup de dé ; Le bon Dieu de là - haut était - il pour ou contre ? Quelle ombre ! et je tirais de temps en temps ma montre . Par intervalle un cri troublait ce champ muet , Et l'on ...
Almindelige termer og sætninger
ABIME affreuse airain âme aquilons ARCTURUS astre Attila Austerlitz bataille bronze bruit brume C'était chante ciel cieux clairon clarté cœur comète crapaud crime debout Dieu dieux ébloui Éden effrayant enfants Eschyle Etna Eylau farouche firmament flamboiement flamme flots fond forêt formidable frémissant frisson front glaive gouffre gronde hagard Hélas hideux homme humain hydre immense J'ai j'étais Jean Chouan jette jour joyeux l'abîme l'aïeul l'âme l'ange l'aube l'aurore l'azur l'enfant l'homme l'immense l'ombre l'onde là-haut LÉGENDE DES SIÈCLES Léviathan lueur lugubre main marchais au hasard marche mêlée monde monte morne mort Nemrod noir nuage nuit obscure ombre pâle passé Paul pauvre pensifs peuple plein pleurs POÉSIE POËTE prêtre profond qu'un rayon regard rêve rien rois sacré sang Sauve-toi semblait sent seul sinistre Sirius Sodome soldats soleil sombre songe sort souffle Sparte spectre ténèbres terre terrible titans tombe tremble vaguement vent vivants voit voix WELF yeux Zoroastres
Populære passager
Side 297 - Où va-t-il, ce navire? Il va, de jour vêtu, A l'avenir divin et pur, à la vertu, ' A la science qu'on voit luire, A la mort des fléaux, à l'oubli généreux, A l'abondance, au calme, au rire, à l'homme heureux; II va, ce glorieux navire, Au droit, à la raison, à la fraternité, A la religieuse et sainte vérité Sans impostures et sans voiles, A l'amour, sur les cœurs serrant son doux lien, Au juste, au grand, au bon, au beau... - Vous voyez bien Qu'en effet il monte aux étoiles!
Side 160 - Les feuilles s'empourpraient dans les arbres vermeils; L'eau miroitait, mêlée à l'herbe, dans l'ornière ; Le soir se déployait ainsi qu'une bannière ; L'oiseau baissait la voix dans le jour affaibli; Tout s'apaisait, dans l'air, sur l'onde; et, plein d'oubli, Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère, Doux, regardait la grande auréole solaire. Peut-être le maudit se sentait-il béni ; (-Pas de bête qui n'ait un reflet d'infini; Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche L'éclair...
Side 310 - L'entourait. A travers un frisson, on sentait Que ce buccin fatal, qui rêve et qui se tait, Quelque part, dans l'endroit où l'on crée, où l'on sème, Avait été forgé par quelqu'un de suprême Avec de l'équité condensée en airain. Il était là, lugubre, effroyable, serein.
Side 231 - Car la vie est passée avant qu'on ait pu vivre. C'est l'azur qui me plaît, c'est l'azur qui m'enivre, L'azur sans nuit, sans mort, sans noirceur, sans défaut; C'est l'empyrée immense et profond qu'il me faut, La terre n'offrant rien de ce que je réclame, L'heure humaine étant courte et sombre, et pour une âme Qui vous aime, parents, enfants, toi, ma beauté, Le ciel ayant à peine assez d'éternité.
Side 145 - Le lieu mobile, obscur, capricieux, changeant, Où se plaît le poisson aux nageoires d'argent, Ce n'est qu'un point ; c'est grand deux fois comme la chambre, Or, la nuit, dans l'ondée et la brume, en décembre, Pour rencontrer ce point sur le désert mouvant, Comme il faut calculer la marée et le vent ! Comme il faut combiner sûrement les manœuvres! Les flots le long du bord glissent, vertes couleuvres; Le gouffre roule et tord ses plis démesurés Et fait râler d'horreur les agrès effarés.
Side 22 - Dors, nous t'irons chercher! ce jour viendra peut-être! Car nous t'avons pour dieu sans t'avoir eu pour maître ! Car notre œil s'est mouillé de ton destin fatal, Et, sous les trois couleurs comme sous l'oriflamme, Nous ne nous pendons pas à cette corde infâme Qui t'arrache à ton piédestal ! Oh! va, nous te ferons de belles funérailles! Nous aurons bien aussi peut-être nos batailles ; Nous en ombragerons ton cercueil respecté ! Nous y con vîrons tout, Europe, Afrique, Asie! Et nous t'amènerons...
Side 148 - L'air matinal Ne souffle pas encor. Rien. Pas de ligne blanche Dans l'espace où le flot des ténèbres s'épanche. II pleut. Rien n'est plus noir que la pluie au matin; On dirait que le jour tremble et doute, incertain, Et qu'ainsi que l'enfant, l'aube pleure de naître. Elle va. L'on ne voit luire aucune fenêtre.
Side 295 - Comme une éruption de folie et de joie, Quand, après six mille ans dans la fatale voie, Défaite brusquement par l'invisible main, La pesanteur, liée au pied du genre humain, Se brisa; cette chaîne était toutes les chaînes ! Tout s'envola dans l'homme, et les fureurs, les haines, Les chimères, la force évanouie enfin, L'ignorance et l'erreur, la misère et la faim, Le droit divin des rois, les faux dieux juifs ou guèbres...
Side 238 - L'antique muse tiburtine Baisait les fleurs, ie jasmin pur, Le lys, et n'était libertine Qu'avec les rayons, dans l'azur. Vous avez autre chose à faire Que d'engloutir votre raison Dans la chanson qu'Anna préfère Et dans le vin que boit Suzon. Il est temps d'avoir d'autres fièvres Que de voir se coiffer, le soir, Lise, une épingle entre les lèvres, Éblouissement d'un miroir. Frère, l'heure folle est passée. Debout, frère! il est peu séant D'attarder l'œil de sa pensée A la figure du...
Side 197 - II avait, spectre blême aux idoles pareil, Les baisers de la foule empreints sur son orteil, Dans sa droite un bâton comme l'antique archonte, Sur son front la tiare, et dans ses yeux la honte. De son cou descendait un long manteau doré, Et dans son poignet gauche il tenait, effaré, Comme un voleur surpris par celui qu'il dérobe, Des clefs qu'il essayait de cacher sous sa robe. Il était effrayant à force de terreur.